Lors de la partie officielle du 1er août à La Tour-de-Peilz, le discours du syndic présente l’orateur du jour choisi par la municipalité. En ce 1er août 2012, l’orateur était Ulrich Schädler, directeur du Musée suisse du Jeu. Voici donc mon texte de présentation. J’en profite pour vous souhaitez une excellente journée.
Monsieur le Maire d’Ornans, Cher Jean-François,
Mesdames et Messieurs les membres de la Municipalité d’Ornans,
Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Au nom de la Municipalité de La Tour-de-Peilz, c’est à mon tour de vous saluer à l’occasion de la Fête nationale 2012.
Une nouvelle fois, c’est par une journée ensoleillée et dans ce cadre magnifique du Port de La Tour-de-Peilz que nous allons, quelques instants, nous arrêter et réfléchir au sens de la Fête nationale.
Comme chaque année, la Municipalité a confié à un intervenant externe le soin de mener cette réflexion et de prononcer le discours officiel.
Et cette année, son choix s’est porté sur une personne victime de sa passion du jeu. Mais je vous rassure, si vous le croisez près d’une table de crabs ou de poker : il ne joue pas, il travaille !
En effet, notre orateur du jour s’appelle Ulrich Schädler ; il est désormais bien connu à La Tour-de-Peilz, dans la région et au-delà, en tant que directeur du Musée suisse du jeu, poste qu’il occupe depuis 2003.
Ulrich Schädler, est né en 1958, il nous vient d’Allemagne, plus exactement de la ville de Xanten, à proximité de Francfort où il travaillait à la création d’un nouveau musée régional et parc archéologique lorsqu’il a été happé par son destin.
Docteur en philosophie, diplômé en architecture, archéologue de formation, Ulrich Schädler est un scientifique. Il a donc l’habitude de chercher des réponses à propos du monde qui l’entoure.
Mais aujourd’hui, ce n’est pas à une civilisation disparue qu’il va consacrer son attention, mais bien à ce peuple helvète qui cultive ses particularismes au cœur de l’Europe et aujourd’hui célèbre sa fête nationale.
Il n’est pas sans intérêt de savoir qu’Ulrich Schädler, en plus de ses nombreux autres talents, parle couramment l’allemand, bien sûr, mais également le français, l’italien et l’anglais. Ainsi qu’un peu d’espagnol.
Cet homme est un condensé d’Europe à lui tout seul. Chez lui, les influences du Nord et du Sud s’entremêlent. C’est ce qui donne de l’intérêt à son expérience et à son regard.
Mais il est plus que temps de laisser la parole à notre invité. Ulrich, le micro est à toi.
Lyonel Kaufmann,
Syndic
Le discours d’Ulrich Schädler sera mis plus tard sur le site de la commune.
Si j’ai bien compris… (petite suite gitane) | Béquilles
Jean-Claude Péclet nous offre un développement très intéressant sur son travail journalistique en rapport avec le mariage gitan qui comme il l’indique lui-même «à fait couler pas mal d’encre», notamment après son article publié dans Le Matin Dimanche. Un vrai travail d’enquête journalistique comme on aimerait en avoir plus souvent et que le format du web rend aussi possible.
L’introduction du billet de Jean-Claude Péclet:
«Travailler sur un sujet concernant les gens du voyage (ils n’aiment pas que l’on utilise le mot “Gitan”) est toujours une expérience déconcertante. Disons qu’elle bouscule passablement les catégories établies du journalisme, à commencer par la vérification des faits et des noms.
Jeudi dernier et hier, j’étais à Muraz en Valais, où un mariage gitan (désolé, je dois recourir à ce mot, faute de synonymes compacts) a fait couler pas mal d’encre. Cas classique: les 50 caravanes (devenues près de 100 au fil des jours) ont-elles violé la propriété privée de l’agriculteur Paul Kunz, où elles se sont installées? Vu qu’il ne connaît personne, le journaliste “gadjo” pénétrant dans un camp va chercher à parler à un “chef”. Il va d’abord tomber sur une caravane où, au pire, on lui fera comprendre de façon directe qu’il n’est pas le bienvenu; au mieux, on l’invitera à prendre une tasse de café pour lui vendre des tapis (ça fait très cliché, mais c’est comme ça).»
La suite de l’article : Si j’ai bien compris… (petite suite gitane) « Béquilles.
Revue de presse (28 juillet 2012)
- [toread] Mitt Romney et Dick Cheney: un duo catastrophique pour la politique étrangère américaine – Une large majorité d’Américains s’accorde à dire que le président Barack Obama a fait ses preuves concernant la sécurité de la nation et qu’il a une bonne conception du leadership des Etats-Unis dans le monde. Ce n’est pas ce que pense Mitt Romney, qui affrontera Obama au scrutin de novembre. Ce dernier propose de revenir aux doctrines pourtant discréditées et aux politiques irresponsables de l’administration Bush. On connaît la musique. On a déjà vu ce film, et il se termine mal.
- Mondialisation et inflation | Slate – Compte tenu de leur niveau élevé de chômage, on pourrait trouver étrange de voir les Etats-Unis accuser encore un déficit commercial important. C'est pourtant l'un des principaux avantages de l'importation de biens (face à la production locale): lorsque la main d'œuvre se fait rare, l'importation permet de libérer une partie de cette main d'œuvre et de l'orienter vers d'autres secteurs. Mais en Amérique, cette main d'œuvre est aujourd'hui réorientée vers la case chômage. Ce qui est loin d'être une bonne nouvelle.
François Hollande défonce la France pétainiste. Merci. | Chroniques de Juan
Dimanche 22 juillet 2012, François Hollande n’a pas seulement rendu hommage aux victimes de la Rafle du Vel’d’Hiv de juillet 1942 — auxquelles Jacques Chirac avait déjà rendu hommage au contraire de François Mitterand —, il a surtout évoqué les heures noires de la collaboration et la responsabilité de la France,
« Nous sommes rassemblés ce matin pour rappeler l’horreur dun crime, exprimer le chagrin de ceux qui ont vécu la tragédie, évoquer les heures noires de la collaboration, notre histoire, et donc la responsabilité de la France.»
du régime de Vichy et de Pétain dans leurs participations à l’extermination des Juifs.
« Ce crime sest déroulé ici, dans notre capitale, dans nos rues, dans nos cours d’immeuble, dans nos cages d’escalier, sous nos préaux d’école. Il allait ouvrir la voie à dautres rafles, à Marseille et dans toute la France, c’est-à-dire des deux côtés de la ligne de démarcation. Il y eut aussi d’autres déportations, notamment celle de Tsiganes. »
via Chroniques de Juan: François Hollande défonce la France pétainiste. Merci..
Yasser Arafat, le retour de la théorie de l'empoisonnement | Slate
L’annonce de la découverte de traces de polonium dans les effets personnels de Yasser Arafat vient brutalement relancer la controverse quant aux véritables causes –jamais véritablement élucidées— de la mort de l’ancien président palestinien. Et concerne et embarrasse au premier chef les autorités françaises, puisque Yasser Arafat était mort à l’hôpital militaire Percy de Clamart le 11 novembre 2004.
L’article : Yasser Arafat, le retour de la théorie de l’empoisonnement | Slate.
Source image : A Gaza en 2009. REUTERS/Suhaib Salem. –