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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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Monique Pinçon-Charlot : « le Covid-19 est un “virus de classe” » | Les Inrocks

mai 23, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Vous craignez donc un recul de nos libertés individuelles et des droits et conditions de vie des travailleur·euses, notamment les plus précaires ?

Mais ce qui se passe en moment est déjà terrible ! Comme je l’ai dit à Là-bas si j’y suis, le Covid-19 est un « virus de classe » : les populations les plus aisées sont beaucoup moins touchées que les populations les plus pauvres. Le confinement s’est fait à géométrie variable avec, d’un côté, les intellectuels, les classes moyennes supérieures, et tous ceux qui ont accès au monde des nouvelles technologies, qui pouvaient avoir accès au télétravail – sans compter ceux qui ont pu partir à la campagne du fait de l’annonce du confinement faite suffisamment en avance -, et, de l’autre, les travailleurs les plus pauvres, dont la présence sur le lieu de travail, dans une grande promiscuité, était nécessaire. De la même manière, ces travailleurs ont dû utiliser les transports en commun, car souvent ils habitent très loin des centres-villes et des lieux d’emploi. C’est la même chose concernant le déconfinement, qui est également à géométrie variable selon les positions sociales.

Source Monique Pinçon-Charlot : “La désobéissance civile doit désormais être systématisée” | Les Inrocks

Classé sous :luttes, monde, Opinions

La Ligue de Matteo Salvini devancée par la gauche en Émilie-Romagne

janvier 27, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Selon des sondages à la sortie des urnes, Stefano Bonaccini (Parti démocrate) devance Lucia Borgonzoni (extrême droite). Ce scrutin local a valeur de test national pour Matteo Salvini, leader de la Ligue, qui compte dessus pour revenir au pouvoir.

La Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini était devancée par la gauche dimanche en Émilie-Romagne, selon des sondages à la sortie des urnes et des premiers résultats. Le président sortant de la région, Stefano Bonaccini (Parti démocrate, centre gauche), était en tête avec un score compris entre 48% et 52% des voix devant son adversaire Lucia Borgonzoni (Ligue) entre 43% et 47%, selon un sondage réalisé sur un échantillon représentatif après la fermeture des bureaux de vote à 23 heures.

Compte tenu de l’engagement au premier plan de Matteo Salvini dans ce scrutin, une défaite en Émilie-Romagne pourrait, selon certains observateurs, marquer pour le patron de l’extrême droite italienne «le début d’une longue traversée du désert dans l’opposition». Fort des sondages nationaux montrant la Ligue en tête des intentions de vote autour de 30% et premier parti d’Italie, le souverainiste espérait en effet qu’une convocation rapide des Italiens aux urnes allait être synonyme pour lui de retour aux commandes du pays.

Outre la forte affluence aux urnes, la gauche a sans doute profité de la dynamique anti-salvinienne créée par les Sardines, un mouvement de jeunes né dans la région il y a deux mois et vite devenu un symbole national de la protestation contre l’extrême-droite.

Source : La Ligue de Matteo Salvini devancée par la gauche en Émilie-Romagne – Le Temps

Classé sous :actualité, luttes, monde

[Vidéos] “A cause de Macron” : la géniale chorégraphie féministe contre la réforme des retraites – Les Inrocks

janvier 24, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Des dizaines de femmes ont dansé contre la réforme des retraites, Gare de l’Est à Paris, vendredi 24 janvier.
Vendredi 24 janvier marque le 51e jour de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites portée par le gouvernement d’Emmanuel Macron.

[A CAUSE DE MACRON✊🏼]

Action de soutien aux cheminot.e.s dans la Gare de l’Est avant de partir en manif’ sauvage ! 📣#greve24janvier pic.twitter.com/7n3gHRIhjx

— Attac France (@attac_fr) January 24, 2020

Gare de l’Est, à Paris, plusieurs dizaines de femmes se sont ainsi lancées dans une chorégraphie imaginée par des militantes d’Attac vendredi 24 janvier, peu avant 11 heures et le départ de la manif parisienne. Au son de “A cause de Macron” – et avec un jeu de jambes des plus coordonnés ! -, elles ont chanté et dansé joyeusement en lançant : “A cause de Macron (…) grandes perdantes nous serons, on crie révolution.” Les femmes vont en effet être particulièrement touchées par cette réforme des retraites si elle passe.
— À lire sur abonnes.lesinrocks.com/2020/01/24/actualite/societe/videos-a-cause-de-macron-la-geniale-choregraphie-feministe-contre-la-reforme-des-retraites/

Classé sous :actualité, luttes, politis Balisé avec :France, Macron, retraites

Finlande: vers une semaine de travail de quatre jours?

janvier 6, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sanna Marin, la jeune Première ministre finlandaise, aurait fait une proposition surprenante : une semaine de travail raccourcie. Quatre jours de six heures pour un même salaire.

