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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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septembre 1, 2011 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Les notes à l’école sont un lourd facteur de démotivation | LeTemps.ch

Il semble convenu que l’évaluation chiffrée dès le plus jeune âge pousse l’écolier au défi et à la réussite scolaire. Eh bien, c’est tout le contraire, affirment trois chercheurs qui viennent de publier une étonnante étude: la perspective de la note incite l’élève à en faire le moins possible.

«En somme, l’introduction des notes en première ou en cinquième année est une importante question politique. Toutefois la recherche sur l’effet des notes pose inévitablement la question de leur utilité. Alors, sont-elles utiles, ces notes? Nous montrons ici que si on ne veut pas inciter les élèves à éviter les défis, à avoir peu de plaisir et d’intérêt pour les tâches scolaires, à remettre autant que possible le travail à plus tard, à voir les épreuves comme une menace, à avoir un niveau d’ambition faible, à ne pas se sentir capables, et à avoir de mauvais résultats… la réponse est non.»

Sources :

  • LeTemps.ch | Les notes à l’école sont un lourd facteur de démotivation.
  • L’article paru dans le Journal of Educational Psychology : http://my.unil.ch/serval/document/BIB_F48003927A2A.pdf

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août 28, 2011 by Lyonel Kaufmann 3 commentaires

Malaise dans l'école : la bataille du primaire | Télérama.fr

Ce regard sur l’école primaire française est, à mon avis, tout-à-fait transposable à l’école vaudoise :

«A y regarder de plus près, la querelle paraît ubuesque : les pratiques des enseignants sont plus mélangées que les modèles auxquels les idéologues tentent de les réduire pour mieux les opposer. « Liberté contre autorité, activité contre passivité, intérêt contre ennui, expression contre récitation […], ces normes engendrent surtout de la critique et de la croyance », écrit le chercheur François Jacquet-Francillon, rappelant que « nous en disputons à la manière de théologiens, indifférents à l’égard des faits ». « Instructionniste » ou « constructiviste » ? « La majorité serait plutôt rien-du-toutiste », sourit Catherine Bonnet-Huby, […].

Chacun bricole donc sa méthode, en fonction de ses convictions, de son expérience. Patricia organise sa classe comme une « ruche intellectuelle » où les enfants, circulant librement, s’entraident par groupes de cinq ou six, et où elle se voit en « tisserand » entrelaçant les « fils » qui partent d’eux. Mais elle avoue qu’il faut « une bonne dose d’énergie » et « ne pas avoir peur du débordement ». Muriel considère au con­traire que « ce n’est pas aux enfants de découvrir tout seuls » et qu’ils ont besoin de silence et d’immobilité pour bien travailler. Au-delà de leurs différences, Catherine, Muriel et Patricia se targuent d’obtenir d’excellents résultats – leur réputation auprès des parents n’est plus à faire. « Il n’y a pas de bonne méthode, il y a de bons maîtres », martèle Jean Ferrier. Les dernières études sur la réussite des élèves confirment l’importance de l’« effet maître » : la relation de confiance que l’enseignant établit avec ses élèves, sa passion, son investissement. »

Dans le débat actuel sur la votation du 4 septembre, c’est une école vaudoise actuelle fantasmée par des idéologues qui nous est régulièrement proposée et non une école telle qu’elle existe au quotidien des pratiques de classe des enseignant-e-s. Cela évidemment ne facilite pas le débat sur la manière de la faire évoluer.

D’ailleurs, quelque soit le résultat de la votation, ce n’est pas en proclamant que cette école devra être ceci ou cela qui suffira à ce qu’elle soit ceci ou cela.

Reste une question : laquelle des deux options proposées est la plus apte à nous permettre de vivre ensemble ? Laquelle clive et stigmatise le moins (enseignants, parents, enfants) ? Cela apparaît essentiel dans une société démocratique.

Source : Malaise dans l’école : la bataille du primaire – Le monde bouge – Télérama.fr.

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août 27, 2011 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Les Brèves de la semaine écoulée

Chaque semaine, les Brèves de la semaine font office de petit zinc de mon actualité politique (nouvelles, brèves) de la semaine écoulée. Elles regroupent les conversations de politis.ch sur Twitter, des extraits de publications ou images retranscrites sur Tumblr. et mes lectures trouvées sur la toîle, commentées et conservées sur Delicious. Certains éléments donnent lieu ensuite à des billets en bonne et due forme ici, d’autres non. Bonne lecture.

tumblr (feed #3)
A publié Libye : incidents armés à Tripoli alors que les rebelles avancent | Rue89.
tumblr (feed #3)
A publié Benjamin Biolay balance sur Carla Bruni, Nicolas Sarkozy et Rachida Dati! | GreatSong.net.
tumblr (feed #3)
A publié "Ces chèques que l’on reçoit, que l’on prend et qu’on utilise sont des chèques de la honte. Ils…".
tumblr (feed #3)
A publié "Un professeur peut changer la vie de quelqu’un. Peu de gens ont ce pouvoir. Il peut être un…".

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août 26, 2011 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

PISA présenté par l'OCDE (vidéo)

Cette BD vidéo fort bien faite présente ce qu’est PISA ainsi que les enseignements globaux qu’en tire l’OCDE.

