Le printemps électoral vaudois a un peu d’avance sur le printemps météorologique. C’est ainsi que depuis hier Cesla Amarelle, Nuria Gorrite et Pierre-Yves Maillard ont fleuri les rues de La Tour-de-Peilz.
Merci aux camarades du PS La Tour-de-Peilz qui, comme dans d’autres endroits dans le canton, ont installé ces affiches. Sans nos militants, le Parti socialiste ne serait rien.
De bien belles affiches au service de candidat-e-s de valeur.
La campagne s’annonce passionnante.
A bientôt sur nos stands, dans les rues ou à la gare de La Tour-de-Peilz.
Suisse
Le non à la RIE III sanctionne la droite "arrogante et clientéliste", juge Christian Levrat – RTS.ch
Le net rejet de la réforme de l’imposition des entreprises (RIE III) marque un tournant dans la législature, estime le président du PS Suisse Christian Levrat, qui demande à la majorité de droite de « tirer les leçons » de ce vote.
Un très bon week-end pour le PS avec les résultats des trois votations fédérales et le résultat de la votation dans le canton de Vaud sur la LPPPL.
Source : Le non à la RIE III sanctionne la droite « arrogante et clientéliste », juge Christian Levrat
« Société du travail », triste tropisme
Après la Suisse et l'initiative sur le revenu universel, le débat s'est incarné dans la présidentielle française avec Benoît Hamon. Ce débat à le mérite de poser la question de la place et de la valeur du travail dans nos sociétés. Voici un extrait d'un article publié sur The Conversation et dû la plume de Xavier Philippe, enseignant-chercheur en sociologie du travail et gestion des ressources humaines.
Travailler sans le savoir, travailler sans le vouloir
On pourrait prendre au mot les arguments sur la « société du travail ». Le revenu universel va créer une société d’assistés. Le seul remède c’est de travailler plus gagner plus. Slogan ancien maintenant éculé mais recyclé à l’infini. Allez, chiche. Sauf que ce supplément de travail ne vous rapportera pas automatiquement un revenu. Par exemple, vous, lecteur(s) qui lisez ces lignes, vous ne le savez peut-être pas, mais vous êtes en ce moment même en train de fournir un travail. Qui va en plus créer de la richesse. Mais qui ne vous rapportera aucune rémunération immédiate. L’apparition du digital labor, implique que toute activité numérique entraîne une production de données qui sera à court ou à moyen terme génératrice d’un revenu pour ceux qui vont la collecter et non ceux qui en sont à l’origine1
Ainsi, quoi que vous pensiez de cette tribune, que vous la partagiez ou non sur un ou plusieurs réseaux sociaux et quoi que l’auteur de ces lignes vous incite à faire en la matière (soyez chics), vous produisez une donnée qui permettra à la fois d’alimenter des bases gigantesques mais également d’orienter les contenus qui vous seront proposés ultérieurement. Vous venez donc de travailler sans le savoir et peut-être même sans le vouloir. (…) Le travail ça doit se payer. Sauf que celui qui produit n’est pas nécessairement celui qui reçoit.
Le travail échappe largement maintenant à la sphère productive. Sauf que cette dernière est la seule valorisée socialement et politiquement. Il est donc nécessaire de changer de paradigme et de considérer que le travail n’est pas que le labeur, qui plus est celui qui correspond à un salaire. La « société du travail » n’existe pas car le travail c’est la société. Tout est donc travail. Le salarié, l’entrepreneur, mais aussi l’artiste, le retraité, le chômeur, l’étudiant, le bénévole, le militant, et même l’oisif, tous travaillent.
Mais pour certains, ce travail est socialement invisible, ou au mieux peu valorisé car considéré comme improductif, voire honteux. Réduire le temps de travail, instaurer un revenu universel, taxer les “robots”, sont de bonnes idées car elles permettent l’extension du domaine du travail. Emile Durkheim l’avait déjà compris, on ne peut pas séparer la société idéale de la société réelle. Vaste programme. On se met au travail ?
Lire l'article : « Société du travail », triste tropisme
Source image : « Work in progress ». Jonas Bengtsson/Flickr, CC BY
- Concernant le "digital labor", je me permets de vous renvoyer à mon billet précédent "Les codeurs sont les ouvriers du XIXe siècle" (https://www.politis.ch/carnets/2017/02/10/les-codeurs-sont-les-ouvriers-du-xxie-siecle-slatefr/) ↩
Chambres fédérales : Cesla Amarelle mène le bal sur l'Europe | La Liberté (16.01.2016)
Deux jours après la désignation de Cesla Amarelle par le Parti socialiste vaudois, le journal La Liberté, dans son édition de ce lundi,consacré un article à la première année de législature des Chambres fédérales et s'interroge sur le glissement à droite du Parlement. Parmi les parlementaires fédéraux déterminants dans la construction d'alliance, Cesla Amarelle se distingue concernant le dossier de l'immigration.
