• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale

politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

  • accueil
  • vocabulaire
  • Charte
  • qui suis-je

Lyonel Kaufmann

octobre 3, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Contaminé par le Covid, Trump paie le prix de sa désinvolture

Donald Trump a été contaminé par le nouveau coronavirus. Pour ce chroniqueur du New York Times, si ce qui arrive au président américain n’est pas une surprise et comporte une certaine morale.

Crédit photo : Donald Trump, lors d’un meeting de campagne à Bemidji (Minnesota), le 18 septembre 2020. PHOTO ​REUTERS/Tom Brenner

La morale de cette histoire “saute aux yeux”
Tout d’abord, elle montre que le virus est toujours là, et que rien ne garantit, contrairement aux radieuses prophéties du président, qu’il disparaisse dans un avenir proche, en tout cas pas si on le prend à la légère.

Autre morale de cette histoire, également évidente mais qu’il faut apparemment développer : prendre les choses à la légère comporte des risques. Le président en est désormais l’exemple parfait. La première dame aussi. Sans parler de Hope Hicks, l’une de ses plus proches conseillères [dont la contamination a été connue avant celle de Trump], et qui sait combien d’autres dans son entourage immédiat ?

Je pose la question parce que, depuis le début, il règne à la Maison-Blanche une mentalité désinvolte aussi bien dans les attitudes que les comportements à l’égard du nouveau coronavirus.

Cette mentalité se manifestait de façon hallucinante lors des points presse que le président avait l’habitude de faire, et dont l’objet était principalement de se faire mousser ainsi que son administration pour leur gestion extraordinaire de la pandémie. Ils l’ont tellement bien gérée que l’Amérique a décroché le statut exceptionnel de numéro un mondial des cas de Covid-19 et de décès associés.

Cette désinvolture était évidente dans les meetings de campagne organisés par le président et qu’il persistait à honorer ces dernières semaines. Et cette mentalité n’avait pas encore disparu le jeudi 1er octobre, lorsque, selon un article de Peter Baker et de Maggie Haberman publié dans le New York Times, [la porte-parole de la Maison-Blanche] Kayleigh McEnany a tenu un point presse sans porter de masque, alors que la contamination de Hicks était confirmée et que McEnany avait passé du temps dans un avion avec elle.

Source : Contaminé par le Covid, Trump paie le prix de sa désinvolture

Classé sous :politis

septembre 10, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Covid-19 : 190 000 Américains sont morts parce que Trump a menti

Trump savait.

Il savait et il a menti. De nouveaux enregistrements audio révèlent que le président savait dès le mois de mars que le virus se transmettait par voie aérienne, qu’il était contagieux et bien “plus mortel” que la grippe.

Or il a déclaré aux Américains que le Covid-19 était une “petite grippe” et qu’il allait disparaître. Il n’était pas seulement mal préparé pour gérer une crise. Il n’était pas seulement incompétent. Il n’était même pas sous-informé. Il était au courant de la gravité de la situation et il a tout fait pour la minimiser. Trump savait.

Il savait et il a menti. De nouveaux enregistrements audio révèlent que le président savait dès le mois de mars que le virus se transmettait par voie aérienne, qu’il était contagieux et bien “plus mortel” que la grippe.

Or il a déclaré aux Américains que le Covid-19 était une “petite grippe” et qu’il allait disparaître. Il n’était pas seulement mal préparé pour gérer une crise. Il n’était pas seulement incompétent. Il n’était même pas sous-informé. Il était au courant de la gravité de la situation et il a tout fait pour la minimiser.

Si nous le savons, c’est parce qu’il l’a reconnu devant Bob Woodward, le journaliste d’investigation qui a contribué à révéler l’affaire du Watergate, à l’origine de la démission du président Nixon en 1974. Donc, en plus, il est idiot.

Source : Covid-19 : 190 000 Américains sont morts parce que Trump a menti | Los Angeles Times & Courrier International

Classé sous :actualité, politis, Presse

juillet 12, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Carl Watson : Etats-Unis l’abandon des classes populaires par la gauche

Vous écrivez aussi que les classes ouvrières ont été complètement abandonnées par les partis de gauche.

Oui, c’est d’ailleurs lié au blocage social dont on vient de parler. En Amérique, la gauche a perdu tout contact avec ce qu’elle était supposée être. Penser que grâce à l’accès aux techniques et aux outils numériques, les classes populaires vont pouvoir progresser est une illusion totale. Nous en sommes arrivés au stade où on assiste à la naissance de ce qu’on appelle la « classe créative » : ceux qui ont une culture technique et digitale, et qui sont en train, malgré cela, de devenir les nouveaux ouvriers. Et ils sont devenus les ennemis de la soi-disant gauche. Bien sûr que les politiciens et les gens qui font partie du monde culturel ont abandonné la classe ouvrière. C’est pour ça qu’on a eu Trump… Ce processus est à l’œuvre depuis plusieurs dizaines d’années, et il est en train de ruiner le monde. Ce que je peux dire sur Trump, c’est qu’il représente maintenant quelque chose de si terrible qu’il va peut-être réussir à redonner quelques arguments à la gauche. Peut-être…

Source : Carl Watson : « Sur la route », sans Kerouac – Entretien – Addict Culture

Classé sous :lecture, monde, Opinions

mai 23, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Monique Pinçon-Charlot : « le Covid-19 est un “virus de classe” » | Les Inrocks

Vous craignez donc un recul de nos libertés individuelles et des droits et conditions de vie des travailleur·euses, notamment les plus précaires ?

