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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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monde

décembre 24, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Rester ou partir : l'exemple d'Angela Merkel

Ils sont nombreux à considérer Angela Merkel, la présidente de la CDU, comme « le maillon fort » de l’Europe, la nouvelle tête de gondole de la démocratie et du monde libre. Sa longévité et la stabilité de sa majorité, ainsi que sa popularité sont mises en avant pour expliquer la prouesse de la chancelière, dernier rempart face à la barbarie. Dans l’édition du 5 décembre 2016 de The Conversation France, Jérôme Vaillant revient ainsi sur la candidature d’Angela Merkel à sa propre succession pour comprendre les tenants et les aboutissants de sa candidature, mais sans jamais poser la question de savoir pourquoi la chancelière ne choisit pas de partir.

Cependant pour Alexandre Faure :

Si Angela Merkel reste, c’est qu’elle arrive à maintenir vivante la coalition réunissant trois partis (CSU-CDU-SPD). Or celle-ci ne porte pas de projet, elle est le fruit d’une conjoncture politique et partisane dans laquelle la gauche gouvernementale s’étouffe suite au départ de Gerhard Schröder, et dans l’impossibilité de lui trouver un successeur.

Mais si certain considère la chancelière comme un rempart au populisme en Allemagne et en Europe, Alexandre Faure considère qu’Angela Merkel a une forte responsabilité dans le désenchantement politique actuel :

  • Enfin, ce qui est le plus étonnant en lisant les articles des médias, c’est l’absence de questionnement sur le rôle et la place de la chancelière dans le désenchantement politique et dans les difficultés que connaît l’Europe. Pourtant, la corrélation entre les crises à répétition au sein de l’UE et son mandat est criante. Merkel a-t-elle sauvé l’Europe en gardant la Grèce à bord ou a-t-elle uniquement protégé les finances allemandes ? A-t-elle proposé un véritable projet européen ou réagit-elle aux multiples maux qui nous touchent ? A-t-elle préparé l’avenir ou nourrit-elle une ambition personnelle et nationaliste ? Dans quel état sera la démocratie allemande et européenne à la fin de son règne ?

Au final, «sans concurrent politique, avec le SPD en guise d’épouvantail, le système Merkel ne peut connaître qu’une fin tragique.»

L’article : Rester ou partir, la longévité comme renoncement au politique
Crédit photographique : Photo de famille du G7, en juin 2015. Metropolico.org/Flickr, CC BY-SA

Classé sous :monde, politis

décembre 21, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les fréquentations douteuses d’un conseiller de Trump

Le général à la retraite Michael Flynn, dont le penchant pour les théories de complot est bien connu, a rencontré récemment à New York le politicien autrichien Heinz-Christian Strache, ex-militant néo-nazi devenu en 2005 président d’un parti d’extrême-droite.
Cette rencontre interroge Richard Hétu, correspondant du journal La Presse à New York :

Mais pourquoi Flynn a-t-il accepté de rencontrer Strache, qui compte parmi ses alliés européens non seulement Poutine mais également Marine Le Pen et Frauke Petry, la pasionara de l’Alternative pour l’Allemagne, un autre parti d’extrême-droite?
Dès que nous aurons une réponse à cette question, nous reviendrons sur le sujet. En attendant, faut-il s’attendre à une rencontre prochaine entre Flynn et Le Pen?

Effectivement, la réponse à ces questions nous intéresse sur la tonalité effective de la présidence qui s’annonce.
L’article : Les fréquentations douteuses d’un conseiller de Trump|Richard Hétu

Classé sous :actualité, monde

décembre 17, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Donald Trump renonce à construire en Irlande un mur contre la montée des eaux

L’homme d’affaires Donald Trump possède un complexe hôtelier et un golf dans un village irlandais. Pour protéger ses installations de l’érosion liée au changement climatique, il projetait la construction d’un mur colossal. Les opposants ont rendu la cause internationale. Le groupe Trump a reculé. Ou quand la mobilisation citoyenne paie et donne espoir.

La plage de Doughmore et, à l’arrière-plan, le complexe hôtelier du Trump International Golf Course.
Le « mur de Trump » ne défigurera pas la plage de Doughmore, sur la côte ouest de l’Irlande. Surfeurs et amoureux de la nature se réjouissent. Avec 2,8 km de long, 5 m de haut, 200.000 tonnes de pierre, pour un coût de 10 millions d’euros, l’ouvrage devait protéger le golf du milliardaire étasunien de l’érosion provoquée par les tempêtes atlantiques. Mais, le 6 décembre, le directeur du Trump International Golf Course annonçait l’abandon du projet, arguant que les études scientifiques demandées par les autorités locales retarderaient la construction « de trois à quatre ans », alors que la « menace » de l’océan n’attend pas.
Acquis en 2014, le terrain de golf du complexe hôtelier adjacent est construit sur une côte sableuse remarquable, les dunes de Carrowmore, une zone spéciale de conservation de l’Union européenne, ce qui a justifié la demande d’études approfondies. Ces dunes sont l’habitat d’un escargot préhistorique, Vertigo angustior, classé comme quasi menacé sur la liste de l’UICN et inscrit à l’annexe II de la directive Habitats-Faune-Flore européenne. La plage de Doughmore est aussi un site très apprécié des surfeurs et des amoureux de l’Irlande sauvage. Ils se sont mobilisés pour contrer le projet du magnat de l’immobilier étasunien avec campagne en ligne et une pétition qui a recueilli près de 100.000 signatures.
Source : Donald Trump renonce à construire en Irlande un mur contre la montée des eaux | Reporterre.net

