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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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A méditer : L’Europe politique en danger de mort

juillet 12, 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le psycho-drame grec des derniers jours, épilogue de quatre années de tragédie aux torts largement partagés, il se rejoue le même sujet : réponse politique ou réponse comptable ?

François Hollande a eu raison – mieux vaut tard que jamais – de choisir la réponse politique et de la porter haut et fort, au risque d’un sérieux hiatus avec l’Allemagne.

Si les dirigeants européens n’étaient pas capables, dans les prochains jours, heures peut-être, de choisir une réponse politique au problème posé par la Grèce, en y ajoutant toutes les garanties nécessaires pour que les questions économiques et financières trouvent des réponses crédibles et humaines, alors cette Europe aura tourné le dos à sa propre histoire.

Et ils auront pris le risque de voir monter, au-delà de tout ce que nous connaissons aujourd’hui, les forces populistes et nationalistes qui n’attendent que ça ; avec tous les risques que cela comporte.
– Source : Rue89

 

Classé sous :monde, Opinions, politis

Lecture : L'Allemagne, le nouveau problème de l'Europe

juillet 12, 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour Mediapart, l’intransigeance dogmatique et la brutalité inédite de l’Allemagne envers le gouvernement grec marquent une rupture historique dans le projet européen.

Le grand naufrage européen lié à la crise grecque a produit une révélation. Et cette révélation est largement due au premier ministre grec Alexis Tsipras comme à son ancien ministre des finances Yanis Varoufakis. En remettant, l’un et l’autre, des enjeux clairement politiques au cœur de la technocratie bruxelloise, en jouant la transparence et en brisant les scandaleux huis clos des réunions de l’Eurogroupe, les responsables grecs ont fait surgir au grand jour un inquiétant et nouveau problème : le cas allemand.
L’intransigeance obstinée de l’Allemagne tout au long de cette crise, son entêtement dogmatique à bouter hors de l’euro la Grèce sont désormais compréhensibles par tous. Là où quelques observateurs, experts et politiques en étaient persuadés de longue date, ce sont désormais toutes les opinions publiques européennes qui ont sous les yeux cette nouvelle Allemagne. C’est une donnée politique radicalement neuve. Fort de son statut de première puissance économique de la zone euro, l’Allemagne revendique désormais d’en fixer les règles du jeu et d’imposer, comme l’écrit Varoufakis, « son modèle d’Eurozone disciplinaire » (lire ici le texte de l’ancien ministre grec).

Le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem (de dos) et le Grec Yanis Varoufakis, en février à Athènes.
Le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem (de dos) et le Grec Yanis Varoufakis, en février à Athènes. © Reuters.

L’article : http://www.mediapart.fr/journal/international/120715/lallemagne-le-nouveau-probleme-de-leurope

Classé sous :actualité, lecture, monde, politis, Presse

Grèce : le soutien inattendu de Barack Obama à Alexis Tsipras | Le Point

juillet 5, 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

“On ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression”, a déclaré le président Obama, dans une interview diffusée dimanche sur CNN, alors que le nouveau gouvernement grec inquiète ses créanciers en affirmant vouloir renégocier sa dette. “À un moment donné, il faut une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes”, a-t-il poursuivi. Le président américain a reconnu que la Grèce avait “un terrible besoin” de réformes mais qu'”il est très difficile d’initier ces changements si le niveau de vie des gens a chuté de 25 %. À la longue, le système politique, la société ne peut pas le supporter”.
[…]
Le président américain a ajouté qu’il espérait que la Grèce resterait dans la zone euro, mais que cela demanderait “des compromis de tous les côtés”. Barack Obama s’est de manière générale montré inquiet du faible taux de croissance en Europe. “La prudence fiscale est nécessaire, les réformes structurelles sont nécessaires dans beaucoup de ces pays, mais ce que nous avons appris de notre expérience aux États-Unis, c’est que la meilleure façon de réduire les déficits et de restaurer la solidité fiscale, c’est de faire de la croissance”, a-t-il déclaré. “Quand vous avez une économie qui est en chute libre, il faut qu’il y ait une stratégie de croissance, et pas seulement des efforts pour pressurer de plus en plus une population qui souffre de plus en plus”, selon le président américain.

