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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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janvier 22, 2017 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Si l’on écoute les indicateurs des réseaux sociaux, Benoit Hamon est en tête du 1er tour

  • Hamon serait premier. (Meilleur engagement sur Twitter, meilleur taux d’engagement parmi ses concurrents, meilleur engagement sur Facebook en partages likes et commentaires, meilleur gain de fans sur Facebook, meilleur taux d’engagement des hyper fans sur Facebook, meilleure activation de militants sur Twitter)
  • Valls serait deuxième. (Meilleur sur le public féminin, meilleur taux de like et commentaires/post sur Facebook, meilleur dans la presse et dans les titres de presse, meilleure dispersion géographique des twittos, il joue presque égal avec Hamon au niveau de l’activation des militants sur Twitter)
  • Montebourg serait troisième. (Le seul indicateur qui le mettrait au second tour serait son apparition dans les titres de presse !)

Rendez-vous ce soir pour une mise à jour de cette partie et du titre de l’article ! (À noter que l’engagement énorme d’Hamon sur Twitter s’explique de par la résurgence de ses tweets de 2009).
Nous serons bientôt fixés sur les résultats réels. À suivre…
Source : Si l’on écoute les indicateurs des réseaux sociaux, Benoit Hamon est en tête du 1er tour
Mise à jour :
Et bien le résultat correspond donc aux indicateurs issus des engagements constatés sur les réseaux sociaux auprès des différents candidats. Quand à une explication politique, je laisse la parole aux propos de de ce lundi de Laurent Joffrin pour Libération auxquels je souscris :

Le rêve nécessaire
Il n’y a pas de gauche sans utopie. Il n’y a pas de gauche sans l’espoir qu’un jour, même lointain, le soleil brillera pour tout le monde. Sans cette part de rêve, sans cette perspective de long terme, le progressisme se ramène à une modalité gestionnaire, moins mauvaise que le laisser-faire, moins dangereuse que le retour au nationalisme, mais qui n’enthousiasme personne. C’est pour avoir négligé cette dimension essentielle que François Hollande, puis Manuel Valls, échouent à ranimer la flamme de la gauche. Le succès de Benoît Hamon, qu’on jugeait invraisemblable en début de campagne, n’a pas d’autre origine.

Classé sous :actualité, Opinions

janvier 22, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La résistance à Trump s'organise dans les rues des grandes villes américaines

Des millions de personnes ont manifesté dans le monde pour rejeter le nouveau président des États-Unis. Alors qu’il s’agissait au départ de défendre le droit des femmes, le mouvement est devenu une coalition de toutes les oppositions à Trump. Combien de temps durera cet élan ? Le compte-rendu de Mediapart.

Washington (États-Unis), envoyé spécial.– Pour un pays qui, depuis la fin des années 1960, a quelque peu perdu l’habitude des grandes marches de protestation, le défilé de Washington, ainsi que ceux qui l’ont accompagné dans la plupart des grandes villes américaines, avait quelque chose de réconfortant. D’encourageant même, survenant au lendemain de l’inauguration de Donald Trump, avec son discours martial et la foule clairsemée qui l’a accueilli. Les manifestants eux-mêmes paraissaient surpris de se retrouver si nombreux pour un événement parti d’une invitation lancée sur les réseaux sociaux il y a deux mois et demi, juste après l’élection présidentielle.
Au départ, il s’agissait d’un mouvement de femmes décidées à ne pas courber l’échine ni à laisser se répandre dans la sphère publique les propos phallocrates de Trump et de sa clique. À l’arrivée, des centaines de milliers de manifestantes et de bonnets roses plus tard, l’ambition initiale était nettement dépassée. Cela s’est révélé tout simplement être le plus grand rassemblement anti-Trump américain et même mondial : défense de la démocratie, du droit des femmes à disposer de leur corps, des minorités, de l’égalité raciale, de l’environnement, du salaire minimum, etc.

Des manifestantes, samedi 21 janvier 2016 à Washington © TC

Des manifestantes, samedi 21 janvier 2016 à Washington © TC


Cette immense mobilisation a surpris tout le monde aux États-Unis. Il y avait bien des signes qui indiquaient que la jauge serait élevée, mais elle a dépassé toutes les attentes : plus de 500 000 personnes ont défilé sur l’esplanade du Capitole à Washington alors que 200 000 étaient attendues, 150 000 à Chicago, des dizaines de milliers à New York et jusque dans des petites villes en dehors des écrans radars des médias. Au total, et si l’on compte les défilés dans le monde, ce sont plusieurs millions de personnes qui sont descendues dans la rue. Ces chiffres dépassent ceux de toutes les manifestations des dernières années aux États-Unis, qu’il s’agisse du mouvement Occupy ou contre la guerre en Irak.
Il reste à ce mouvement de ne pas sous-estimer Donald Trump comme tous les anciens adversaires du candidat et maintenant du président élu.
L’article en entier : La résistance à Trump s’organise dans les rues des grandes villes américaines | Mediapart

Classé sous :actualité, luttes, monde

janvier 22, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trump : Une «présidence Snapchat» ?

Depuis sa campagne, pendant la transition et probablement pendant sa présidence, Donald Trump rompt avec les codes habituels de la communication politique. Le blog "An 2000" de Vincent Glad nous propose differentes pistes d'analyse interessantes de son utilisation des médias sociaux.