Mais ce qui se passe en moment est déjà terrible ! Comme je l’ai dit à Là-bas si j’y suis, le Covid-19 est un « virus de classe » : les populations les plus aisées sont beaucoup moins touchées que les populations les plus pauvres. Le confinement s’est fait à géométrie variable avec, d’un côté, les intellectuels, les classes moyennes supérieures, et tous ceux qui ont accès au monde des nouvelles technologies, qui pouvaient avoir accès au télétravail – sans compter ceux qui ont pu partir à la campagne du fait de l’annonce du confinement faite suffisamment en avance -, et, de l’autre, les travailleurs les plus pauvres, dont la présence sur le lieu de travail, dans une grande promiscuité, était nécessaire. De la même manière, ces travailleurs ont dû utiliser les transports en commun, car souvent ils habitent très loin des centres-villes et des lieux d’emploi. C’est la même chose concernant le déconfinement, qui est également à géométrie variable selon les positions sociales.

Source Monique Pinçon-Charlot : “La désobéissance civile doit désormais être systématisée” | Les Inrocks

Classé sous :luttes, monde, Opinions

avril 7, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Gouvernance algorithmique : le virage du virus.

Dans son dernier billet Du choc au stock : chronique d’une disruption virale, Olivier Ertzscheid propose une intéressante mis en perspective de l’algorithmique appliquée au monde politique à l’exemple de la situation actuelle.

On sait que le calcul, que l’algorithme, engendrera nécessairement des scénarios de l’ordre du bug, de la catastrophe – car ces scénarios sont inhérents à la possibilité exploratoire du calcul – et où l’on fait le choix de ne pas les voir en espérant qu’ils n’arriveront pas. Je vous renvoie ici aux propos de Gérard Berry (reformulés par mes soins), que je cite souvent :

« quand on « programme », on décide d’une liste d’instructions à effectuer mais il est impossible de tester toutes les itérations de cette liste d’instructions (c’est même un peu pour ça qu’on programme et qu’on s’appuie sur les capacités de calcul dont dispose la machine et dont, par définition, nous ne disposons pas). Dès lors l’algorithme va tester toutes les combinaisons et toutes les itérations possibles, parmi lesquelles se trouvent presque nécessairement certains « bugs ». Le « bug » est doncDans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc.Dans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc. en quelque sorte « naturel », presque impossible à éradiquer.« 

Gérard Berry

Dans les deux cas, cette vision est criminelle et promise à mettre le gouvernement dans la situation d’un simple observateur lorsque surviendra l’effondrement ou la catastrophe. Et c’est là aussi ce que nous sommes en train de vivre et d’expérimenter aujourd’hui. De vivre et de constater tétanisés à l’écoute de la longue litanie d’atermoiements, d’incuries et de mensonges sur – entre autres – l’inocuité de faire se déplacer des millions de personnes (presque 20 millions en l’occurence) en temps de pandémie pour participer au premier tour d’une élection, l’intérêt de porter ou non un masque, etc.

Il en propose ensuite une modélisation qu’il qualifie lui-même de simpliste :

A méditer…

Source : Du choc au stock : chronique d’une disruption virale

Classé sous :lecture, monde, Opinions, politis

  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Page 2
  • Page 3
  • Page 4
  • Page 5
  • Pages provisoires omises …
  • Page 290
  • Aller à la page suivante »

Barre latérale principale

Articles récents

  • IA : intelligence austéritaire | Dans les algorithmes
  • Partisanerie et polarisation sociale au Mexique | Le Devoir
  • “Séisme” aux Pays-Bas : l’extrême droite arrive en tête des législatives
  • ChatGPT: derrière l’exploit, des ouvriers du clic exposés à des récits de viol
  • Les rassemblements Trump sont aussi des bulles
  • Le bannissement de Trump sur Twitter montre où se trouve le pouvoir maintenant – The New York Times
  • Les tweets de Trump n’ont jamais été que des tweets
  • Mauro Poggia: «Comment Pierre Maudet pouvait-il continuer à diriger des gens qui disent avoir peur de lui?» – L’Affranchi
  • Les premières nominations de Biden promettent une administration à l’opposé de celle de Trump
  • Donald Trump ou la haine des classes moyennes

Abonnez-vous à ce blog par e-mail.

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

Crédit image (fond)

Image parEak K. de Pixabay

Copyright © 2025 · Kickstart Pro on Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…