Nellie Brière, conférencière et consultante en communications numériques et réseaux sociaux, observe que, grâce aux nouveaux outils et à l’intelligence artificielle, les partis politiques peuvent cibler des caractéristiques allant bien au-delà des tranches d’âge. « Les caractéristiques démographiques sont presque devenues un détail. Maintenant, on peut tenir compte de la localisation d’une personne, de ses champs d’intérêt, du genre de médias qu’elle consomme, de ses activités préférées, des gens qui l’influencent ou des mots clefs qui l’accrochent ».
— À lire sur www.ledevoir.com/politique/canada/562855/faire-campagne-a-l-ere-d-instagram
actualité
Les mots qui tuent | Libération
Depuis l’épisode mouvementé et controversé des perquisitions visant LFI il y a un an, Jean-Luc Mélenchon dénonce un «procès politique» et une instrumentalisation de la justice pour nuire à sa personne et son mouvement. Le registre était déjà très dur. Mais ce n’était rien par rapport à ce qui vient. Dans une interview au JDD hier, à quatre jours de l’ouverture de son procès, le leader Insoumis poursuit son offensive médiatique avant la guerre juridique, et monte encore d’un ton. «Ce n’est ni du droit ni de la justice. C’est juste une exécution politique. […] C’est une mise en scène, qui précède un meurtre politique», flingue-t-il, s’estimant «condamné d’avance». Ça tire à balles réelles.

Pas sûr ici que la meilleure défense soit l’attaque… Libération n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler les propos de Mélanchon tenus à l’égard de François Fillon lors de la Présidentielle:
«Quand on n’est pas content de la justice, faut changer les lois, pas mettre en cause les juges. On peut changer la loi et les juges appliquent la loi au nom du peuple français».
Quand Jean-Luc Mélenchon ne voulait pas juger les juges | Libération
La corruption de la… météo
Le secrétaire du Commerce Wilbur Ross se trouvait en Grèce, où il assistait à des rencontres officielles, lorsqu’il a appelé le directeur intérimaire de l’Administration nationale océanique et atmosphérique (NOAA), vendredi matin. Selon trois sources anonymes citées par le New York Times, il a demandé à son interlocuteur, Neil Jacobs, de modifier la déclaration de son agence selon laquelle Donald Trump s’était trompé en affirmant que l’ouragan Dorian allait frapper l’Alabama plus durement que prévu. La NOAA, faut-il préciser, relève du département du Commerce. Plus tard en soirée, la NOAA a émis un communiqué inhabituel donnant ni plus ni moins raison au président concernant la trajectoire de l’ouragan.
Source : La corruption de la… météo
En Andalousie, plongée dans l’enfer des serres de la tomate bio | Le Monde
Campohermoso (Espagne), trois fois la superficie de Paris consacré exclusivement à la culture intensive de fruits et légumes. Des serres, seulement des serres. Un dédale de kilomètres de serres, toutes en plastique. Une marée blanche qui dévore la côte, engloutit les villes et grignote inexorablement la montagne. Sous les serres d’Almeria, la production été comme hiver d’aliments bio se fait au prix d’une surexploitation des ressources humaines et naturelles.
Cette seule image accompagnant l’article du journal Le Monde en dit déjà beaucoup…
La suite de l’article (réservé aux abonnés) : En Andalousie, plongée dans l’enfer des serres de la tomate bio | Le Monde
Toni Morrison (1931 – 2019) et le racisme
«La fonction, la très sérieuse fonction du racisme, est la distraction. Il vous empêche de faire votre travail. Il vous pousse à expliquer, encore et toujours, votre raison d’être. Quelqu’un dit que vous n’avez pas de langue, alors vous passez 20 ans à prouver que vous en avez. Quelqu’un dit que votre tête n’est pas correctement formée, alors vous avez des scientifiques qui travaillent pour démontrer le contraire. Quelqu’un dit que vous n’avez pas d’art, alors vous ressortez tout cela. Quelqu’un dit que vous n’avez pas de royaumes, alors vous ressortez tout cela. Rien de tout cela n’est nécessaire. Ils auront toujours à redire.»
— Toni Morrison, écrivaine américaine et récipiendaire du prix Nobel de littérature, s’exprimant en mai 1975 sur le racisme. L’auteure de Beloved, Song of Solomon et Sula avait 88 ans.
Source : La citation du jour | Le blogue de Richard Hétu
Crédit image : Angela Radulescu • CC BY-SA 2.0