L'introduction en première page du dossier :
Les partis bourgeois ont la majorité au parlement fédéral, mais restent divisés sur plusieurs dossiers
Un glissement à droite tout relatif
BILAN Les groupes UDC et PLR disposent de la majorité absolue au Conseil national, depuis les dernières élections du 18 octobre 2015. Qualifié de «séisme», ce basculement ne se reflète pourtant pas systématiquement dans l’élaboration des lois.
CLIVAGE L’examen de quatre dossiers importants – la fiscalité des entreprises, l’énergie, les retraites et l’immigration – tempère les réalités arithmétiques. Les partis bourgeois se retrouvent souvent opposés les uns aux autres, nouant des alliances avec la gauche.
PORTRAITS Des parlementaires jouent un rôle déterminant pour former des alliances entre partis. Cesla Amarelle, Konrad Graber, Jean-François Steiert et Jacques Bourgeois se sont ainsi distingués pour leur activisme sur ces quatre dossiers emblématiques.
L'encadré en page 3 : CESLA AMARELLE MÈNE LE BAL SUR L’EUROPE
En tant que rapporteuse de la Commission des institutions politiques, la socialiste vaudoise a mené les discussions du Conseil national sur la révision de la loi sur les étrangers qui a introduit une forme de préférence indigène «light». Tout au long des débats, elle a fait usage de ses compétences de professeure de droit pour se livrer à un cours de droit constitutionnel à l’intention de l’UDC qui critiquait cette forme de mise en oeuvre de son initiative contre l’immigration de masse. Son argument: les initiants n’ont pas le monopole de l’interprétation; il convient de se livrer à une approche d’ensemble de la Constitution tenant compte de la concordance entre les différents articles. CIM
Keystone
La preuve par l'acte de sa capacité à construire des compromis dynamiques avec la droite.
Source : La Liberte
14 janvier – Le triomphe des militant-e-s socialistes vaudois
Quel beau samedi après-midi à Clarens ! Cesla Amarelle a été désignée au premier tour et à 58% des voix par les délégués du Congrès du Parti socialiste vaudois.
Je n’avais jamais assisté à un Congrès d’une telle ampleur sur sol vaudois avec ses presque 500 délégués et à une telle manifestation de vitalité de notre parti.
Jeudi passé, un article du journal 24Heures donnait un aperçu qui se voulait moins rassembleur de la campagne interne :
Comme l’ont été Pierre-Yves Maillard en 2004 puis Nuria Gorrite en 2012, Cesla Amarelle se profile comme la candidate naturelle des socialistes. Or, la partie s’annonce plus compliquée que prévu. L’Yverdonnoise pourrait ne pas être choisie samedi lors du congrès d’investiture. Des manœuvres agitent les hautes sphères du parti. A bas bruit, elles semblent viser davantage à contrer Cesla Amarelle qu’à promouvoir une autre personnalité. Ce constat découle d’observations d’élus de gauche comme de droite. http://www.24heures.ch/vaud-regions/roses-hesitent-presenter-vraie-star/story/29172365
Les militant-e-s de ce parti dont je suis fier ont donné une toute autre image de l’engagement et des valeurs socialistes qui consistent à faire campagne pour et non contre quelqu’un. Que ceux qui n’ont pas respecté ces principes aient été désavoués est une excellente chose pour notre parti et la campagne qui s’annonce. Le résultat est net et sans bavure. Il honore la candidate, notre parti et nos militant-e-s.
Je salue les trois candidates à la candidature. J’ai eu le privilège d’assister à trois de leurs prestations devant les camarades des sections ou régionales. Toutes trois ont donné une excellente image du parti par leurs talents respectifs, leur attitudes respectueuses l’une envers l’autre et leur fairplay.
Tant Fabienne que Roxanne peuvent être fières d’elles-mêmes. Chères Fabienne et Roxanne ne prenez surtout pas votre résultat de samedi comme un désaveu de votre personne, de vos convictions ou de votre travail. Un immense merci pour votre engagement au service de notre parti et des citoyens de ce canton. Je me réjouis de chaque occasion future de vous côtoyer et plus particulièrement dans la campagne qui s’annonce.
Que rien ne soit venu déstabiliser Cesla Amarelle durant ces trois mois de campagne interne, qu’elle ait su garder une attitude positive et souriante ainsi qu’un discours clair et motivant donne un bon aperçu de la valeur de notre candidate et de sa stature de femme d’Etat.
Chapeau et respect, chère Cesla. Avec toi, le ticket socialiste et vert a fière allure. Il est motivant et mobilisateur pour tous nos militant-e-s. Ce ne sera que du bonheur que de faire campagne à tes côtés ainsi qu’aux côtés de Nuria, Pierre-Yves et Béatrice.
Depuis hier, j’en suis désormais convaincu : la campagne certes sera difficile, mais elle sera belle et couronnée de succès.