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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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Presse

juin 23, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Vu d’Allemagne. La nouveauté Macron, symptôme d’une France à bout de souffle | Courrier international

L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, quasi inconnu il y a peu, n’aurait pas pu se produire dans un pays en bonne santé, juge la SÜDDEUTSCHE ZEITUNG. Ce changement radical rappelle celui qui se déroule aux États-Unis.

« Il y a quelques années encore prévalait cette règle d’or : les démocraties vivaient du centre ; les fortes fluctuations à droite ou à gauche n’étaient pas de bon augure et aussi ne se produisaient-elles guère. Aujourd’hui, cette règle semble avoir disparu. La droite et la gauche sont des points cardinaux qui s’estompent en politique. En France, comme dans les autres démocraties occidentales, règnent le chic de la radicalité, le glamour du chef, la promesse du révolutionnaire. Dans le pire des cas, cette promesse vient sous la forme d’un Donald Trump ; dans le meilleur, elle porte le nom d’Emmanuel Macron.Oui, le président français a l’étoffe d’un chef populiste. Son ascension est extraordinaire. Il a créé un mouvement populaire en un rien de temps. Son arrivée à la présidence et son époustouflante victoire aux législatives ne tiennent qu’à sa personne. Et tout ce pouvoir accumulé si vite doit mettre la puce à l’oreille. Comment un jeune homme politique peut-il, quasiment du jour au lendemain, rassembler un pays derrière lui ? Un système politique qui fonctionne ne s’effondre pas ainsi. Pour saisir l’ampleur de la révolution française qui est en train de se dérouler sous Macron, imaginez un instant que la CDU [Union chrétienne-démocrate, centre droit] et le SPD [Parti social-démocrate, centre gauche] passent à la trappe en un seul cycle électoral. Il se pourrait que quelque chose ne tourne pas rond. »

Source et la suite : Vu d’Allemagne. La nouveauté Macron, symptôme d’une France à bout de souffle | Courrier international
Source de l’image : Sur le cheval : “Syndicats”. Dessin de Tom, Pays-Bas.

Classé sous :Opinions, politis, Presse

janvier 22, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trump : Une «présidence Snapchat» ?

Depuis sa campagne, pendant la transition et probablement pendant sa présidence, Donald Trump rompt avec les codes habituels de la communication politique. Le blog "An 2000" de Vincent Glad nous propose differentes pistes d'analyse interessantes de son utilisation des médias sociaux.

La parole présidentielle n’est plus destinée à être fixée dans le marbre, mais se perd aussitôt dans le flux, une fois que la prochaine vague médiatique a déferlé. Le New York Times parle ainsi d’une «présidence Snapchat»: «[Les déclarations de Trump] devraient probablement être traitées moins comme des propos politiques et plus comme des Snaps. Ils existent pour attirer l’attention sur le moment, puis ils disparaissent».
Ce mode de prise de parole dans l’instantané du flux permet une autre caractéristique du trumpisme: le droit fondamental à la contradiction, puisque rien n’est jamais vraiment gravé. En ce sens, Trump, qui a bien compris comment fonctionne les réseaux sociaux (un contenu n’est pertinent que sur le moment, dans son contexte de publication) tue dans l’oeuf le fact-checking journalistique qui se borne à considérer que la parole politique est d’or et qu’elle ne peut être contredite ultérieurement.

Au final, l'article presente Trump comme étant lui-même un média :

Avec Trump, «le medium n’est pas seulement le message, c’est aussi le bureau», écrit joliment la Columbia Journalism Review. Le bureau d’un futur président des Etats-Unis.

Et il s'inspire, entouré de Steve Bannon, ancien rédacteur en chef de Breitbart.com, devenu chief strategist à ses côtés à la Maison-Blanche, de la stratégie mise au point par la Russie :

Les Russes ont Russia Today pour mener la guerre médiatique à l’international, Trump a son compte Twitter pour le seul champ de bataille qui l’intéresse: les Etats-Unis.

L'article en conclut qu'il reste maintenant à savoir si Trump pourra continuer à tweeter ainsi en étant à la Maison-Blanche. Il semble penser que oui.
Source : C'est quoi son PUTAIN DE DÉLIRE à Trump sur Twitter ?!!!!!!

Classé sous :actualité, lecture, luttes, monde, Opinions, Presse

janvier 18, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Chambres fédérales : Cesla Amarelle mène le bal sur l'Europe | La Liberté (16.01.2016)

Deux jours après la désignation de Cesla Amarelle par le Parti socialiste vaudois, le journal La Liberté, dans son édition de ce lundi,consacré un article à la première année de législature des Chambres fédérales et s'interroge sur le glissement à droite du Parlement. Parmi les parlementaires fédéraux déterminants dans la construction d'alliance, Cesla Amarelle se distingue concernant le dossier de l'immigration.
L'introduction en première page du dossier :

Les partis bourgeois ont la majorité au parlement fédéral, mais restent divisés sur plusieurs dossiers
Un glissement à droite tout relatif
BILAN Les groupes UDC et PLR disposent de la majorité absolue au Conseil national, depuis les dernières élections du 18 octobre 2015. Qualifié de «séisme», ce basculement ne se reflète pourtant pas systématiquement dans l’élaboration des lois.
CLIVAGE L’examen de quatre dossiers importants – la fiscalité des entreprises, l’énergie, les retraites et l’immigration – tempère les réalités arithmétiques. Les partis bourgeois se retrouvent souvent opposés les uns aux autres, nouant des alliances avec la gauche.
PORTRAITS Des parlementaires jouent un rôle déterminant pour former des alliances entre partis. Cesla Amarelle, Konrad Graber, Jean-François Steiert et Jacques Bourgeois se sont ainsi distingués pour leur activisme sur ces quatre dossiers emblématiques.

