• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale

politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

  • accueil
  • vocabulaire
  • Charte
  • qui suis-je

janvier 18, 2012 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Bonne ou mauvaise idée le prix unique du livre?

Lors des votations/élections du mois de mars prochain, la question du prix unique du livre sera un des objets fédéraux sur lequel les citoyen-ne-s suisses auront à se prononcer. Une des questions sur laquelle les partisans et les opposants s’affrontent est celle de savoir quel sera l’impact du prix unique du livre sur son prix. A ce titre, l’expérience française est intéressante.
Sur le site de la Vie des idées, Vincent Chabault s’intéresse lui à la santé et à l’avenir des librairies indépendantes françaises et des défis que celles-ci auront à relever. L’objet de son article n’est donc pas directement le prix unique du livre. Pour Chabault, une grande partie des difficultés économiques rencontrées actuellement par la librairie indépendante semble être liée à l’introduction des nouvelles technologies dans les rapports marchands.
Préalablement, il dresse l’effet du prix unique du livre en France et c’est ce passage qui nous intéresse plus particulièrement dans la perspective des votations fédérales de mars 2012.

En 1981, alors que la FNAC vend le livre avec une remise de 20 % depuis sept ans, quelques éditeurs, représentés par le directeur des Éditions de Minuit, Jérôme Lindon, parviennent à faire instaurer le prix unique du livre, fixé par l’éditeur, chez tous les détaillants. Mesure phare du projet de François Mitterrand, la « loi Lang » est votée le 10 août 1981. Refusant de considérer le livre comme un produit marchand banalisé, la loi garantit l’égalité du citoyen devant le livre (qui sera vendu au même prix sur tout le territoire, à 5 % près), le maintien d’un réseau de distribution, grâce notamment à une marge substantielle, et assure le soutien à la création et à l’édition d’ouvrages dits « difficiles ». Près de trente ans après, différents observateurs jugent le bilan de la loi positif. Selon les économistes Mathieu Perona et Jérôme Pouyet, le prix unique du livre a eu quatre conséquences. Il a fourni aux libraires les ressources assurant le maintien d’un fonds important, il a assuré la survie de librairies de petites dimensions, il ne semble pas avoir entraîné de hausse très importante du niveau général des prix. Enfin, au vu de l’évolution du nombre de nouveautés dans les pays sans prix unique, et en adoptant un point de vue strictement quantitatif, les inquiétudes quant à un appauvrissement de l’offre éditoriale ne semblent pas fondées.

Ainsi donc si, sur la durée une légère hausse du niveau général des prix a pu être constatée et ne dépend pas forcément que de la seule mesure du prix unique du livre, les avantages de la mesure sont pour Vincent Chabault indéniables et le bilan est jugé positif notamment pour le maintien de petites librairies.
Par contre, ce n’est pas le seul défi que les librairies ont à relever dès aujourd’hui. Vincent Chabault en identifie quatre principaux pour la France :

  • la hausse du coût des loyers commerciaux;
  • les relations avec les distributeurs en charge des flux physiques et financiers;
  • la vente en ligne (10 % du marché);
  • les mutations des pratiques culturelles.

Si la population suisse en accepte le principe, le prix unique du livre – outre la question de la diversité culturelle et l’accès au livre – offrira une bouffée d’air salvatrice et indispensable aux librairies que nous connaissons.
Source : Libraires épuisés – La Vie des idées.

Classé sous :politis

janvier 18, 2012 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Revue de presse (17 janvier 2012)

  • Création de l’association Opendata.ch | Cominmag – L’ouverture des données en Suisse fait son chemin. 2012 sera en effet une année décisive dans l’établissement en Suisse du mouvement Open Govern ment Data (OGD). Une étape importante sera franchie en ce début d’année par la création de l’association Opendata.ch.
    Initié

Classé sous :politis

janvier 15, 2012 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Banksy : Street-art et Graffiti | FatCap

Hey M. Stefano Stoll, voici un artiste que je verrai bien lors d’une prochaine édition du Festival Images de Vevey… même si ce n’est pas directement de la photographie monumentale ! ((La prochaine édition du Festival Images se tiendra du 8 au 30 septembre 2012. Et je m’en réjouis déjà.))

Banksy Interview – Interviews – Street-art et Graffiti | FatCap.

Classé sous :politis

janvier 14, 2012 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Photo du Conseil fédéral : Un ennui hyperréaliste


«L’image de cette année représente un gouvernement sagement réuni devant une grande image de sous-bois printanier, comme celles qu’on peut trouver dans les bricocentres pour tapisser le mur de la chambre d’amis. Une vision lisse qui ne peut engendrer qu’indifférence et passivité.» (Béat Brüsch)
Au-delà de ce jugement sans appel, Béat Brüsch revient sur la photo 2012 du Conseil fédéral et nous offre aussi d’utiles informations sur Franz Gertsch l’artiste du tableau servant de toîle de fond à cette photo ainsi que sur le courant de l’hyperréalisme auquel cet artiste et ce tableau se rattachent.
Au final, le mieux que l’on puisse souhaité pour Franz Gertsch, c’est que cette photo vous amène à Berthoud pour aller à la rencontre de son oeuvre.

