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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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monde

décembre 13, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Vu de Russie : Internet et la révolution à l'heure d'Internet

Les dirigeants russes ont déjà tendance à voir partout des conspirations occidentales: la révolution orange, le printemps arabe, internet dans son ensemble. Aux yeux de Moscou, toutes ces choses sont des complots des États-Unis et de leurs alliés visant à s’assurer que l’ordre du monde ne protège que les valeurs occidentales et donc les intérêts occidentaux. Et nous leur donnons du grain à moudre en affirmant qu’internet est un samizdat —le système clandestin d’écrits dissidents au pouvoir soviétique— et que le Che Guevara du XXIe siècleest un réseau (ce qui est aussi antihistorique quand on connaît la violente antipathie qu’ont les États-Unis pour les objectifs de Guevara).
Internet est-il vraiment porteur de révolutions populaires? Peut-être. C’est compliqué. Il faut reconnaître que 2011 a débuté avec le printemps arabe qui a renversé les dirigeants en Tunisie et en Égypte, et s’est achevé à Moscou avec des manifestations de classes moyennes, organisées sur Facebook, qui protestaient contre la corruption électorale. Facebook n’a pas seulement facilité l’organisation des manifestations: en cette année de révoltes populaires, le réseau social a donné le sentiment à certains Russes qu’il s’agissait d’un mouvement mondial, qu’ils avaient leur chance. Ce fut un choc profond pour le gouvernement de Poutine. Dans l’esprit d’un ancien du KGB, les révoltes populaires spontanées n’existent pas. Dans son monde, le pouvoir est vertical. Il y a toujours quelqu’un qui tire les ficelles. L’État russe a donc choisi de marier son pessimisme existentiel à l’amour inconditionnel de l’Occident pour internet. Il fallait qu’internet soit mis au pas.

Source : Comment la Russie utilise internet pour affaiblir les démocraties occidentales | Slate.fr

Classé sous :actualité, monde

décembre 12, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Avec Trump, l'Amérique devient un cauchemar surréaliste | Slate.fr

Pour Trump, la politique est une télé-réalité. Quand il ment, le président-élu n’a pas pour objectif de créer une nouvelle réalité, mais d’effacer toute notion de réalité.
Je note et retiens :

«Il est tentant de supposer que Trump a construit cette fantasmagorie par accident –que c’est le sous-produit d’une conception erratique, indisciplinée, pratiquement pathologique de la malhonnêteté. Mais il ne faut pas sous-estimer le président-élu. Ses victoires, tant à la primaire républicaine qu’à l’élection présidentielle, furent des coups de théâtre retentissants et il est maintenant parti pour altérer le cours de l’histoire mondiale. Il ne comprend peut-être pas entièrement ce qu’il fait, mais ce n’est certainement pas le cas de ses conseillers.
Steve Bannon, l’ancien dirigeant du média nationaliste blanc Breitbart News, est le Karl Rove de Trump. Lui sait. Dans une interview accordée récemment au Hollywood Reporter, Bannon a suggéré que les éléments clés de sa stratégie sont la dissimulation et «l’obscurité».

«L’obscurité a du bon. Dick Cheney. Dark Vador. Satan. Voilà le pouvoir, a-t-il dit. Ça ne fait que nous aider quand les gens se trompent. Quand ils ne voient ni qui nous sommes ni ce que nous faisons.»

Voilà comment Bannon a dirigé la campagne de Trump, et comment il semble maintenant diriger l’équipe de transition. Depuis l’élection, Trump a appâté la presse avec une foule de nominations potentielles au gouvernement, provoqué une étrange dispute avec les acteurs d’une comédie musicale de Broadway et dissimulé ses véritables priorités politiques derrière un amas d’informations contradictoires.
Et ça marche. La couverture médiatique de la transition de Trump est floue et confuse. Ce qui devrait être de vrais scandales –comme les efforts présumés de Trumps pour manipuler la diplomatie internationale pour son gain personnel– se retrouve perdu dans le tourbillon.»

Je note également

«Bannon est un praticien aguerri de la stratégie de «l’obscurité», mais il n’en est pas l’inventeur. Le vrai Maître des Arts obscurs est un autre personnage à la Karl Rove: Vladislav Surkov, un conseiller de haut niveau du président russe Vladimir Poutine.»

L’article :Avec Trump, l’Amérique devient un cauchemar surréaliste | Slate.fr

Classé sous :luttes, monde

décembre 9, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le ministre du travail de Trump est un patron fan de la robotisation et des pubs sexistes | Slate.fr

Andy Puzder, qui dirige une chaîne de fast foods, est aussi un opposant de l'augmentation du salaire minimum. La réalité de qui est véritablement Donald Trump ne manquera pas de faire mal aux travailleurs américains.

Encore une fois, ce choix fait par Trump ne correspond pas à ses promesses de campagne. En 2016, il avait déclaré: «Sous une présidence Trump, le travailleur américain aura enfin un président qui le protègera et se battra pour lui.» Le choix d'un patron de fast food critique des syndicats n'était pas un choix évident.

«Il est difficile de trouver quelqu'un de moins qualifié pour aider les travailleurs oubliés du pays, a déclaré la directrice du National Employment Law Project, une organisation de défense du droit du travail. Puzder fera des cadeaux à ses amis PDG dans des industries aux bas salaires, et qui sont en train de saliver à l'idée de pouvoir revenir sur les efforts faits par le gouvernement Obama pour améliorer les salaires, la sécurité au travail et augmenter la transparence des entreprises.»

