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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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actualité

août 4, 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

2007-2012 : Accroissement de l'écart capital-travail en Suisse

Dans une de ses nouvelles du jour, RTS info titre «Les inégalités de salaire on un peu diminué en Suisse entre 2007 et 2012». Ce titre illustre la manière dont il est possible de masquer l’essentiel de l’information. Dans le cas présent, le fait que l’écart entre le capital et le travail s’est accru en Suisse entre 2007 et 2012.
Ainsi en lisant vraiment la nouvelle, on apprend que si le cinquième de la population la moins payée est passée de 1,6% à 1,5% des revenus soit une très très légère diminution, le cinquième le mieux rémunéré croit lui de 0.8% soit une évolution bien plus significative.
Plus significativement encore, dans cette fourchette-là, ce sont les détenteurs de capital, c’est-à-dire les rentiers ou les héritiers, qui touchent les «dividendes» de cette croissance au détriment des salariés ! En effet, la nouvelle indique également que

«Les millionnaires qui doivent leur prospérité à leur fortune sont nettement plus nombreux, approchant les 250’000, soit un gain de plus de 10% entre 2007 et 2011.»

L’article précise encore que

«Le nombre de millionnaires qui génèrent leur richesse via leur rémunération a reflué de 1,1% à 5701.»

Un titre plus juste consisterait à titrer : «L’écart capital-travail s’est accru en Suisse entre 2007 et 2012».
Pour finir, cerise sur le gâteau, il faut souligner également que «la classe moyenne a vu sa part du total baisser de 0,7 unité, alors que son taux dans la population ne reculait que de 0,3 point». Cependant, dans la mesure où les impôts sur la fortune sont bas en Suisse et non progressifs contrairement à l’impôt sur les revenus, la classe moyenne portera toujours plus le poids, en proportion, de l’effort fiscal. C’est un des autres effets de l’accroissement de l’écart entre les revenus du capital et ceux du travail !
Nous vivons vraiment dans le «Meilleur des Mondes».
La source de l’info : http://www.rts.ch/info/economie/6981526-les-inegalites-de-salaires-ont-un-peu-diminue-en-suisse-entre-2007-et-2012.html?rts_source=rss_t

Classé sous :actualité, politis, Presse, Suisse

août 1, 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1er août : Allocution du syndic

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Avec Nicoletta Mariolini, déléguée fédérale au plurilinguisme et oratrice du 1er août à La Tour-de-Peilz

