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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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Opinions

juin 14, 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Partisanerie et polarisation sociale au Mexique | Le Devoir

Comment interpréter les élections au Mexique ? Dans cette tribune dans Le Devoir, Hugo Rangel Torrijo, enseignant à l’Université du Québec à Montréal et à l’université de Guadalajara, les analysent du point de vue de l’évolution démocratique et sociétale mexicaine, faute de quoi selon lui l’interprétation des résultats risque d’être superficielle.

Son premier constat porte sur l’accession d’une femme à la présidence, Claudia Sheinbaum. Avec 59,3 % des votes, son élection s’inscrit dans un mouvement plus large, celui de la représentation accrue des femmes en politique au Mexique. Avec un pourcentage de femmes députées en 2021 de 49,2 % (et de 50,8 % au Sénat), le Mexique dépasse ainsi la moyenne des pays nordiques européens qui s’établit à 40%.

Avec 35 millions de votes, Claudia Sheinbaum a le double de voix de la coalition de droite. Photo: Yuri Cortez Agence France-Presse.

Son deuxième constat réside dans une tradition républicaine remontant au mouvement de Reforma (1857-1860) qui a instauré un pays laïque. Dans ce contexte, il n’y a pas eu de questionnements sur le fait que le président actuel, Andrés Manuel López Obrador (AMLO), soit protestant presbytérien ou que la présidente élue, Claudia Sheinbaum, soit juive. Il faut noter cependant que la candidate de la coalition de droite, Xóchitl Gálvez, a fait appel à la foi chrétienne, sans que cela ne trouve d’écho en 2024 auprès d’un électorat, majoritairement catholique.

Son troisième est la polarisation extrême de la campagne, qui est aussi et surtout l’expression d’une société fortement divisée, plombée par de grandes et anciennes inégalités. Les intérêts des groupes et des partis, exacerbés par un climat d’affrontement, ont donné lieu à de nombreux incidents pendant la campagne électorale de 2024.

L’article : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/814849/idees-partisanerie-polarisation-sociale-mexique?)

Classé sous :actualité, luttes, monde, Opinions

octobre 10, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Donald Trump ou la haine des classes moyennes

François Busnel: «Diaboliser Trump, c’est refuser de voir le trumpisme dans nos sociétés» – Le Temps.

La culture de Trump, c’est la télévision. C’est le divertissement de masse érigé en culte parce qu’il permet de concilier les deux opposés de sa présidence: d’un côté, des classes pauvres biberonnées au complotisme et aux fake news, de l’autre, des riches pour lesquels on multiplie les cadeaux fiscaux, ce qui verrouille leur allégeance. La culture, c’est l’instrument de promotion des classes moyennes. Or Donald Trump hait les classes moyennes. Pour lui, tu es riche… ou rien.

Source : François Busnel: «Diaboliser Trump, c’est refuser de voir le trumpisme dans nos sociétés» – Le Temps

Classé sous :actualité, Opinions, politis

juillet 12, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Carl Watson : Etats-Unis l’abandon des classes populaires par la gauche

Vous écrivez aussi que les classes ouvrières ont été complètement abandonnées par les partis de gauche.

Oui, c’est d’ailleurs lié au blocage social dont on vient de parler. En Amérique, la gauche a perdu tout contact avec ce qu’elle était supposée être. Penser que grâce à l’accès aux techniques et aux outils numériques, les classes populaires vont pouvoir progresser est une illusion totale. Nous en sommes arrivés au stade où on assiste à la naissance de ce qu’on appelle la « classe créative » : ceux qui ont une culture technique et digitale, et qui sont en train, malgré cela, de devenir les nouveaux ouvriers. Et ils sont devenus les ennemis de la soi-disant gauche. Bien sûr que les politiciens et les gens qui font partie du monde culturel ont abandonné la classe ouvrière. C’est pour ça qu’on a eu Trump… Ce processus est à l’œuvre depuis plusieurs dizaines d’années, et il est en train de ruiner le monde. Ce que je peux dire sur Trump, c’est qu’il représente maintenant quelque chose de si terrible qu’il va peut-être réussir à redonner quelques arguments à la gauche. Peut-être…

Source : Carl Watson : « Sur la route », sans Kerouac – Entretien – Addict Culture

Classé sous :lecture, monde, Opinions

mai 23, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Monique Pinçon-Charlot : « le Covid-19 est un “virus de classe” » | Les Inrocks

Vous craignez donc un recul de nos libertés individuelles et des droits et conditions de vie des travailleur·euses, notamment les plus précaires ?

Mais ce qui se passe en moment est déjà terrible ! Comme je l’ai dit à Là-bas si j’y suis, le Covid-19 est un « virus de classe » : les populations les plus aisées sont beaucoup moins touchées que les populations les plus pauvres. Le confinement s’est fait à géométrie variable avec, d’un côté, les intellectuels, les classes moyennes supérieures, et tous ceux qui ont accès au monde des nouvelles technologies, qui pouvaient avoir accès au télétravail – sans compter ceux qui ont pu partir à la campagne du fait de l’annonce du confinement faite suffisamment en avance -, et, de l’autre, les travailleurs les plus pauvres, dont la présence sur le lieu de travail, dans une grande promiscuité, était nécessaire. De la même manière, ces travailleurs ont dû utiliser les transports en commun, car souvent ils habitent très loin des centres-villes et des lieux d’emploi. C’est la même chose concernant le déconfinement, qui est également à géométrie variable selon les positions sociales.

Source Monique Pinçon-Charlot : “La désobéissance civile doit désormais être systématisée” | Les Inrocks

Classé sous :luttes, monde, Opinions

avril 7, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Gouvernance algorithmique : le virage du virus.

Dans son dernier billet Du choc au stock : chronique d’une disruption virale, Olivier Ertzscheid propose une intéressante mis en perspective de l’algorithmique appliquée au monde politique à l’exemple de la situation actuelle.

On sait que le calcul, que l’algorithme, engendrera nécessairement des scénarios de l’ordre du bug, de la catastrophe – car ces scénarios sont inhérents à la possibilité exploratoire du calcul – et où l’on fait le choix de ne pas les voir en espérant qu’ils n’arriveront pas. Je vous renvoie ici aux propos de Gérard Berry (reformulés par mes soins), que je cite souvent :

« quand on « programme », on décide d’une liste d’instructions à effectuer mais il est impossible de tester toutes les itérations de cette liste d’instructions (c’est même un peu pour ça qu’on programme et qu’on s’appuie sur les capacités de calcul dont dispose la machine et dont, par définition, nous ne disposons pas). Dès lors l’algorithme va tester toutes les combinaisons et toutes les itérations possibles, parmi lesquelles se trouvent presque nécessairement certains « bugs ». Le « bug » est doncDans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc.Dans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc. en quelque sorte « naturel », presque impossible à éradiquer.« 

Gérard Berry

Dans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc.

Il en propose ensuite une modélisation qu’il qualifie lui-même de simpliste :

A méditer…

Source : Du choc au stock : chronique d’une disruption virale

Classé sous :lecture, monde, Opinions, politis

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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