“Il est vrai que les ‘sardines’ n’ont pas un programme défini, ni une position claire sur des thèmes comme le travail, la lutte contre les inégalités ou l’Europe, mais alors pourquoi ce mouvement grandit-il ? Les ‘sardines’ attirent des personnes pas forcément politisées mais qui participent, animées par des sentiments d’humanité et de répulsion envers une propagande qui mine le vivre-ensemble. Ce mouvement remplit donc un vide, il répond à un sentiment d’égarement et à une demande non remplie de changement.”
— À lire sur www.courrierinternational.com/article/politique-en-italie-les-sardines-convergent-vers-rome
La guerre des générations favorise les Démocrates aux Etats-Unis
Dans un de ses fameux discours, appelant ses concitoyens à se battre avec courage lors de la Deuxième guerre mondiale, le président américain Franklin D Roosevelt a dit : « Il existe un cycle mystérieux dans le déroulement de l’histoire. A certaines générations, beaucoup est donné. De certaines générations, beaucoup est attendu. » La génération du baby-boom a été l’un des plus gâtées de l’histoire. Pas seulement aux Etats-Unis. Elle a bénéficié d’une croissance exceptionnelle, du plein-emploi favorisant les ascensions sociales rapides, d’avancées technologiques prodigieuses dans un monde qui ignorait la rareté et les limitations. Elle s’est battue pour conquérir des libertés nouvelles et elle les a obtenues.
Les générations suivantes ont le sentiment que, pour elles, les choses sont nettement moins faciles. C’est l’une des raisons pour lesquelles, comme l’écrivent, dans le mensuel The Atlantic, le fameux historien Niall Ferguson et l’analyste politique Eyck Freymann, « les clivages de classe et de race, qui ont été déterminants dans la vie politique américaine, tendent à présent à faire place à un clivage générationnel.»
-A écouter : La guerre des générations favorise les Démocrates aux Etats-Unis
La France dévoilée – Le Temps
Trente ans après avoir entrepris d’exclure de ses classes les écolières en foulard, le pays découvre que les lois qu’il vote amplifient le traumatisme en spirale qu’il a lui-même fabriqué, estime Alain Campiotti. A méditer.
— À lire sur www.letemps.ch/opinions/france-devoilee
« Washington d’ici », le nouveau podcast des Médias francophones publics – rts.ch
« Washington d’Ici » est le podcast des radios francophones publiques installées à Washington. Les correspondants de franceinfo, la RTBF, Radio Canada, la RTS et RFI vous y racontent la campagne pour l’élection présidentielle américaine de 2020.
— À lire sur www.rts.ch/info/monde/10837221–washington-d-ici-le-nouveau-podcast-des-medias-francophones-publics.html
« Pour l’image des Etats-Unis, il y aura un avant et un après octobre 2019 »
En l’espace de quelques jours, le locataire de la Maison Blanche a réduit à zéro la valeur de la parole de Washington. Il a montré qu’un engagement dont dépend la vie de centaines de milliers de personnes peut être rayé d’un tweet. « Ils nous ont fait confiance et nous avons trahi cette confiance, a confié au New York Times un officier américain qui avait travaillé aux côtés des Kurdes dans le nord de la Syrie. C’est une tache sur la conscience américaine. »
Quels que soient les efforts de rétropédalage ou les manœuvres de rattrapage d’autres structures du pouvoir américain, on aurait tort de sous-estimer l’impact de cette volte-face : pour l’image des Etats-Unis, il y aura un avant et un après octobre 2019.