Lors de la partie officielle du 1er août à La Tour-de-Peilz, le discours du syndic présente l’orateur du jour choisi par la municipalité. En ce 1er août 2015, l’oratrice était Nicoletta Mariolini, déléguée fédérale au plurilinguisme. Voici donc mon texte de présentation. J’en profite pour vous souhaitez une excellente journée.
Chers invités,
Chers amis,
A mon tour de vous saluer et de vous souhaiter la bienvenue à l’occasion de la Fête nationale.
Après Mme Burgener, ancienne syndique de Thalwil, l’année dernière, nous souhaitions inviter un ou une représentante du Tessin. Ce canton à la fois si proche de nous dans ses origines latines et si lointain dans certaines des problématiques qu’il a à affronter, notamment s’agissant de ses relations avec le voisin italien.
C’est ainsi que nous avons contacté Nicoletta Mariolini qui a d’autant plus rapidement répondu à notre sollicitation que la commune de La Tour-de-Peilz ne lui est pas étrangère, elle qui a passé plusieurs années à Lausanne.
Mme Mariolini travaille et vit entre Berne et Lugano. Son activité professionnelle est unique en Suisse puisque, en 2013, elle a été nommée, par le Conseil fédéral, à la fonction de déléguée fédérale au plurilinguisme.
Après une première activité professionnelle dans le milieu bancaire et un séjour à l’étranger, Nicoletta Mariolini a obtenu une licence en sciences économiques à l’Université de Lausanne. Elle s’est spécialisée en économie de la santé et a décroché un master en médiation sociale à l’Université Cattolica de Milan.
Elle a ensuite collaboré avec l’Université de Lausanne et la fondation Addiction Suisse, puis avec l’AVDEMS, l’Association vaudoise d’établissements médico-sociaux.
Entre 1998 et 2004, elle retourne au Tessin où elle a été chargée de la mise en œuvre de la politique cantonale d’aide et de soins à domicile.
De 2004 à 2012, Nicoletta Mariolini a siégé au sein de l’exécutif de la ville de Lugano. Elle a été responsable du Département de l’éducation ainsi que du Département de l’intégration et de l’information sociales de la ville.
De 2007 à 2013, elle a été députée au parlement cantonal tessinois, membre de la commission de gestion et des finances.
Fille d’immigrés italien, Mme Mariolini écrit sur son site internet qu’elle est l’unique Mariolini en Suisse, au Tessin et à Lugano. Elle est l’unique Suissesse de sa famille. Elle est la première à avoir étudié.
« Cette histoire, poursuit-elle, est l’histoire de beaucoup de personnes pour les difficultés économiques, les souffrances, la migration, l’accès à la formation et au travail. Et à l’inverse, c’est l’histoire d’un petit nombre pour les occasions inattendues. Comme celle d’être élue municipale (à Lugano) ».
En tant que déléguée au plurilinguisme, Mme Mariolini veille à l’application de la loi sur les langues et soutient ainsi le Conseil fédéral et les départements dans l’accomplissement de leurs tâches. Une mission qui relève peut-être du sacerdoce, car, même si le site de la Confédération affirme que c’est à l’administration de s’adapter aux minorités linguistiques et non l’inverse, les Alémaniques restent encore et toujours largement surreprésentés au sein de cette administration.
Quoi qu’il en soit, Nicoletta Mariolini est la bonne personne pour évoquer, en ce 1er août 2015, le formidable atout que constitue le plurilinguisme pour notre pays et ses citoyens.
Chère Nicoletta, à titre plus personnel, c’est un vrai plaisir que de t’accueillir à La Tour-de-Peilz. En effet, nous avons eu la chance de nous côtoyer sur les bancs de l’Université en suivant quelques cours d’économies en commun. Quelques années plus tard, à l’occasion d’une réunion d’anciens élèves de ta volée, nous avons eu une nouvelle occasion de nous rencontrer et d’échanger fort agréablement. Par la magie des réseaux sociaux nous avons ensuite gardé contact jusqu’à ce jour.
Mme Mariolini, chère Nicoletta, je te souhaite encore la plus cordiale bienvenue parmi nous et te cède maintenant très volontiers la parole pour le discours officiel du 1er Août.
Lyonel Kaufmann,
Syndic

Classé sous :actualité, politis, Suisse

juillet 14, 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Euro : Une gouvernance économique aveugle

Les dirigeants de la zone euro ont imposé un accord aux conditions encore plus dures, punitif et humiliants aux Grecs. Mais la défaite d’Alexis Tsipras résonne comme une défaite pour toute la zone euro, une défaite pour les populations et une victoire pour Wolfgang Schäuble, une victoire du monde de la finance et les idéologues du libéralisme et une victoire pour tous les Eurosceptiques. Une certaine idée de l’Europe, celle d’une Europe démocratique, sociale et solidaire, est définitivement morte…

Gouvernance économique aveugle
La gouvernance économique de la zone euro – jadis tant souhaitée par les gouvernements français – existe donc bel et bien, et ne souffre aucune exception, fût-elle la plus modérée. Aussi, qui veut la remettre en cause devient un adversaire de l’euro. La diabolisation de Syriza pendant six mois l’a prouvé. Ce parti n’a jamais voulu renverser l’ordre européen, le gouvernement grec a rapidement fait de larges concessions (que l’on songe à l’accord du 20 février). Mais sa demande d’une approche plus pragmatique dans le traitement du cas grec conduisait à une remise en cause de la vérité absolue de la logique « austéritaire » décrite plus haut. Il fallait donc frapper fort pour faire cesser à l’avenir toute velléité de remise en cause de l’ordre européen établi. Il y a dans cette Europe un air de « Sainte Alliance » de 1815, révélé désormais au grand jour. Comment autrement expliquer cet acharnement face à Athènes ce week-end, cette volonté de « vengeance » ? Alexis Tsipras avait cédé sur presque tout, mais ce n’était pas assez, il fallait frapper les esprits par une humiliation supplémentaire.
– via La Tribune

Classé sous :actualité, monde Balisé avec :Europe, Grèce

juillet 12, 2015 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lecture : L'Allemagne, le nouveau problème de l'Europe

Pour Mediapart, l’intransigeance dogmatique et la brutalité inédite de l’Allemagne envers le gouvernement grec marquent une rupture historique dans le projet européen.

