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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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monde

La Ligue de Matteo Salvini devancée par la gauche en Émilie-Romagne

janvier 27, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Selon des sondages à la sortie des urnes, Stefano Bonaccini (Parti démocrate) devance Lucia Borgonzoni (extrême droite). Ce scrutin local a valeur de test national pour Matteo Salvini, leader de la Ligue, qui compte dessus pour revenir au pouvoir.

La Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini était devancée par la gauche dimanche en Émilie-Romagne, selon des sondages à la sortie des urnes et des premiers résultats. Le président sortant de la région, Stefano Bonaccini (Parti démocrate, centre gauche), était en tête avec un score compris entre 48% et 52% des voix devant son adversaire Lucia Borgonzoni (Ligue) entre 43% et 47%, selon un sondage réalisé sur un échantillon représentatif après la fermeture des bureaux de vote à 23 heures.

Compte tenu de l’engagement au premier plan de Matteo Salvini dans ce scrutin, une défaite en Émilie-Romagne pourrait, selon certains observateurs, marquer pour le patron de l’extrême droite italienne «le début d’une longue traversée du désert dans l’opposition». Fort des sondages nationaux montrant la Ligue en tête des intentions de vote autour de 30% et premier parti d’Italie, le souverainiste espérait en effet qu’une convocation rapide des Italiens aux urnes allait être synonyme pour lui de retour aux commandes du pays.

Outre la forte affluence aux urnes, la gauche a sans doute profité de la dynamique anti-salvinienne créée par les Sardines, un mouvement de jeunes né dans la région il y a deux mois et vite devenu un symbole national de la protestation contre l’extrême-droite.

Source : La Ligue de Matteo Salvini devancée par la gauche en Émilie-Romagne – Le Temps

Classé sous :actualité, luttes, monde

Finlande: vers une semaine de travail de quatre jours?

janvier 6, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sanna Marin, la jeune Première ministre finlandaise, aurait fait une proposition surprenante : une semaine de travail raccourcie. Quatre jours de six heures pour un même salaire.

Élue le décembre dernier, Sanna Marin s’attellerait désormais à l’agenda politique. En tête de celui-ci apparaît une proposition qui suscite l’enthousiasme des Finlandais : la semaine de travail de quatre jours ouvrables, de six heures chacun.

« Ce pourrait être la prochaine étape pour la Finlande », a avancé la jeune Première ministre Sanna Marin à l’occasion du 120ème anniversaire du SDP, le parti social-démocrate dont elle est la cheffe de file.

À Göteborg, en Suède voisine, la journée de six heures fonctionne déjà dans les maisons de repos et à l’hôpital municipal, sans modification du salaire des employés. Et les résultats sont satisfaisants : le personnel est plus heureux, en meilleure santé et plus productif. Ce climat serein a même entraîné une augmentation des recettes fiscales, selon le Huffington Post.

— À lire sur www.lavoixdunord.fr/689276/article/2020-01-04/finlande-vers-une-semaine-de-travail-de-quatre-jours

Cependant, le lendemain et dans la foulée de cet article de la Voix du Nord, les CheckNews de Libération ont remonté le fil de cette information et mis en évidence que

  • a) le discours prononcé par Sanna Marin à l’occasion du 120ème anniversaire du SDP remonte en août 2019 soit avant les élections qui l’ont portée au pouvoir ;
  • b) cette proposition ne fait pas partie du programme officiel du nouveau gouvernement finlandais, élu depuis le congrès (programme gouvernemental (disponible en anglais) publié le 10 décembre 2019).

Pour Libération, la non contextualisation et datation du congrès du 120ème anniversaire du SPD explique «l’emballement médiatique en Europe pour une proposition qui n’est pourtant pas au programme».