Classé sous :actualité, luttes, monde

décembre 17, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour un populisme numérique (de gauche)

Un article fort intéressant d’Evgeny Morozov dans Le Monde diplomatique de décembre 2016 concernant nos données numériques.
À partir du constat suivant :

À l’heure actuelle, cinq compagnies américaines — le chinois Baidu étant le seul concurrent étranger digne de ce nom — ont déjà extrait, traité et digéré une grande partie des données mondiales. Cela leur a permis de développer un savoir-faire avancé en matière d’IA et de s’assurer ainsi la mainmise sur une part fondamentale de l’infrastructure numérique globale.

Deux stratégies ont été proposée.
Premièrement des démarches alternatives d’organisation coopératives :

Il est possible pour une coopérative de chauffeurs dans une petite ville d’élaborer une application qui les aide à déloger Uber au niveau local. En revanche, il est impossible pour cette même coopérative locale de construire une voiture qui se conduise seule : récolter et analyser toutes les données pour cela requiert des investissements massifs et une infrastructure dédiée. On peut aussi, bien sûr, créer des coopératives de propriété des données, mais il est peu probable qu’elles se développent au point de rivaliser avec Google ou Amazon.

La deuxième consisterait à démanteler les grandes firmes technologiques ou à réduire leur taille, mais
Dix mille start-up, dont chacune posséderait une part minuscule de l’empire de Google, ne seraient pas plus capables de produire une voiture qui se conduise seule.

Pour Evgeny Morozov, il n’existe à gauche qu’une seule alternative :

Le populisme économique du XXIe siècle ne peut plus reposer sur la rhétorique de l’amélioration de la concurrence. Un bien meilleur programme pour les populistes de gauche serait d’insister sur le fait que des données sont un bien essentiel, infrastructurel, qui devrait nous appartenir à tous ; elles ne devraient pas tomber entre les mains des sociétés. […] Au lieu de payer à Amazon un droit d’accès pour utiliser ses capacités en IA — élaborées à partir de nos données — nous devrions réclamer à Amazon de nous payer ce droit.

L’article : http://blog.mondediplo.net/2016-12-15-Pour-un-populisme-numerique-de-gauche

Classé sous :lecture, luttes, monde, Opinions

décembre 13, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Vu de Russie : Internet et la révolution à l'heure d'Internet

Les dirigeants russes ont déjà tendance à voir partout des conspirations occidentales: la révolution orange, le printemps arabe, internet dans son ensemble. Aux yeux de Moscou, toutes ces choses sont des complots des États-Unis et de leurs alliés visant à s’assurer que l’ordre du monde ne protège que les valeurs occidentales et donc les intérêts occidentaux. Et nous leur donnons du grain à moudre en affirmant qu’internet est un samizdat —le système clandestin d’écrits dissidents au pouvoir soviétique— et que le Che Guevara du XXIe siècleest un réseau (ce qui est aussi antihistorique quand on connaît la violente antipathie qu’ont les États-Unis pour les objectifs de Guevara).
Internet est-il vraiment porteur de révolutions populaires? Peut-être. C’est compliqué. Il faut reconnaître que 2011 a débuté avec le printemps arabe qui a renversé les dirigeants en Tunisie et en Égypte, et s’est achevé à Moscou avec des manifestations de classes moyennes, organisées sur Facebook, qui protestaient contre la corruption électorale. Facebook n’a pas seulement facilité l’organisation des manifestations: en cette année de révoltes populaires, le réseau social a donné le sentiment à certains Russes qu’il s’agissait d’un mouvement mondial, qu’ils avaient leur chance. Ce fut un choc profond pour le gouvernement de Poutine. Dans l’esprit d’un ancien du KGB, les révoltes populaires spontanées n’existent pas. Dans son monde, le pouvoir est vertical. Il y a toujours quelqu’un qui tire les ficelles. L’État russe a donc choisi de marier son pessimisme existentiel à l’amour inconditionnel de l’Occident pour internet. Il fallait qu’internet soit mis au pas.

Source : Comment la Russie utilise internet pour affaiblir les démocraties occidentales | Slate.fr

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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