Dans son dernier billet Du choc au stock : chronique d’une disruption virale, Olivier Ertzscheid propose une intéressante mis en perspective de l’algorithmique appliquée au monde politique à l’exemple de la situation actuelle.
On sait que le calcul, que l’algorithme, engendrera nécessairement des scénarios de l’ordre du bug, de la catastrophe – car ces scénarios sont inhérents à la possibilité exploratoire du calcul – et où l’on fait le choix de ne pas les voir en espérant qu’ils n’arriveront pas. Je vous renvoie ici aux propos de Gérard Berry (reformulés par mes soins), que je cite souvent :
Dans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc.
Il en propose ensuite une modélisation qu’il qualifie lui-même de simpliste :
A méditer…
Source : Du choc au stock : chronique d’une disruption virale
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