Source : Le ministre du travail de Trump est un patron fan de la robotisation et des pubs sexistes | Slate.fr

Classé sous :actualité, luttes, monde

décembre 2, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

François Fillon ou les leçons des primaires ou des premiers tours

Alors qu’Alain Juppé faisait figure de favori avant le premier tour des primaires, l’œil fixé sur le second tour de la présidentielle, François Fillon a bousculé le scénario écrit et ceci dès le premier tour. Leçon de primaire ou de premier tour.
Depuis sa désignation de dimanche dernier, les journalistes politiques s’intéressent à la composition de électeurs de François Fillon. Ainsi,la composition du corps électoral de cette primaire des Républicains laisse entrevoir des surreprésentations que certains jugent préoccupantes. En effet, lors de ce deuxième tour de la primaire (dimanche 27 novembre), se sont surmobilisées dans les bureaux de vote les hommes (60%, +12 points par rapport à la population nationale), les personnes âgées de 65 ans et plus (41%, +17 points), les retraités (45%, +17 points), les classes moyennes et supérieures (26%, +3 points). Peut-on dès lors gloser sur le fait que les gens qui touchent déjà leur retraite (notamment les 65 ans et plus) se sont montrés favorables à un candidat qui veut repousser l’âge de la retraite? «C’était le suffrage des gens qui sont, socialement, à l’aise et à droite pour schématiser», glisse encore Jean-Daniel Lévy dans 24Heures (01.12.2016).
Est-ce grave docteur pour François Fillon ? Peut-être à en croire certains analystes. Dans le même temps, cette composition de l’électorat est proche de celle qui a élu Nicolas Sarkozy en 2007. Pour rappel, Nicolas Sarkozy l’avait emporté face à Ségolène Royal grâce au vote des plus de 60 ans. Ceux-ci étaient certainement et également surreprésentés lors de ce scrutin (https://www.politis.ch/carnets/2007/05/07/les-jeunes-avec-segolene-royal/).
Plus largement, la leçon de cette primaire et celle des premiers tours d’une élection majoritaire reste qu’il importe dans un premier temps de réunir et mobiliser son électorat de gauche ou de droite autour de sa candidature ou de son candidat pour un parti avant de se préoccuper d’aller à la pêche au centre.

Une leçon à méditer pour la gauche française (http://www.slate.fr/story/130193/renoncement-hollande-acte-dechirures-gauche) comme pour le Parti socialiste vaudois ces prochaines semaines.

Classé sous :monde, Opinions, politis, Suisse

novembre 30, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Jean-Luc Obama ou TedEX Mélanchon ?

Deux jours après le résultat de la primaire de droite, Jean-Luc Mélanchon tenait meeting à Bordeaux. Devant une salle de 1000 personnes bondées et 1000 personnes à l’extérieur et 17’000 internautes y assistant en streaming, Jean-Luc Mélanchon s’exprimait dans un dispositif rappelant tout à la fois les Keynote d’Apple, les conférences Ted et les discours fleuves de la première campagne de Barrack Obama en 2008 et non sans un certain talent.
C’est la deuxième intervention publique en un temps relativement court que j’ai visionnée concernant Jean-Luc Mélanchon. Il est intéressant d’observer les dispositifs scéniques envisagés. Leur style est clairement différent de la scénographie utilisée lors de la primaire de droite.
La première date du 16 octobre lors de la convention de la France insoumise à Lille et de son discours de clôture.


Ce dispositif scénique rappelle le dispositif scénique mis en place lors de la première campagne menée par Barack Obama. Le candidat est placé au centre d’une scène elle-meme au placé au milieu des supporters. Les supporters entourent le candidat.

Le dispositif employé par Barack Obama en 2008 à Nashua au New Hampshire avec le fameux Yes we can
Jean-Luc Mélanchon se meut librement sans être relié à un pupitre. Il dispose cependant d’une petite table haute vers laquelle il se dirige brièvement pour consulter ses notes. Le micro sans fil lui permet de parler librement et en mouvement. A la fin, le public se lève dans une standing ovation de rock star, Jean-Luc Mélanchon lance un « c’est long, hein », puis il entame avec le public l’Internationale. La longueur de l’intervention (près d’une heure et quarante minute) elle-même rappelle le principe des concerts rocks et également les longs discours dont Barack Obama s’était fait le champion lors de sa première campagne présidentielle.
La deuxième vidéo se rapporte au meeting de Bordeaux du mardi 29 novembre. Le dispositif est modifié en fonction de la configuration de la salle.

Le public de la salle est dans la fosse et Jean-Luc Mélanchon est sur la scène. Pour reproduire quelque peu le dispositif utilisé à Lille, des militants sont disposés derrière lui sur la scène sur des chaises de bar. Des tables hautes donne le sentiment d’être dans un établissement public.

Intervention de 2006 lors d’une conférence Ted de Sir Ken Robinson concernant l’éducation (Bring on the learning revolution !)
Comme à Lille, Jean-Luc Mélanchon dispose d’une table haute vers laquelle il se rend pour lire ses notes. A nouveau, le micro sans fil lui permet de se mouvoir sur scène tout en parlant. A nouveau en fin de son intervention de près d’une heure cinquante, le public se lève pour une standing ovation. La Marseillaise remplace l’Internationale.
Complément (3 décembre 2016) :
A lire aussi :

  • Jean-Luc fait des vidéos : comment le candidat Mélenchon est devenu le « champion » de YouTube en deux mois
  • Comment Jean-Luc Mélenchon est devenu le premier YouTubeur politique de France

Classé sous :actualité, monde, politis

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