Le grand naufrage européen lié à la crise grecque a produit une révélation. Et cette révélation est largement due au premier ministre grec Alexis Tsipras comme à son ancien ministre des finances Yanis Varoufakis. En remettant, l’un et l’autre, des enjeux clairement politiques au cœur de la technocratie bruxelloise, en jouant la transparence et en brisant les scandaleux huis clos des réunions de l’Eurogroupe, les responsables grecs ont fait surgir au grand jour un inquiétant et nouveau problème : le cas allemand.
L’intransigeance obstinée de l’Allemagne tout au long de cette crise, son entêtement dogmatique à bouter hors de l’euro la Grèce sont désormais compréhensibles par tous. Là où quelques observateurs, experts et politiques en étaient persuadés de longue date, ce sont désormais toutes les opinions publiques européennes qui ont sous les yeux cette nouvelle Allemagne. C’est une donnée politique radicalement neuve. Fort de son statut de première puissance économique de la zone euro, l’Allemagne revendique désormais d’en fixer les règles du jeu et d’imposer, comme l’écrit Varoufakis, « son modèle d’Eurozone disciplinaire » (lire ici le texte de l’ancien ministre grec).

Le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem (de dos) et le Grec Yanis Varoufakis, en février à Athènes.
Le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem (de dos) et le Grec Yanis Varoufakis, en février à Athènes. © Reuters.

L’article : http://www.mediapart.fr/journal/international/120715/lallemagne-le-nouveau-probleme-de-leurope

Classé sous :actualité, lecture, monde, politis, Presse

juillet 5, 2015 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Analyse : le retour de Jérôme Christen à la Municipalité de Vevey

Jérôme Christen a gagné dimanche le second tour de l’élection complémentaire organisée pour remplacer le socialiste Marcel Martin, démissionnaire. Félicitations donc à Jérôme Christen pour son élection.
Arrivé en tête il y a trois semaines, le fondateur de Vevey Libre (VL) a ainsi transformé l’essai. Mais d’extrême justesse. Analyse.
Tout d’abord, les résultats définitifs du deuxième tour (après 4 recomptages en raison de l’étroitesse des écarts entre les candidats):