— À lire sur : https://www.liberation.fr/checknews/2020/01/07/la-premiere-ministre-finlandaise-a-t-elle-propose-la-semaine-de-travail-de-quatre-jours-et-des-journ_1771865?xtor=rss-450

Classé sous :luttes, monde, politis Balisé avec :Finlande

Vers la fin de l’école productiviste ? – Le Courrier

janvier 5, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Auteur d’une thèse à l’université de Lausanne consacrée au rôle de l’école dans la transition écologique, Daniel Curnier porte un regard très critique sur l’institution éducative, qui ne prépare pas la jeunesse à la nécessaire transition écologique, alors qu’une partie des jeunes sont justement dans la rue pour sauver le climat.
— À lire sur lecourrier.ch/2020/01/05/vers-la-fin-de-lecole-productiviste /

Classé sous :monde, Opinions, politis, Suisse

L’héritage de la génération 1989 en question

décembre 29, 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trente ans après la chute du « rideau de fer », se pose la question de l’héritage de la génération 1989 qui a contribué à faire tomber l’un des pires régimes du XX siècle.

Alexis Prokopiev, co-fondateur de l’association Russie-Libertés et co-auteur de Les autres visages de la Russie (Les Petits matins, 2015), nous offre un point de vue intéressant sur la situation à l’Est de l’Europe.

Il fait le point, trente ans après la chute du Mur et quinze ans après le grand élargissement aux pays d’Europe centrale et orientale. Il se pose inévitablement la question de l’héritage de cette génération 1989.

D’un côté,

La question peut sembler douloureuse lorsqu’on constate que les principes de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit et de respect des droits humains, placés au cœur même de la construction européenne, sont aujourd’hui menacées dans ces mêmes pays qui les ont fait triompher il y a trente ans.

S’il ne minimise pas le risque clair d’une violation grave de ces principes, il observe également qu’une nouvelle génération d’activistes accède aussi aux responsabilités politiques à l’exemple de Zuzana Čaputová, avocate qui a défendu les droits humains et l’écologie, et qui a déclaré, peu après son élection à la tête de la Slovaquie, être heureuse de son élection

« en n’ayant pas recours au populisme, en disant la vérité, en attirant l’attention et en gagnant la confiance sans rhétorique agressive ».

Et que

« c’est grâce à 1989 que nous jouissons de libertés qui nous paraissent aujourd’hui tout à fait naturelles, comme la liberté d’association, d’expression, le pluralisme politique »,

Alexis Prokopiev cite aussi Rafał Trzaskowski, le libéral élu maire de Varsovie en 2018, qui a récemment signé une déclaration pour combattre les discriminations contre les personnes LGBT dans sa ville, Zdeněk Hřib, membre du parti Pirate et maire de Prague, ou encore l’écologiste de centre-gauche Gergely Karácsony qui a remporté, le 13 octobre dernier, les élections à la mairie de Budapest en battant le candidat du parti de Viktor Orban.

Des figures politiques émergent ainsi à l’Est offrant des alternatives possibles au populisme. Mais cela reste encore fragile.

L’article : L’héritage de la génération 1989 en question | Revue Esprit

Crédit image : Photo de Marie Bellando-Mitjans sur Unsplash

Classé sous :luttes, monde, Opinions, Presse

La guerre des générations favorise les Démocrates aux Etats-Unis

décembre 3, 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans un de ses fameux discours, appelant ses concitoyens à se battre avec courage lors de la Deuxième guerre mondiale, le président américain Franklin D Roosevelt a dit : « Il existe un cycle mystérieux dans le déroulement de l’histoire. A certaines générations, beaucoup est donné. De certaines générations, beaucoup est attendu. » La génération du baby-boom a été l’un des plus gâtées de l’histoire. Pas seulement aux Etats-Unis. Elle a bénéficié d’une croissance exceptionnelle, du plein-emploi favorisant les ascensions sociales rapides, d’avancées technologiques prodigieuses dans un monde qui ignorait la rareté et les limitations. Elle s’est battue pour conquérir des libertés nouvelles et elle les a obtenues.

Les générations suivantes ont le sentiment que, pour elles, les choses sont nettement moins faciles. C’est l’une des raisons pour lesquelles, comme l’écrivent, dans le mensuel The Atlantic, le fameux historien Niall Ferguson et l’analyste politique Eyck Freymann, « les clivages de classe et de race, qui ont été déterminants dans la vie politique américaine, tendent à présent à faire place à un clivage générationnel.»

-A écouter : La guerre des générations favorise les Démocrates aux Etats-Unis

Classé sous :actualité, monde, politis

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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