– via Le Point

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Deux Nobel d’économie au secours de Tsípras | Libération

juin 30, 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, devant le Parlement, le 16 juin. (Photo Louisa Gouliamaki. AFP)
Le Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, devant le Parlement, le 16 juin. (Photo Louisa Gouliamaki. AFP)

VU SUR LE WEB. Contre la majorité des économistes classiques, Joseph Stiglitz et Paul Krugman, chacun de leur côté, prennent la défense du Premier ministre grec qui a choisi de procéder à un référendum. Extrait.

«Si un «oui» signifierait une dépression presque sans fin, peut-être un pays appauvri, un «non ouvrirait au moins la possibilité» au pays, «avec sa forte tradition démocratique, de saisir son destin dans ses propres mains», explique Stiglitz. Les Grecs pourraient gagner «la possibilité de se forger un avenir, peut-être pas aussi prospère que par le passé, mais qui serait bien plus rempli d’espoir que la torture déraisonnable du présent». L’ex-économiste en chef de la Banque mondiale l’a toujours martelé : l’austérité conduit au désastre. Aucune économie n’est jamais revenue à la prospérité avec des mesures de rigueur excessives. Et le plan des institutions du FMI, de la BCE et de l’UE pour sortir la Grèce de la crise n’est rien d’autre qu’un nouveau passeport pour renouer avec la Grande Dépression des années 30.»

Source : Deux Nobel d’économie au secours de Tsípras – Libération

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Humour noir : Tsipras est un voyou communiste | Causeur

juin 30, 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire


On a beau s’y attendre, cela pique toujours un peu les yeux: le traitement de l’affaire grecque par la presse de ce week-end relève dans son immense majorité du parti-pris le plus éhonté. Illustration de la part de Causeur. Morceaux choisis.

«De même, il a paru au JDD  utile de s’indigner du passé de Tsipras mais bizarrement il ne s’est pas intéressé au passé des autres protagonistes de cette histoire : pourquoi ne pas signaler par exemple, par souci d’équité, que Mme Lagarde, présidente du FMI qui brigue un deuxième mandat, est mise en examen depuis août 2014 dans l’affaire de l’arbitrage entre Tapie et le Crédit Lyonnais alors qu’elle était ministre des Finances, pourquoi ne pas rappeler que Jean-Claude Junker, président de la Commission Européenne, est l’ancien Premier ministre du Luxembourg qui a fermé les yeux sur le paradis fiscal qu’était son pays  et connaissait forcément les accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales – dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa – passés entre 2002 et 2010 comme l’ont révélé près de quarante médias internationaux.
[…] Quant à Mario Draghi, président de la BCE, pourquoi le JDD ne rappelle-t-il pas aussi que c’est un ancien de chez Goldman Sachs, vous savez, la banque à l’origine de la crise des  subprimes de 2008 et surtout, pour ce qui nous intéresse, la banque qui conseilla à la Grèce l’utilisation de produits financiers dérivés pour masquer ses déficits. Bref, aujourd’hui, quand nos chers médias reprennent complaisamment l’image d’une Grèce shootée aux emprunts comme la dernière des droguées, pourquoi ne précise-t-on pas, à l’occasion, que c’est son ancien dealer qui est chargé de la cure de désintox ?»

Mais qu’avait donc fait Tsipras, ce rouge sectaire et premier ministre grec, pour mériter une telle haine froide de la part de nos médias ?

«Tsipras a juste dit qu’il allait soumettre à referendum les propositions des « Européens » […].  C’est affreux, un communiste qui demande au peuple son avis !»

Comme le dit Causeur, on va finir «par croire que l’« Europe » veut surtout faire un exemple, parce qu’il s’agit d’un gouvernement de gauche et qu’il faut montrer aux autres (Podemos, par exemple) ce qui arrive quand on ne courbe plus assez l’échine…»
A lire : Tsipras est un voyou communiste | Causeur

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