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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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monde

janvier 9, 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les tweets de Trump n’ont jamais été que des tweets

Kaitlyn Tiffany couvre les questions technologies sur le site The Atlantic. Elle liste dans un article différents événements tragiques de ces dernières années où les réseaux sociaux ont joué un rôle central, puis revient sur l’utilisation de twitter par Donald Trump. Elle explique les raisons pour lesquelles, après l’émeute du Capitole, Twitter n’avait aucune défense pour maintenir le président sur la plateforme. Extraits traduits.


Les tweets ne sont pas que des tweets. L’internet, c’est la vraie vie.

Depuis qu’il a perdu sa candidature à la réélection, le président Trump a explicitement mis en avant des théories de conspiration sur l’élection, y compris des points de discussion spécifiques de QAnon sur les machines de vote défaillantes et un employé de bureau de vote individuel que le groupe a accusé de falsifier les votes. Son refus de céder a déclenché le mouvement « StopTheSteal », une large coalition en ligne de théoriciens de la conspiration des QAnon, de membres de la milice des Proud Boy, d’irréductibles de MAGA et de quelques politiciens républicains. Elle a passé des mois à s’enrichir sur les médias sociaux et à élaborer des plans pour attaquer sa propre démocratie.

L’insurrection est la dernière et, d’une certaine manière, la plus alarmante des leçons sur la façon dont l’extrémisme en ligne peut se traduire par une violence hors ligne, mais elle devrait être la moins surprenante. Elle s’est développée dans les espaces en ligne avant même les élections, et n’a cessé de s’intensifier depuis. Les conversations étaient publiques, facilement observables et encouragées par le président, qui les a souvent engagées directement et dont la carrière politique a été définie en attisant la paranoïa et la rage sur Internet.

Aujourd’hui, les grandes plateformes doivent faire le tri et prendre des décisions sur ce qu’elles sont prêtes à tolérer et à permettre. Bien qu’elles aient hésité à modérer ou à déplorer Trump pendant une grande partie de sa présidence, il les a poussées à agir de manière quelque peu pointue au cours des derniers mois.

Bien que la radicalisation sur Internet soit un ensemble de problèmes très complexes, des voix se sont déjà élevées pour demander une solution rapide au plus évident : l’interdiction. Twitter subit la pression de l’opinion publique depuis des années. L’entreprise a refusé de commenter mercredi la question de savoir si elle allait le retirer entièrement de la plateforme, mais peu après l’élection, lorsque j’ai parlé avec plusieurs experts de la modération, ils ont spéculé que l’entreprise ne prendrait cette mesure que si Trump incitait à la violence après avoir quitté son poste. Pour l’instant, il reste président, et son compte est protégé par une exemption que Twitter lui a spécialement réservée. L’argument de l’entreprise a toujours été que les déclarations d’un président sont dignes d’être publiées dans les journaux et doivent être vues par le public, quelle que soit leur nature.

Après cette semaine, il sera encore plus difficile pour Twitter de défendre cette position, et pour quiconque de suggérer que les tweets ne sont que des tweets.

L’article original : Trump’s Tweets Were Never Just Tweets

Classé sous :actualité, monde, politis, Presse

novembre 24, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les premières nominations de Biden promettent une administration à l’opposé de celle de Trump

Donald Trump s’est résigné, lundi 23 novembre, à donner son feu vert pour le début de la transition, sans pour autant reconnaître encore sa défaite. « Dans l’intérêt supérieur de notre pays, je recommande » que l’agence gouvernementale chargée du transfert du pouvoir fasse « ce qui est nécessaire concernant les protocoles, et j’ai demandé à mon équipe de faire de même », a ainsi tweeté le président américain, contre toute attente.

President-elect Joe Biden smiles as he meets virtually with the United States Conference of Mayors at The Queen theater Monday, Nov. 23, 2020, in Wilmington, Del. (AP Photo/Carolyn Kaster)

Le président élu, Joe Biden, avait commencé, sans l’attendre, à dessiner son gouvernement. Après la nomination, le 11 novembre, de celui qui sera son principal bras droit, Ronald Klain, un très proche, expert reconnu de l’Etat fédéral, puis celle de sa garde rapprochée à la Maison Blanche, le 17 novembre, où on retrouve son ancienne directrice de campagne, Jen O’Malley Dillon, ainsi que deux conseillers de longue date, Steve Ricchetti et Mike Donilon, le président élu a dévoilé lundi les noms d’une partie de son futur cabinet.

La proximité avec l’ancien vice-président démocrate, le souci de la compétence, de la parité et de la diversité apparaissent comme les principaux critères de choix.

