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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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Opinions

juillet 16, 2025 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Un ultimatum décoratif…

Telle est l’appréciation de Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité de Russie, à l’ultimatum fait le 14 juillet par Donald Trump à la Russie soit cinquante jours “pour faire preuve de bon sens” dans le dossier ukrainien, faute de quoi Moscou s’exposerait à des droits de douane de 100 % sur ses exportations vers les États-Unis. (Source : Courrier international)

Image réalisée avec ChatGPT en utilisant le prompt suivant : « merci de proposer une image de synthèse et caricaturale de la parole trumpienne ». Référence : https://chatgpt.com/s/m_6876d760f2648191b1fa28620ed47460

En reprenant les catégories de la théorie des actes de langage de John Austin (Quand dire, c’est faire), nous pouvons constater une démonétisation forte de la parole trumpienne et de son effet perlocutoire qui désigne « l’effet psychologique ressenti par le destinataire (confiance, peur, timidité, etc.)» ([Wikipedia[(https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_perlocutoire)). Autrement-dit, l’effet performatif de la parole trumpienne tend à devenir nulle.

Il n’en demeure pas moins que les trois prochaines années promettent d’être longues, très longues avec ad minima une intervention par jour sur son réseau Truth social.

Wikipedia :
La distinction entre illocutoire et perlocutoire provient de la théorie des actes de langage de John Austin, selon laquelle un acte performatif de langage (une promesse, un ordre, etc.) se divise en deux effets distincts : un effet illocutoire, qui consiste en la fonction performative de l’acte de langage au niveau conventionnel (je ne peux promettre, ou baptiser un bateau, que si certaines circonstances, ou normes conventionnelles sont réunies), et un effet perlocutoire,

Classé sous :actualité, monde, Opinions

juin 14, 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Partisanerie et polarisation sociale au Mexique | Le Devoir

Comment interpréter les élections au Mexique ? Dans cette tribune dans Le Devoir, Hugo Rangel Torrijo, enseignant à l’Université du Québec à Montréal et à l’université de Guadalajara, les analysent du point de vue de l’évolution démocratique et sociétale mexicaine, faute de quoi selon lui l’interprétation des résultats risque d’être superficielle.

Son premier constat porte sur l’accession d’une femme à la présidence, Claudia Sheinbaum. Avec 59,3 % des votes, son élection s’inscrit dans un mouvement plus large, celui de la représentation accrue des femmes en politique au Mexique. Avec un pourcentage de femmes députées en 2021 de 49,2 % (et de 50,8 % au Sénat), le Mexique dépasse ainsi la moyenne des pays nordiques européens qui s’établit à 40%.

Avec 35 millions de votes, Claudia Sheinbaum a le double de voix de la coalition de droite. Photo: Yuri Cortez Agence France-Presse.

Son deuxième constat réside dans une tradition républicaine remontant au mouvement de Reforma (1857-1860) qui a instauré un pays laïque. Dans ce contexte, il n’y a pas eu de questionnements sur le fait que le président actuel, Andrés Manuel López Obrador (AMLO), soit protestant presbytérien ou que la présidente élue, Claudia Sheinbaum, soit juive. Il faut noter cependant que la candidate de la coalition de droite, Xóchitl Gálvez, a fait appel à la foi chrétienne, sans que cela ne trouve d’écho en 2024 auprès d’un électorat, majoritairement catholique.

Son troisième est la polarisation extrême de la campagne, qui est aussi et surtout l’expression d’une société fortement divisée, plombée par de grandes et anciennes inégalités. Les intérêts des groupes et des partis, exacerbés par un climat d’affrontement, ont donné lieu à de nombreux incidents pendant la campagne électorale de 2024.

L’article : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/814849/idees-partisanerie-polarisation-sociale-mexique?)

Classé sous :actualité, luttes, monde, Opinions

octobre 10, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Donald Trump ou la haine des classes moyennes

François Busnel: «Diaboliser Trump, c’est refuser de voir le trumpisme dans nos sociétés» – Le Temps.

La culture de Trump, c’est la télévision. C’est le divertissement de masse érigé en culte parce qu’il permet de concilier les deux opposés de sa présidence: d’un côté, des classes pauvres biberonnées au complotisme et aux fake news, de l’autre, des riches pour lesquels on multiplie les cadeaux fiscaux, ce qui verrouille leur allégeance. La culture, c’est l’instrument de promotion des classes moyennes. Or Donald Trump hait les classes moyennes. Pour lui, tu es riche… ou rien.

Source : François Busnel: «Diaboliser Trump, c’est refuser de voir le trumpisme dans nos sociétés» – Le Temps

Classé sous :actualité, Opinions, politis

juillet 12, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Carl Watson : Etats-Unis l’abandon des classes populaires par la gauche

Vous écrivez aussi que les classes ouvrières ont été complètement abandonnées par les partis de gauche.

Oui, c’est d’ailleurs lié au blocage social dont on vient de parler. En Amérique, la gauche a perdu tout contact avec ce qu’elle était supposée être. Penser que grâce à l’accès aux techniques et aux outils numériques, les classes populaires vont pouvoir progresser est une illusion totale. Nous en sommes arrivés au stade où on assiste à la naissance de ce qu’on appelle la « classe créative » : ceux qui ont une culture technique et digitale, et qui sont en train, malgré cela, de devenir les nouveaux ouvriers. Et ils sont devenus les ennemis de la soi-disant gauche. Bien sûr que les politiciens et les gens qui font partie du monde culturel ont abandonné la classe ouvrière. C’est pour ça qu’on a eu Trump… Ce processus est à l’œuvre depuis plusieurs dizaines d’années, et il est en train de ruiner le monde. Ce que je peux dire sur Trump, c’est qu’il représente maintenant quelque chose de si terrible qu’il va peut-être réussir à redonner quelques arguments à la gauche. Peut-être…

Source : Carl Watson : « Sur la route », sans Kerouac – Entretien – Addict Culture

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mai 23, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Monique Pinçon-Charlot : « le Covid-19 est un “virus de classe” » | Les Inrocks

Vous craignez donc un recul de nos libertés individuelles et des droits et conditions de vie des travailleur·euses, notamment les plus précaires ?

Mais ce qui se passe en moment est déjà terrible ! Comme je l’ai dit à Là-bas si j’y suis, le Covid-19 est un « virus de classe » : les populations les plus aisées sont beaucoup moins touchées que les populations les plus pauvres. Le confinement s’est fait à géométrie variable avec, d’un côté, les intellectuels, les classes moyennes supérieures, et tous ceux qui ont accès au monde des nouvelles technologies, qui pouvaient avoir accès au télétravail – sans compter ceux qui ont pu partir à la campagne du fait de l’annonce du confinement faite suffisamment en avance -, et, de l’autre, les travailleurs les plus pauvres, dont la présence sur le lieu de travail, dans une grande promiscuité, était nécessaire. De la même manière, ces travailleurs ont dû utiliser les transports en commun, car souvent ils habitent très loin des centres-villes et des lieux d’emploi. C’est la même chose concernant le déconfinement, qui est également à géométrie variable selon les positions sociales.

Source Monique Pinçon-Charlot : “La désobéissance civile doit désormais être systématisée” | Les Inrocks

Classé sous :luttes, monde, Opinions

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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