Une partie de la série des tableaux de Franz Gertsch consacrés à Patti Smith

Pour vous y préparer et vous titiller, Franz Gertsch est aussi connu pour une célèbre série de peintures qu’il a réalisées sur Patti Smith.
Le billet de Béat Brüsch:  Un ennui hyperréaliste – Mots d’images
La source de l’image pour Patti Smith : http://www.aguam.com/article/view/patti-smith-por-franz-gertsch

Classé sous :politis

janvier 13, 2012 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

#VD2012 : résultat du bal pré-électoral

La succession des échéances électorales dans le canton de Vaud met à rude épreuve les partis politiques et leurs militants. Dans un rythme effréné, les différents partis ont établi et tenté d’affiner leur stratégie électorale tant pour l’élection au Conseil d’Etat qu’au Grand Conseil. En une semaine, il a fallu établir les listes pour le Conseil d’Etat et les alliances en même temps qu’était assermentée l’écologiste Béatrice Métraux et étrennée une majorité rose-verte. Bilan d’une semaine (pré-)électorale assez folle.

Les gagnants

Indubitablement les trois candidat-e-s socialistes entraîneront Béatrice Métraux pour confirmer la majorité sortie des urnes le 18 décembre dernier. On mesurera le chemin parcouru par cette liste à quatre devant l’absence de psychodrame et la grande sérénité du congrès du Parti socialiste du samedi 7 janvier. Idem du côté des Verts, malgré une victime collatérale (Yves Ferrari).
Le PDC a eu chaud en lançant sans concertation avec ses alliés du centre la candidature de Claude Béglé. Le PDC réussit in extremis à conclure une liste à quatre au Conseil d’Etat avec l’UDF, les Verts libéraux et le PBD. L’essentiel est sauf, même si au niveau du Grand Conseil, les listes PDC entreront en concurrence, dans certains district, avec celles des Verts libéraux/PBD.
Les militants des Verts libéraux ont fait preuve de plus de maturité et de sens politique durable que leurs ténors Jacques-André Haury et Isabelle Chevalley.
Les trois candidats du PLR ont sauvé l’essentiel, c’est-à-dire leur tête, en partant avec le candidat UDC.

 

Les perdants

Sans conteste, Isabelle Chevalley voit son étoile pâlir après avoir brillé au mois d’octobre avec son élection au Conseil national. Problème de croissance? C’est tout un paradoxe pour une libérale verte. Ou alors un problème d’égo.
Vaud libre se retrouve esseulé, rejeté par l’Alliance du centre et sans grand soutien du côté de la gauche et des Verts. Son côté Winkelried de la complémentaire de novembre n’est en définitive guère récompensé.
Dans certains district, le dit-Centre avec sa dispersion des listes risque de perdre l’avantage de sa liste commune pour le Conseil d’Etat. La lutte sera notamment acharnée sur la Riviera avec trois listes : celle de Riviera Libre (Vaud libre), celle du PDC et celle des Verts libéraux et du PBD.
La majorité de droite au Conseil d’Etat avec son candidat UDC désigné à l’insu de son plein gré et muni de son lot de casseroles made in Jura.
La chimère que représentait un candidat agrarien non blochérien.

 

Sur le ballant

Si le PLR conservera ses trois magistrats au Conseil d’Etat, il est difficile d’établir le pronostic pour le Grand Conseil. De plus, suivant les arrondissements, on trouvera une ou deux listes PLR. En outre, l’érosion vers le dit-centre devrait se poursuivre. Cependant, le découpage des arrondissements électoraux joue plus en leur faveur que l’arrondissement unique des fédérales. Match nul.

 

Inaudible

Les cinq candidats de La Gauche assurément et c’est bien dommage, mais le mal est ancien.

 

Interrogation

Le PBD ne servira-t-il qu’à apporter d’utiles suffrages aux Verts libéraux sur les listes du Grand Conseil ou…?

 

#VD2012 est le hashtag retenu par la mini-communauté de twtteriens vaudois et autres pour suivre l’actualité des élections cantonales vaudoises de ce printemps. Je l’utiliserai à l’occasion dans le titre de mes articles en lien avec cette campagne.

 

Classé sous :politis

  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Pages provisoires omises …
  • Page 85
  • Page 86
  • Page 87
  • Page 88
  • Page 89
  • Pages provisoires omises …
  • Page 290
  • Aller à la page suivante »

Barre latérale principale

Articles récents

  • IA : intelligence austéritaire | Dans les algorithmes
  • Partisanerie et polarisation sociale au Mexique | Le Devoir
  • “Séisme” aux Pays-Bas : l’extrême droite arrive en tête des législatives
  • ChatGPT: derrière l’exploit, des ouvriers du clic exposés à des récits de viol
  • Les rassemblements Trump sont aussi des bulles
  • Le bannissement de Trump sur Twitter montre où se trouve le pouvoir maintenant – The New York Times
  • Les tweets de Trump n’ont jamais été que des tweets
  • Mauro Poggia: «Comment Pierre Maudet pouvait-il continuer à diriger des gens qui disent avoir peur de lui?» – L’Affranchi
  • Les premières nominations de Biden promettent une administration à l’opposé de celle de Trump
  • Donald Trump ou la haine des classes moyennes

Abonnez-vous à ce blog par e-mail.

Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

Crédit image (fond)

Image parEak K. de Pixabay

Copyright © 2025 · Kickstart Pro on Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…