A l’issue de l’enquête 2009, l’OCDE ((L’article de Wikipedia sur l’OCDE)) parvenait à la conclusion suivante concernant les pays ayant le plus progressé ou qui font parties des pays les plus performants ((Source : http://www.oecd.org/dataoecd/16/34/47468770.pdf)):

Un certain nombre de réorientations politiques (Chili, Portugal), de mesures d’action publique ciblant les élèves défavorisés, principalement issus de l’immigration (Allemagne), et de grandes réformes éducatives (Pologne) sont toutes parvenues à contribuer, de différentes manières et en fonction du contexte national spécifique, à accroître le niveau de performance des élèves les moins performants. L’enquête PISA suggère que les pays dont les scores ont le plus progressé ou qui font partie des plus performants, sont ceux qui définissent des objectifs politiques clairs et ambitieux, suivent les performances des élèves dans le temps, accordent une plus grande autonomie aux établissements individuels, proposent le même programme scolaire à tous les élèves de 15 ans, investissent dans la préparation et la formation des enseignants, et soutiennent les établissements et les élèves les moins performants.

Dans la vidéo, cette conclusion se retrouve synthétisée sous la forme du dessin suivant:

Pisa ocde

Cependant, l’OCDE précisait qu’

Il n’existe pas de politique prête à l’emploi pour améliorer la performance des élèves les moins performants.

Pour aller plus loin, Julien Grenet dans la Vie des idées nous offre un regard critique sur PISA : PISA : une enquête bancale ?

Document:

Résultats du PISA 2009 : synthèse : http://www.oecd.org/dataoecd/33/5/46624382.pdf

 

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août 23, 2011 by Lyonel Kaufmann 3 commentaires

Ecole 2010 ou le mythe d'un âge d'or scolaire

En 2002, sur le site de la Fédération syndicale vaudoise SUD Service Public, je publiais un article ((EVM arrêt sur image)) pour faire le point sur la mise en oeuvre de la réforme EVM. Revenant sur la réforme précédente de 1984, j’indiquais que

Le point essentiel de la réforme de 1984, outre la suppression de l’examen du collège, réside dans la fin de l’apartheid scolaire qui prévalait alors et qui séparait -non seulement en voies, mais également en établissements- d’abord « l’élite » (les collégiens) du reste de la population scolaire, puis les contremaîtres (les « sup ») des ouvriers (les primaires).

Je précisais, en outre, concernant le corps enseignant secondaire que

De nombreux maîtres d’ailleurs n’ont toujours pas intégré, vingt ans après, cette nouvelle donne et regrettent qui le collège, qui le primaire, qui la « sup ».

Aujourd’hui, près de trente ans après, fondamentalement, les initiants de l’initiative «Ecole 2010» veulent en revenir à cette école d’avant 1984. Preuve en est, leur volonté au secondaire de séparer les élèves des trois voies dans des bâtiments distincts. On retrouve à  leurs côtés tous ceux qui n’ont pas digéré avec la réforme de 1984 ((donc avant la réforme EVM)) la fin de la sélection précoce ou la réunion de tous les élèves au sein d’un même ordre scolaire.
Pour ces enseignants et leurs soutiens, en filigrane se dessine, avant 1984, l’idée d’un âge d’or scolaire. Un temps béni où tout le monde aurait été à sa place et la trouvait dans la société en fonction de son ordre scolaire. Un temps où les enseignants auraient été respectés de tous. Un temps où le maître aurait été le seul détenteur du savoir.
Or, tout le monde le sait ou devrait le savoir, tout âge d’or est un mythe :

Autrefois, il fut un temps où
Il n’y avait pas de serpent,
Il n’y avait pas de scorpion,
Il n’y avait pas d’hyène,
Il n’y avait pas de lion,
Il n’y avait pas de chien sauvage ni de loup,
Il n’y avait pas de peur ni de terreur :
L’homme n’avait pas de rival.
(S. N. Kramer, L’Histoire commence à Sumer)

Comme l’indiquait Jacques Lacarrière ((En suivant les dieux, Philippe Lebaud Éditeur, 1984)) à propos de ces lignes sur Sumer:

Je crois ces quelques lignes fort instructives car elles nous plongent au cœur des problèmes et des terreurs qui hantaient l’homme sumérien : son rêve, son âge d’or, c’est la sécurité.

Concernant l’époque contemporaine, Raoul Girardet a également indiqué les contours de ces constructions d’âge d’or ((Mythes et mythologies politiques)) :

La crainte liée à la perte de ces refuges, ajoutée aux nostalgies individuelles (souhait du retour à l’enfance), vient nourrir le mythe de l’âge d’or, à chaque fois que les accélérations du progrès viennent menacer les équilibres anciens.

Or, en observant l’histoire du 20e siècle, si un tel âge d’or a existé, il a été fort bref. De 1914 à 1945, le continent européen a été agité de nombreux soubresauts et a failli même disparaître. Depuis la crise économique de 1973-1974, nous ne cessons de connaître différentes crises ou phases de cette crise initiée en 1973-1974. Le système économique s’est profondément modifié dès la fin des années 1970 et comme je le soulignai alors en 2002

Dans les années quatre-vingt-dix, les mutations économiques et politiques ont encore fragilisé l’ensemble du système éducatif vaudois. Ce mutations se sont ainsi ajoutées aux problèmes d’identité professionnelle des enseignants et à la situation de l’ensemble de la population.
D’une part, les mutations économiques ont définitivement destabilisé les filières scolaires du secondaire. Ces dernières étaient légitimées par les débouchés qui s’offraient à leurs élèves. Ceci y compris dans les représentations et les attentes des élèves de prégymnasiales. Ainsi, le chômage des universitaires, mis en avant par les médias, résonnait jusque chez des élèves latinistes ou scientifiques : le papier, la licence n’était plus le sésame de l’insertion professionnelle et sociale.
Bien sûr, les conséquences de la crise n’étaient pas comparables d’une section à l’autre, mais la crise économique débouchait néanmoins sur une crise de confiance dans le dispositif éducatif.

Or, vouloir revenir à l’école d’avant 1984 en espérant résoudre ces mutations structurelles fondamentales est un leurre.

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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