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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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septembre 10, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Covid-19 : 190 000 Américains sont morts parce que Trump a menti

Trump savait.

Il savait et il a menti. De nouveaux enregistrements audio révèlent que le président savait dès le mois de mars que le virus se transmettait par voie aérienne, qu’il était contagieux et bien “plus mortel” que la grippe.

Or il a déclaré aux Américains que le Covid-19 était une “petite grippe” et qu’il allait disparaître. Il n’était pas seulement mal préparé pour gérer une crise. Il n’était pas seulement incompétent. Il n’était même pas sous-informé. Il était au courant de la gravité de la situation et il a tout fait pour la minimiser. Trump savait.

Il savait et il a menti. De nouveaux enregistrements audio révèlent que le président savait dès le mois de mars que le virus se transmettait par voie aérienne, qu’il était contagieux et bien “plus mortel” que la grippe.

Or il a déclaré aux Américains que le Covid-19 était une “petite grippe” et qu’il allait disparaître. Il n’était pas seulement mal préparé pour gérer une crise. Il n’était pas seulement incompétent. Il n’était même pas sous-informé. Il était au courant de la gravité de la situation et il a tout fait pour la minimiser.

Si nous le savons, c’est parce qu’il l’a reconnu devant Bob Woodward, le journaliste d’investigation qui a contribué à révéler l’affaire du Watergate, à l’origine de la démission du président Nixon en 1974. Donc, en plus, il est idiot.

Source : Covid-19 : 190 000 Américains sont morts parce que Trump a menti | Los Angeles Times & Courrier International

Classé sous :actualité, politis, Presse

avril 7, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Gouvernance algorithmique : le virage du virus.

Dans son dernier billet Du choc au stock : chronique d’une disruption virale, Olivier Ertzscheid propose une intéressante mis en perspective de l’algorithmique appliquée au monde politique à l’exemple de la situation actuelle.

On sait que le calcul, que l’algorithme, engendrera nécessairement des scénarios de l’ordre du bug, de la catastrophe – car ces scénarios sont inhérents à la possibilité exploratoire du calcul – et où l’on fait le choix de ne pas les voir en espérant qu’ils n’arriveront pas. Je vous renvoie ici aux propos de Gérard Berry (reformulés par mes soins), que je cite souvent :

« quand on « programme », on décide d’une liste d’instructions à effectuer mais il est impossible de tester toutes les itérations de cette liste d’instructions (c’est même un peu pour ça qu’on programme et qu’on s’appuie sur les capacités de calcul dont dispose la machine et dont, par définition, nous ne disposons pas). Dès lors l’algorithme va tester toutes les combinaisons et toutes les itérations possibles, parmi lesquelles se trouvent presque nécessairement certains « bugs ». Le « bug » est doncDans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc.Dans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc. en quelque sorte « naturel », presque impossible à éradiquer.« 

Gérard Berry

Dans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc.

Il en propose ensuite une modélisation qu’il qualifie lui-même de simpliste :

A méditer…

Source : Du choc au stock : chronique d’une disruption virale

Classé sous :lecture, monde, Opinions, politis

janvier 24, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour Aung San Suu Kyi, la chute continue

La Cour internationale de justice de La Haye, la plus haute juridiction des Nations unies, a sommé la Birmanie, le 23 janvier, de tout mettre en œuvre pour empêcher un génocide contre la minorité des Rohingyas. Un camouflet pour celle qui s’était posée en avocate de l’armée et du pouvoir birmans.
Aung San Suu Kyi a, pendant longtemps, incarné la lutte contre l’oppression. Mais voilà plusieurs mois déjà qu’elle n’est plus en odeur de sainteté auprès de l’opinion internationale. En ordonnant à l’unanimité le 23 janvier à la Birmanie de prendre des mesures pour empêcher un éventuel génocide contre les Rohingyas, la Cour internationale de justice (CIJ) a officiellement validé la perte de son statut d’icône de la démocratie.