Jérôme Christen (Vevey Libre) 1197 voix (34.2%)
Yvan Luccarini (Ind.) 1190 voix (34%)
Patrick Bertschy (PLR) 1112 voix (31.8%)
Voix éparses : 3
Participation : 29%
Pour rappel, le résultats du premier tour :
Jérôme Christen (Vevey Libre) 978 voix (27.93%)
Patrick Bertschy (PLR) 848 suffrages (24.21%)
Yvan Luccarini (Ind.) 729 suffrages (20.82%)
Pierre Butty (PS) 533 suffrages (15.22%)
Martino Rizzello (PDC) 309 suffrages (8.82%)
Bulletins blancs 97 bulletins (2.76%)
Participation : 28.86%
En fonction des ralliements du deuxième tour, soit du PDC local à Patrick Bertschy et du PS à Yvan Luccarini, le potentiel théorique des trois candidats étaient donc le suivant en pourcentage :
Jérôme Christen (Vevey Libre) 27.93 + 0 = 27.93%
Patrick Bertschy (PLR) 848 suffrages 24.21% + 8.82% = 33.03%
Yvan Luccarini (Ind.) 729 suffrages 20.82% + 15.22% = 36.04%
Une des inconnues résidait à savoir si, au premier tour, Jérôme avait fait le plein des voix ou non. En effet, avec près de 28% des suffrages, son résultat était déjà de 15% supérieur aux résultats de Vevey Libre aux communales de 2011. Il faut souligner également qu’en 2011, au deuxième tour de l’élection à la municipalité, Jérôme Christen avait déjà obtenu 168 suffrages sur les listes socialistes modifiées contre 49 pour Yvan Luccarini et 182 pour Elina Leimgruber. Comparativement au 1er tour de l’élection à la Municipalité, ce nombre de suffrages avait plus que doublé (168 contre 81).
L’autre inconnue principale résidait dans la progression au deuxième tour d’Yvan Luccarini qui, comparativement, à la liste Alternative de 2011 (parti dont il est le plus proche) dépassait de 13.4% le résultat obtenu par cette liste au Conseil communal. Quel serait l’attitude de l’électorat socialiste ayant voté pour Pierre Butty?
Bien évidemment, ce ne sont pas forcément les mêmes électeurs qui se déplacent au deuxième tour. Néanmoins, le pourcentage très proche de participations incite à penser qu’il est possible de comparer les résultats des deux tours. D’autant plus qu’en observant les deux P.V. du bureau électoral, le nombre de voix valables est identique soit 3502 très proche à chaque fois ((En effet, les bulletins blancs entrent dans le décompte des bulletins valables au premier tour pour le calcul de la majorité absolue)). Assez incroyable !
Premièrement, nous pouvons constater que les électeurs PDC et Socialistes ont bien suivi les mots d’ordre donné par leurs candidats. En effet, en soustrayant au potentiel théorique, le résultat de Patrick Bertschy et d’Yvan Luccarini, ces deux derniers ne perdent que 1.95% et 2.04% par rapport aux pourcentages de Pierre Butty et Martino Rizzello ((Evidemment, ce n’est pas la même chose de perdre 1,9% des 8,82% du premier tour ou 2.04% des 15.22%. Les électeurs de Pierre Butty ont mieux suivi le mot d’ordre que les électeurs PDC, ballotés entre la position du PDC local et celle du PDC cantonal.)).
Deuxièmement, en additionnant ces 3.99% «égarés» par les deux candidats au 27.93% obtenus par Jérôme Christen au premier tour, ce dernier n’obtient que 31.92% et n’aurait donc pas été élu. La différence est à chercher du côté des votes blancs du premier tour. Ces derniers ont quasiment disparu fondu de moitié au deuxième tour (49 bulletins blancs au lieu de 97) et leur vote s’est très clairement porté sur Jérôme Christen.
Troisièmement, ce nombre important de bulletins blancs au premier tour illustre, selon moi, l’avis plus que dubitatif d’une partie de l’électorat devant le choix proposé par les partis et les candidats. Leur vote du deuxième tour doit être considéré avant tout comme un choix par défaut. A moins que l’ignoble annonce du PLR de la semaine dernière les aient décidés de voter en faveur de Jérôme Christen. Ce serait alors un choix moral bienvenu que chacun ferait bien de méditer et de ne pas oublier en préparant les élections de février 2016.
Quatrièmement, la logique qui veut que la dynamique du premier tour se poursuive s’est confirmée avec la nouvelle progression de la surprise représentée par le score d’Yvan Luccarini. En effet, au deuxième tour de 2011, Yvan Luccani avait obtenu 731 suffrages contre 1235 pour Jérôme Christen. Au premier tour de cette élection complémentaire de 2015, il n’avait plus que 250 suffrages de retard (729 suffrages contre 978). Et il n’y a plus que 7 suffrages d’écart aujourd’hui.
Au final, ce résultat étriqué ne donne aucune indication claire par rapport à l’élection générale de 2016. Il y a tout lieu de penser que, dès demain, la campagne électorale se poursuivra comme elle ne s’est jamais arrêtée après les élections communales de 2011.
Mise à jour (6 juillet 2015) :
Suite à son commentaire, Alain Gonthier a réalisé un tableau permettant de corriger les manquements existants dans mon billet concernant les votes blancs et les voix éparses des deux tours. Ceci permet également de fournir des pourcentages comparables pour les candidats sur les deux tours. Voici donc ce tableau :
11709960_1083497398344426_8843341216663680896_o
Merci donc à Alain Gonthier.
On constate néanmoins que l’analyse reste la même à savoir que les pertes additionnées en % des candidats Yvan Luccarini et Patrick Bertschy par rapport à leur potentiel théorique, qui se montent à 4,24 % (1.17% + 2.52%) une fois les bulletins blancs pris en compte, ne suffisent pas à eux seuls à élire Jérôme Christen. C’est bien en direction de la diminution du nombre de bulletin blancs et des voix éparses (qui passent de 5 à 3) qu’il faut aller chercher l’explication de l’élection de Jérôme Christen pour 7 voix.

Classé sous :actualité, politis, Suisse Balisé avec :élections, Muncipalité, Vevey

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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