Certains rappels des faits concernant la politique industrielle de la France sont cruels pour le président-candidat Nicolas Sarkozy et son échec en ce domaine est patent.
Au-delà du slogan « la France doit rester une terre de production » répété comme un mantra, ((Le mantra est basé sur le pouvoir supposé du son (fréquemment lié au nom d’une divinité spécifique). C’est par la vibration du son et sa résonance qu’il aurait le pouvoir de modifier son environnement, ainsi que les personnes qui le récitent. Par ailleurs, la justesse de la prononciation du mantra est traditionnellement considérée comme importante.)) il faut que les actes des cinq années de présidence correspondent aux propos. Or, c’est loin d’être le cas comme le rappel SARKOFRANCE.
Nicolas Sarkozy sait parfaitement qu’il suffit d’un clic de souris pour remonter la liste de ses échecs industriels. Pourtant, comme par un réflexe proprement masochiste, il s’est laissé emporter par son obstination à tacler l’opposition, et surtout François Hollande. Jeudi, il se moqua donc, sans le citer, de Lionel Jospin: « je ne serai jamais l’homme d’un nouveau Vilvoorde ».
Effectivement, Nicolas Sarkozy est l’homme de Gandrange. Il y a même des stèles en Lorraine, au nom de ses promesses non tenues à Gandrange. On se souvient qu’il y était venu, en février 2008, quelques jours avant son mariage avec Carla Bruni, frimer sur ses promesses et sa nouvelle fiancée. un peu plus tard, il expliqua qu’il avait obtenu des garanties du milliardaire Mittal, qui venait de racheter l’installation. Sans attendre la crise, Mittal décida de fermer l’implantation et, en mars 2009, l’aciérie de Gandrange fermait donc ses portes.
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