La parole présidentielle n’est plus destinée à être fixée dans le marbre, mais se perd aussitôt dans le flux, une fois que la prochaine vague médiatique a déferlé. Le New York Times parle ainsi d’une «présidence Snapchat»: «[Les déclarations de Trump] devraient probablement être traitées moins comme des propos politiques et plus comme des Snaps. Ils existent pour attirer l’attention sur le moment, puis ils disparaissent».
Ce mode de prise de parole dans l’instantané du flux permet une autre caractéristique du trumpisme: le droit fondamental à la contradiction, puisque rien n’est jamais vraiment gravé. En ce sens, Trump, qui a bien compris comment fonctionne les réseaux sociaux (un contenu n’est pertinent que sur le moment, dans son contexte de publication) tue dans l’oeuf le fact-checking journalistique qui se borne à considérer que la parole politique est d’or et qu’elle ne peut être contredite ultérieurement.

Au final, l'article presente Trump comme étant lui-même un média :

Avec Trump, «le medium n’est pas seulement le message, c’est aussi le bureau», écrit joliment la Columbia Journalism Review. Le bureau d’un futur président des Etats-Unis.

Et il s'inspire, entouré de Steve Bannon, ancien rédacteur en chef de Breitbart.com, devenu chief strategist à ses côtés à la Maison-Blanche, de la stratégie mise au point par la Russie :

Les Russes ont Russia Today pour mener la guerre médiatique à l’international, Trump a son compte Twitter pour le seul champ de bataille qui l’intéresse: les Etats-Unis.

L'article en conclut qu'il reste maintenant à savoir si Trump pourra continuer à tweeter ainsi en étant à la Maison-Blanche. Il semble penser que oui.
Source : C'est quoi son PUTAIN DE DÉLIRE à Trump sur Twitter ?!!!!!!

Classé sous :actualité, lecture, luttes, monde, Opinions, Presse

janvier 20, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Géopolitique de « Rogue One » (ou comment dire au revoir à l’Amérique)

Vincent Lowy, professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Lorraine, nous offre une brillante et fouillée analyse de la serie Star Wars et plus particulièrement de son dernier avatar «Rogue One».

Dark Vador, idole affichée de Steve Bannon.  Pixabay

Dark Vador, idole affichée de Steve Bannon. Pixabay


Pour Lowy, Rogue One est un des premiers jalons culturels de l’ère Trump. Ce film est au leader populiste ce que Hairspray (2007) a été à Obama : un retentissant manifeste pour l’Amérique à venir.

Hanté par les fantômes numériques d’acteurs disparus, ce film boucle une boucle absurde et autoréférentielle, concluant implicitement à l’impossibilité d’un avenir commun dans une Amérique déchirée, où couve une guerre civile de basse intensité.

https://youtu.be/iJ53mRO80c0
Alors que

le modèle des premiers films de la saga était en réalité le cinéma rooseveltien de l’âge d’or, en particulier les films de Frank Capra : La guerre des étoiles, c’est Monsieur Smith au Sénat. Les sénateurs corrompus et les prévaricateurs professionnels doivent s’incliner devant l’idéalisme boy-scout et l’exercice d’une presse indépendante. Seul le retour in extremis aux valeurs des pères fondateurs d’un certain nombre de figures nixoniennes et mélancoliques permet de maintenir la foi dans la République.


Si comme le suggère Ian Doscher cité par Lowy, les rebelles de Rogue One ont l’allure des terroristes qui minent le moral de l’Occident et des gagnants de la mondialisation,

c’est que la dépression post-11 septembre touche désormais au cœur du narcissisme américain et de son envahissante psyché. Il n’y a désormais plus de conversion possible dans cette Amérique en guerre contre elle-même, où les médias traditionnels sont supplantés par des sites conspirationnistes qui menacent leur rôle historique de gardien de la démocratie.

Lowy en conclut que

Dans ce monde-là, les mauvais pères sont appelés à le rester…

À lire : Géopolitique de « Rogue One » (ou comment dire au revoir à l’Amérique)
Prolongement : Les paradoxes temporels du nouveau « Star Wars »

Classé sous :luttes, monde, Opinions

janvier 20, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Verbatim : Les traces du totalitarisme

Si Hannah Arendt me semble être une source stimulante pour comprendre l’ère post-vérité, ce n’est pas seulement parce qu’elle a écrit ce texte en 1964, (et déjà, dans les Origines du totalitarismes publié en 1951 elle en faisait état) et qu’à ce titre, on peut admettre soit qu’elle était visionnaire, soit que le concept de post-vérité remonte malheureusement bien plus loin que les lubies d’un Donald Trump adossées à l’exponentielle prolifération de la rumeur et de l’opinion indépendamment de tout fact checking que représente la Toile ; la post-vérité est la vérité de tout totalitarisme, autrement dit de toute politique où l’idéologie tend à se substituer intégralement au réel.

Petit guide de la « post-vérité ». Phil Venditti/Flickr, CC BY

Petit guide de la « post-vérité ». Phil Venditti/Flickr, CC BY

Totalitarisme dont l’école de Francfort, et Hannah Arendt elle-même montrent que certaines de ses tendances perdurent en démocratie, du fait de la structure de masse : la masse est la condition de possibilité du régime totalitaire, elle l’est aussi du capitalisme libéral – la publicité par exemple substituant là aussi à la valeur réelle d’une chose, une simple image, et peu importe que cette image soit fausse.

Source et à lire : Pour mieux saisir la post-vérité, relire Hannah Arendt
Source de l’image : https://flic.kr/p/Qw6qND

Classé sous :luttes, monde

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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