Samedi 23 avril, cérémonies du centenaire du Parti socialiste français, Bibliothèque François Mitterand. Lionel Jospin s’est clairement posé aux avant-postes de la campagne pour le référendum sur la Constitution européenne. Eclipsé François Hollande, Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin. Juste ce samedi ou…
En tout cas, il y en a un qui doit la trouver saumâtre, c’est François Hollande. Plus tous les présidentiables socialistes qui paraît-il selon le journal Le Monde étaient “cloués sur leur fauteuil”.
Les propos maintenant :
« Depuis cette date [l’entrée de Jules Guesde au gouvernement en 1914, c’est-à-dire hier], je n’ai plus jamais pris le discours dit de gauche pour argent comptant (…) Je l’entends, je le respecte mais je ne le crois pas sur parole. »
« Nous ne pouvons dépendre ni doctrinalement, ni stratégiquement de ceux qui refusent le pouvoir. »
« A chaque fois que le PS a jeté le trouble par ses controverses sur la pertinence de sa propre ligne, il a donné prise à ses concurrents à gauche, c’est ainsi que nous avons été écartés du pouvoir. »
« Les claires leçons de notre passé ne devront pas être perdues si vous voulez mériter l’honneur d’exercer à nouveau le pouvoir. »
Comme le dit le journal Le Monde, ce n’est qu’un début, puisque Lionel Jospin interviendra sur France 2 ce jeudi (première apparition sur la chaîne publique depuis son élimination au premier tour de la présidentielle 2002) et tiendra meeting le 19 mai à Nantes. Ca promet ! A défaut de rajeunir.
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