Photo : 

Joe Biden, lors de la conférence des maires des Etats-Unis, au Queen Theater, à Wilmington (Delaware), le 23 novembre. Carolyn Kaster / AP

L’article : https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/24/experience-et-diversite-la-future-administration-de-joe-biden-est-le-parfait-contraire-de-celle-de-donald-trump_6060865_3210.html

Classé sous :actualité, monde, politis

juillet 12, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Carl Watson : Etats-Unis l’abandon des classes populaires par la gauche

Vous écrivez aussi que les classes ouvrières ont été complètement abandonnées par les partis de gauche.

Oui, c’est d’ailleurs lié au blocage social dont on vient de parler. En Amérique, la gauche a perdu tout contact avec ce qu’elle était supposée être. Penser que grâce à l’accès aux techniques et aux outils numériques, les classes populaires vont pouvoir progresser est une illusion totale. Nous en sommes arrivés au stade où on assiste à la naissance de ce qu’on appelle la « classe créative » : ceux qui ont une culture technique et digitale, et qui sont en train, malgré cela, de devenir les nouveaux ouvriers. Et ils sont devenus les ennemis de la soi-disant gauche. Bien sûr que les politiciens et les gens qui font partie du monde culturel ont abandonné la classe ouvrière. C’est pour ça qu’on a eu Trump… Ce processus est à l’œuvre depuis plusieurs dizaines d’années, et il est en train de ruiner le monde. Ce que je peux dire sur Trump, c’est qu’il représente maintenant quelque chose de si terrible qu’il va peut-être réussir à redonner quelques arguments à la gauche. Peut-être…

Source : Carl Watson : « Sur la route », sans Kerouac – Entretien – Addict Culture

Classé sous :lecture, monde, Opinions

mai 23, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Monique Pinçon-Charlot : « le Covid-19 est un “virus de classe” » | Les Inrocks

Vous craignez donc un recul de nos libertés individuelles et des droits et conditions de vie des travailleur·euses, notamment les plus précaires ?

Mais ce qui se passe en moment est déjà terrible ! Comme je l’ai dit à Là-bas si j’y suis, le Covid-19 est un « virus de classe » : les populations les plus aisées sont beaucoup moins touchées que les populations les plus pauvres. Le confinement s’est fait à géométrie variable avec, d’un côté, les intellectuels, les classes moyennes supérieures, et tous ceux qui ont accès au monde des nouvelles technologies, qui pouvaient avoir accès au télétravail – sans compter ceux qui ont pu partir à la campagne du fait de l’annonce du confinement faite suffisamment en avance -, et, de l’autre, les travailleurs les plus pauvres, dont la présence sur le lieu de travail, dans une grande promiscuité, était nécessaire. De la même manière, ces travailleurs ont dû utiliser les transports en commun, car souvent ils habitent très loin des centres-villes et des lieux d’emploi. C’est la même chose concernant le déconfinement, qui est également à géométrie variable selon les positions sociales.

Source Monique Pinçon-Charlot : “La désobéissance civile doit désormais être systématisée” | Les Inrocks

Classé sous :luttes, monde, Opinions

avril 7, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Gouvernance algorithmique : le virage du virus.

Dans son dernier billet Du choc au stock : chronique d’une disruption virale, Olivier Ertzscheid propose une intéressante mis en perspective de l’algorithmique appliquée au monde politique à l’exemple de la situation actuelle.

On sait que le calcul, que l’algorithme, engendrera nécessairement des scénarios de l’ordre du bug, de la catastrophe – car ces scénarios sont inhérents à la possibilité exploratoire du calcul – et où l’on fait le choix de ne pas les voir en espérant qu’ils n’arriveront pas. Je vous renvoie ici aux propos de Gérard Berry (reformulés par mes soins), que je cite souvent :

« quand on « programme », on décide d’une liste d’instructions à effectuer mais il est impossible de tester toutes les itérations de cette liste d’instructions (c’est même un peu pour ça qu’on programme et qu’on s’appuie sur les capacités de calcul dont dispose la machine et dont, par définition, nous ne disposons pas). Dès lors l’algorithme va tester toutes les combinaisons et toutes les itérations possibles, parmi lesquelles se trouvent presque nécessairement certains « bugs ». Le « bug » est doncDans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc.Dans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc. en quelque sorte « naturel », presque impossible à éradiquer.« 

Gérard Berry

Dans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc.

Il en propose ensuite une modélisation qu’il qualifie lui-même de simpliste :

A méditer…

Source : Du choc au stock : chronique d’une disruption virale

Classé sous :lecture, monde, Opinions, politis

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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