— À lire sur www.courrierinternational.com/dessin/le-dessin-du-jour-pour-aung-san-suu-kyi-la-chute-continue

Classé sous :actualité, politis, Presse

janvier 24, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

[Vidéos] “A cause de Macron” : la géniale chorégraphie féministe contre la réforme des retraites – Les Inrocks

Des dizaines de femmes ont dansé contre la réforme des retraites, Gare de l’Est à Paris, vendredi 24 janvier.
Vendredi 24 janvier marque le 51e jour de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites portée par le gouvernement d’Emmanuel Macron.

[A CAUSE DE MACRON✊🏼]

Action de soutien aux cheminot.e.s dans la Gare de l’Est avant de partir en manif’ sauvage ! 📣#greve24janvier pic.twitter.com/7n3gHRIhjx

— Attac France (@attac_fr) January 24, 2020

Gare de l’Est, à Paris, plusieurs dizaines de femmes se sont ainsi lancées dans une chorégraphie imaginée par des militantes d’Attac vendredi 24 janvier, peu avant 11 heures et le départ de la manif parisienne. Au son de “A cause de Macron” – et avec un jeu de jambes des plus coordonnés ! -, elles ont chanté et dansé joyeusement en lançant : “A cause de Macron (…) grandes perdantes nous serons, on crie révolution.” Les femmes vont en effet être particulièrement touchées par cette réforme des retraites si elle passe.
— À lire sur abonnes.lesinrocks.com/2020/01/24/actualite/societe/videos-a-cause-de-macron-la-geniale-choregraphie-feministe-contre-la-reforme-des-retraites/

Classé sous :actualité, luttes, politis Balisé avec :France, Macron, retraites

janvier 6, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Finlande: vers une semaine de travail de quatre jours?

Sanna Marin, la jeune Première ministre finlandaise, aurait fait une proposition surprenante : une semaine de travail raccourcie. Quatre jours de six heures pour un même salaire.

Élue le décembre dernier, Sanna Marin s’attellerait désormais à l’agenda politique. En tête de celui-ci apparaît une proposition qui suscite l’enthousiasme des Finlandais : la semaine de travail de quatre jours ouvrables, de six heures chacun.

« Ce pourrait être la prochaine étape pour la Finlande », a avancé la jeune Première ministre Sanna Marin à l’occasion du 120ème anniversaire du SDP, le parti social-démocrate dont elle est la cheffe de file.

À Göteborg, en Suède voisine, la journée de six heures fonctionne déjà dans les maisons de repos et à l’hôpital municipal, sans modification du salaire des employés. Et les résultats sont satisfaisants : le personnel est plus heureux, en meilleure santé et plus productif. Ce climat serein a même entraîné une augmentation des recettes fiscales, selon le Huffington Post.

— À lire sur www.lavoixdunord.fr/689276/article/2020-01-04/finlande-vers-une-semaine-de-travail-de-quatre-jours

Cependant, le lendemain et dans la foulée de cet article de la Voix du Nord, les CheckNews de Libération ont remonté le fil de cette information et mis en évidence que

  • a) le discours prononcé par Sanna Marin à l’occasion du 120ème anniversaire du SDP remonte en août 2019 soit avant les élections qui l’ont portée au pouvoir ;
  • b) cette proposition ne fait pas partie du programme officiel du nouveau gouvernement finlandais, élu depuis le congrès (programme gouvernemental (disponible en anglais) publié le 10 décembre 2019).

Pour Libération, la non contextualisation et datation du congrès du 120ème anniversaire du SPD explique «l’emballement médiatique en Europe pour une proposition qui n’est pourtant pas au programme».

— À lire sur : https://www.liberation.fr/checknews/2020/01/07/la-premiere-ministre-finlandaise-a-t-elle-propose-la-semaine-de-travail-de-quatre-jours-et-des-journ_1771865?xtor=rss-450

Classé sous :luttes, monde, politis Balisé avec :Finlande

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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