L'encadré en page 3 : CESLA AMARELLE MÈNE LE BAL SUR L’EUROPE

En tant que rapporteuse de la Commission des institutions politiques, la socialiste vaudoise a mené les discussions du Conseil national sur la révision de la loi sur les étrangers qui a introduit une forme de préférence indigène «light». Tout au long des débats, elle a fait usage de ses compétences de professeure de droit pour se livrer à un cours de droit constitutionnel à l’intention de l’UDC qui critiquait cette forme de mise en oeuvre de son initiative contre l’immigration de masse. Son argument: les initiants n’ont pas le monopole de l’interprétation; il convient de se livrer à une approche d’ensemble de la Constitution tenant compte de la concordance entre les différents articles. CIM


Keystone
La preuve par l'acte de sa capacité à construire des compromis dynamiques avec la droite.
Source : La Liberte

Classé sous :politis, Presse, Suisse

janvier 4, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Fisheye : jeux de pouvoir entre photographie et politique (no 22)

Le magazine photo Fisheye consacre son dernier numéro aux jeux de pouvoir entre photographie et politique. Un excellent magazine et un excellent dossier/numéro.

La présentation du numéro :

2017 sera une année politique intense, entre l’élection d’un nouveau président de la République en mai prochain et celle de l’Assemblée nationale en juin. Une belle occasion pour examiner les relations entre photographes et hommes politiques qui s’affrontent régulièrement sur les questions de pouvoir de l’image et de l’image du pouvoir. Les regards d’une douzaine d’auteurs nous ont servi de guides dans cette enquête et nous ont conduits dans des rédactions, print et web, et sur les réseaux sociaux. Une façon de décrypter comment, de l’information à la propagande, les images tentent de prendre le pouvoir sur nos consciences.

Consulter le sommaire et certaines pages de cet excellent numéro : https://issuu.com/fisheye-magazine/docs/fe22_issuu
Le site du magazine pour s’y abonner : https://www.fisheyemagazine.fr/en-kiosque/#sommaire

Classé sous :lecture, politis, Presse

décembre 26, 2016 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Peut-on répondre à la désinformation ? | InternetActu.net

Depuis l’élection de Trump, la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique. Après avoir présenté les éléments de cette crise de confiance dans deux articles, Hubert Guillaud détaille les solutions concrètes envisagées. Un article des plus intéressants et instructifs à lire.

De partout, les esprits s’agitent pour tenter de trouver des réponses. Eli Pariser, celui qui a imaginé le concept de « bulles de filtres » tant mis en question ces dernières semaines, a ouvert un Google Doc pour recueillir des solutions. Le document fait désormais plus de 100 pages et Nicky Woolf, pour le Guardian, a tenté d’en faire la synthèse.

Des solutions… concrètes ?

Les solutions relèvent de trois grandes catégories synthétise-t-il : faire vérifier l’information par des éditeurs humains, avoir recours au crowdsourcing (c’est-à-dire à la foule des internautes pour classer le bon grain de l’ivraie en permettant à des gens d’avoir un statut de vérificateur par exemple), ou trouver des solutions techniques ou algorithmiques. L’article du Guardian liste une petite quinzaine de solutions, avec les arguments en leur faveur et en leur défaveur. Elles vont de la labellisation des médias ou des publications, à la séparation des informations de leur partage ou commentaire, en passant par l’ajout de marqueurs sur les fausses informations ou les articles qui posent problème, ou consiste encore à ajouter un temps d’attente avant tout partage pour diminuer la viralité de la propagation des informations. D’autres solutions proposent des partenariats avec des sites de vérifications d’information comme Snopes ou de lier des informations à leurs contre-informations. D’autres proposent d’ajouter un classement de réputation des gens selon ce qu’ils partagent. D’autres encore de labéliser les informations par des couleurs ou de bannir ceux qui publient de la désinformation. Autant de solutions qui ont toutes des avantages et des défauts, notamment et avant tout parce que la désinformation n’est pas toujours clairement établie. D’autres solutions proposent encore des solutions distribuées de fact-checking, comme de prendre en compte le classement de fiabilité des sites selon un système proche du Page Rank, l’algorithme de Google qui calcule la popularité d’une page web.
Lire la suite : Peut-on répondre à la désinformation ? | InternetActu.net

Classé sous :luttes, monde, politis, Presse

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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