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Depuis le mois de septembre, le centre-ville de La Tour-de-Peilz a vu débuter les travaux concernant la réalisation d’un parking souterrain qui laissera ensuite la Place des Anciens-Fossés libre, ou presque, de circulation automobile pour la redonner aux passants et offrir une nouvelle convivialité aux habitants et à nos hôtes.

Actuellement, il faut admettre que ce centre-ville ressemble à un no man’s land très déstabilisant. La première phase des travaux est, en effet, celle qui causera le plus de désagrément jusqu’à la fin de cette année.

En effet, les travaux ont lieu sur l’entier du périmètre concerné par le futur parking alors qu’à partir de la deuxième phase et le début de l’année prochaine, les travaux auront lieu par tronçon sur un tiers, à chaque fois, de la surface concernée.

Durant cette première phase, il s’agit essentiellement de déplacer le collecteur principal situé sous la rue. Il s’agit aussi de réaliser une nouvelle rampe d’accès, déplacée au nord du collège des Mousquetaires, pour le parking existant du même nom.

Aujourd’hui, tous nos repères ont été chamboulés en moins de deux mois. D’où ce reportage en images et le choix du traitement des photos prises ces derniers jours. Histoire d’ajouter une couche supplémentaire à la perte de nos repères.

La municipalité est consciente des désagréments générés par ces travaux. Si tout est fait pour les minimiser, ils mettent néanmoins à l’épreuve vos nerfs et votre patience. C’est tout à fait compréhensible, mais nous sommes persuadés que le résultat final, prévu pour l’automne 2014 en vaudra la peine.

A suivre donc.
N’hésitez pas à cliquer sur chaque image pour la voir au format XL.

Le quotidien suisse Le Matin, en collaboration avec Pegasus Data, a traqué les liens entre public et privé dans l’attribution des marchés publics pour les résumer en une carte où se mêlent argent, influence et conflits d’intérêt, en s’appuyant sur le registre des appels d’offre de la Confédération helvétique.
Fruit de l’enquête des journalistes du quotidien Le Matin et des talents de visualisation de l’agence Pegasus Data, cette superbe datavisualisation a été publiée le dimanche 25 novembre.

Comme l’indique OWNI, une règle existe pourtant depuis 2009 pour interdire contractuellement à un spécialiste de l’administration de se recaser dans une entreprise liée à son employeur public pendant deux ans. Mais, constatent les journalistes du Matin, elle n’a jamais été appliquée et épargne nombre des étoiles filantes de cette nébuleuse de copinage.
Dans tous les cas, un bel exemple de Data-journalisme à la mode helvète que j’appelle de mes voeux à se développer.
A lire : La nébuleuse suisse des copinages public-privé » OWNI, News, Augmented.

En rompant l’accord passé hier soir avec François Fillon, J.-F. Copé flingue en passant son mentor Nicolas Sarkozy et jette l’UMP dans les bras de Marine Le Pen et du Front national. C’est beau une droite décomplexée…
Alors que hier Nicolas Sarkozy avait forcé François Fillon et J.-F. Copé à trouver un terrain d’entente pour sortir de la crise de l’UMP, moins de 24 heures plus tard J.-F. Copé rompt l’accord sous le prétexte que les conditions n’étaient pas réunies. Ce faisant J.-F. Copé renvoie à la casse Nicolas Sarkozy. Le droit d’inventaire est ainsi ouvert à droite concernant Nicolas Sarkozy. Après F. Fillon pour 2017, c’est l’éventuel retour de N. Sarkozy sur le devant de la scène pour la présidentielle de 2017 que J.-F. Copé veut flinguer. Cependant, loin de s’ouvrir un boulevard pour sa propre candidature et ses ambitions présidentielles, il sert ainsi la soupe pour Marine Le Pen. Comme l’indiquait déjà hier Audrey Pulvar, dans son éditorial pour les Inrocks :

Copé rêve de la présidence du pays, au mieux il sera le Premier ministre de Marine Le Pen.

Du beau boulot pour cette droite dite décomplexée pour ne pas dire réactionnaire, voire proto-fasciste.

Pour Christian Salmon, après trente ans de révolution néolibérale, la gauche se trouve dans la situation de ces élites colonisées contraintes de traduire leur expérience dans la langue du colonisateur. Elle subit une forme d’acculturation néolibérale. Il lui faut changer d’imaginaire.
Comment dès lors forger une nouvelle lingua franca socialiste ? Au-delà du changement des éléments de langage, il faut changer d’imaginaire. Ce qu’avait réussi à faire en son temps Roosevelt:

Roosevelt avait mandaté dans ce but des commissaires dun genre nouveau. Ils sappelaient Nelson Algren, Ralph Ellison, Jack Conroy, John Steinbeck, Richard Wright, Saul Bellow, mais aussi Walker Evans, Dorothea Lange, des centaines d’écrivains et de photographes. Ils ont changé l’imaginaire américain aussi sûrement que la politique des grands travaux a façonné le paysage américain.

Et Salmon de conclure : Qu’attend la gauche pour en faire autant ?
Une très intéressante chronique à lire ici : UMP Tea Party, PS Bartleby.

«Difficile d’imaginer pire scénario pour l’UMP. Lorsqu’elle fut créée, il y a dix ans, l’ambition de l’Union pour la majorité présidentielle, devenue l’Union pour un mouvement populaire, était claire : construire un grand parti conservateur moderne, capable de fédérer toutes les sensibilités de la droite française afin de résister à la concurrence de l’extrême droite et d’exercer durablement le pouvoir.
Six mois après l’échec de Nicolas Sarkozy et au terme d’un duel sans merci entre Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence du mouvement, c’est très exactement à l’inverse que l’on assiste : voilà l’UMP fracturée, sans chef légitime et violemment partagée entre deux conceptions de l’opposition et de la droite pour les années à venir.»

Et personne ne peut raisonnablement s’en réjouir. A part Marine Le Pen et les extrémistes de tous bords.
L’article entier : Droite fracturée : attention danger.