Dans le psycho-drame grec des derniers jours, épilogue de quatre années de tragédie aux torts largement partagés, il se rejoue le même sujet : réponse politique ou réponse comptable ?
François Hollande a eu raison – mieux vaut tard que jamais – de choisir la réponse politique et de la porter haut et fort, au risque d’un sérieux hiatus avec l’Allemagne.
Si les dirigeants européens n’étaient pas capables, dans les prochains jours, heures peut-être, de choisir une réponse politique au problème posé par la Grèce, en y ajoutant toutes les garanties nécessaires pour que les questions économiques et financières trouvent des réponses crédibles et humaines, alors cette Europe aura tourné le dos à sa propre histoire.
Et ils auront pris le risque de voir monter, au-delà de tout ce que nous connaissons aujourd’hui, les forces populistes et nationalistes qui n’attendent que ça ; avec tous les risques que cela comporte.
– Source : Rue89
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