Élue le décembre dernier, Sanna Marin s’attellerait désormais à l’agenda politique. En tête de celui-ci apparaît une proposition qui suscite l’enthousiasme des Finlandais : la semaine de travail de quatre jours ouvrables, de six heures chacun.

« Ce pourrait être la prochaine étape pour la Finlande », a avancé la jeune Première ministre Sanna Marin à l’occasion du 120ème anniversaire du SDP, le parti social-démocrate dont elle est la cheffe de file.

À Göteborg, en Suède voisine, la journée de six heures fonctionne déjà dans les maisons de repos et à l’hôpital municipal, sans modification du salaire des employés. Et les résultats sont satisfaisants : le personnel est plus heureux, en meilleure santé et plus productif. Ce climat serein a même entraîné une augmentation des recettes fiscales, selon le Huffington Post.

— À lire sur www.lavoixdunord.fr/689276/article/2020-01-04/finlande-vers-une-semaine-de-travail-de-quatre-jours

Cependant, le lendemain et dans la foulée de cet article de la Voix du Nord, les CheckNews de Libération ont remonté le fil de cette information et mis en évidence que

  • a) le discours prononcé par Sanna Marin à l’occasion du 120ème anniversaire du SDP remonte en août 2019 soit avant les élections qui l’ont portée au pouvoir ;
  • b) cette proposition ne fait pas partie du programme officiel du nouveau gouvernement finlandais, élu depuis le congrès (programme gouvernemental (disponible en anglais) publié le 10 décembre 2019).

Pour Libération, la non contextualisation et datation du congrès du 120ème anniversaire du SPD explique «l’emballement médiatique en Europe pour une proposition qui n’est pourtant pas au programme».

— À lire sur : https://www.liberation.fr/checknews/2020/01/07/la-premiere-ministre-finlandaise-a-t-elle-propose-la-semaine-de-travail-de-quatre-jours-et-des-journ_1771865?xtor=rss-450

Classé sous :luttes, monde, politis Balisé avec :Finlande

L’héritage de la génération 1989 en question

décembre 29, 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trente ans après la chute du « rideau de fer », se pose la question de l’héritage de la génération 1989 qui a contribué à faire tomber l’un des pires régimes du XX siècle.

Alexis Prokopiev, co-fondateur de l’association Russie-Libertés et co-auteur de Les autres visages de la Russie (Les Petits matins, 2015), nous offre un point de vue intéressant sur la situation à l’Est de l’Europe.

Il fait le point, trente ans après la chute du Mur et quinze ans après le grand élargissement aux pays d’Europe centrale et orientale. Il se pose inévitablement la question de l’héritage de cette génération 1989.

D’un côté,

La question peut sembler douloureuse lorsqu’on constate que les principes de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit et de respect des droits humains, placés au cœur même de la construction européenne, sont aujourd’hui menacées dans ces mêmes pays qui les ont fait triompher il y a trente ans.

S’il ne minimise pas le risque clair d’une violation grave de ces principes, il observe également qu’une nouvelle génération d’activistes accède aussi aux responsabilités politiques à l’exemple de Zuzana Čaputová, avocate qui a défendu les droits humains et l’écologie, et qui a déclaré, peu après son élection à la tête de la Slovaquie, être heureuse de son élection

« en n’ayant pas recours au populisme, en disant la vérité, en attirant l’attention et en gagnant la confiance sans rhétorique agressive ».

Et que

« c’est grâce à 1989 que nous jouissons de libertés qui nous paraissent aujourd’hui tout à fait naturelles, comme la liberté d’association, d’expression, le pluralisme politique »,

Alexis Prokopiev cite aussi Rafał Trzaskowski, le libéral élu maire de Varsovie en 2018, qui a récemment signé une déclaration pour combattre les discriminations contre les personnes LGBT dans sa ville, Zdeněk Hřib, membre du parti Pirate et maire de Prague, ou encore l’écologiste de centre-gauche Gergely Karácsony qui a remporté, le 13 octobre dernier, les élections à la mairie de Budapest en battant le candidat du parti de Viktor Orban.

Des figures politiques émergent ainsi à l’Est offrant des alternatives possibles au populisme. Mais cela reste encore fragile.

L’article : L’héritage de la génération 1989 en question | Revue Esprit

Crédit image : Photo de Marie Bellando-Mitjans sur Unsplash

Classé sous :luttes, monde, Opinions, Presse

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Image parEak K. de Pixabay

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