Jean-Claude Péclet nous offre un développement très intéressant sur son travail journalistique en rapport avec le mariage gitan qui comme il l’indique lui-même «à fait couler pas mal d’encre», notamment après son article publié dans Le Matin Dimanche. Un vrai travail d’enquête journalistique comme on aimerait en avoir plus souvent et que le format du web rend aussi possible.
L’introduction du billet de Jean-Claude Péclet:
«Travailler sur un sujet concernant les gens du voyage (ils n’aiment pas que l’on utilise le mot “Gitan”) est toujours une expérience déconcertante. Disons qu’elle bouscule passablement les catégories établies du journalisme, à commencer par la vérification des faits et des noms.
Jeudi dernier et hier, j’étais à Muraz en Valais, où un mariage gitan (désolé, je dois recourir à ce mot, faute de synonymes compacts) a fait couler pas mal d’encre. Cas classique: les 50 caravanes (devenues près de 100 au fil des jours) ont-elles violé la propriété privée de l’agriculteur Paul Kunz, où elles se sont installées? Vu qu’il ne connaît personne, le journaliste “gadjo” pénétrant dans un camp va chercher à parler à un “chef”. Il va d’abord tomber sur une caravane où, au pire, on lui fera comprendre de façon directe qu’il n’est pas le bienvenu; au mieux, on l’invitera à prendre une tasse de café pour lui vendre des tapis (ça fait très cliché, mais c’est comme ça).»
La suite de l’article : Si j’ai bien compris… (petite suite gitane) « Béquilles.
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