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A l’occasion de son 175e anniversaire, l’Office fédéral de topographie a lancé jeudi « Voyage dans le temps », un outil permettant aux internautes d’accéder à ses cartes les plus anciennes en version restaurée et numérisée. La comparaison des cartes montre que la Riviera vaudoise est un espace urbanisé et fusionné. Ne reste plus que l’échelon politique…

Comment votre quartier ou votre ville ont-ils changé ces cent dernières années? Votre maison existait-elle déjà en 1938? Pour célébrer ses 175 ans, l’Office fédéral de la topographie, swisstopo, met à disposition du public ses archives et propose une animation inédite sur son site internet (www.swisstopo.ch). Chacun peut y entrer un lieu – son adresse, une ville, une montagne, un glacier… Les cartes de cet endroit réalisées au fil des ans se superposent alors dans un diaporama qui permet au public de voyager dans le temps.

Ces archives, en tous les cas, montrent à quel point le territoire helvétique a été grignoté depuis 175 ans. «En Suisse, un mètre carré de surface agricole disparaît chaque seconde», rappelle Jean-Philippe Amstein, directeur de Swisstopo. Comment construire alors pour limiter ce mitage? En densifiant (construction en hauteur notamment)? En construisant en sous-sol comme à Montréal? A réfléchir avant de glisser son bulletin dans l’urne le 3 mars prochain au sujet de la révision de la Loi fédérale sur l’aménagement du territoire.

A propos de La Tour-de-Peilz, on perçoit bien, en observant les cartes de 1938 et 1950, que son développement urbanistique s’est effectué parallèlement et en lien avec celui de Vevey. Les deux communes ont, en 1938 déjà, fusionné en terme d’aménagement du territoire. 

Concernant la Riviera vaudoise, la comparaison des cartes de 1938 à 2010 met fort bien en évidence l’évolution urbanistique de la région et une urbanisation partant du littoral pour gagner les villages des hauts. L’accélération de cette urbanisation se produit après 1950 et, malgré la césure produite par l’autoroute, elle s’est poursuivie et renforcée entre 1980 et aujourd’hui.

Si, en terme d’aménagement du territoire et de développement urbain, la fusion de la Riviera est réalisée, l’étape suivante consiste à la fusionner politiquement. A suivre…

Le Festival Images relance son concours de photographie.
Artistes et photographes ont jusqu’au 15 mars 2013 pour participer au Grand Prix international de photographie de Vevey.
Le Grand Prix international de photographie de Vevey est une bourse d’aide à la création photographique. Ce prix de quelques CHF 40’000 (env. €33’000)  permet à un artiste de développer un projet inédit en un an pour ensuite le présenter dans le cadre du Festival Images 2014. Possibilité de recevoir d’autres prix et mentions ainsi que de se voir proposer une exposition à l’Espace Quai1 ou lors du Festival Images.
Un jury composé de professionnels de l’image, se réunira fin avril 2013 pour désigner les lauréats. Les projets primés seront réalisés durant l’année et présentés en avant-première lors du prochain Festival Images en septembre 2014.
Ces concours représentent un soutien unique à la création contemporaine avec une liberté de choix du sujet comme du genre.
Le Grand prix international de photographie de Vevey 2013/2014 est ouvert aux artistes et aux photographes professionnels ou en formation.
Pour s’inscrire, remplisser le formulaire en ligne.

Au second tour de l’élection présidentielle, première au suffrage universel direct, les Tchèques choisiront entre deux aristocrates. Les 25 et 26 janvier, ils choisiront également entre deux hommes ayant bien dépassé l’âge de la retraite.Sortis au coude à coude du premier tour, les 11 et 12 janvier, Milos Zeman et Karel Schwarzenberg ont obtenu respectivement 24,2% et 23,4% de suffrages exprimés.
Le portrait des deux candidats : Un prince contre un hobereau : les Tchèques choisissent leur Président | Tchèque, chic et choc | Rue89 Les blogs.

Après la disparition du communisme, grand rival de la démocratie, la population devait fixer ailleurs ses peurs et ses inquiétudes. L’adversaire repoussoir, ce sont les étrangers affirme Tzevetan Todorov qui publiait l’an passé chez Robert Laffont Les ennemis intimes de la démocratie.
Le compte-rendu de l’ouvrage par DP : La démocratie rongée de l’intérieur – Domaine Public.

La peur du terrorisme a poussé l’Union Européenne à miser à fond sur les nouvelles technologies. Depuis quelques années, les chercheurs financés par Bruxelles essaient de détecter les « comportements suspects » des individus via les réseaux de caméras de surveillance. 

Au terme de l’enquête, le risque d’erreurs et de fausses accusations apparaît comme élevé. Cela peut mener à une culture de la peur, à une société où le principe de présomption d’innocence serait perdu au profit de la méfiance généralisée. Certains “indicateurs de méfiance” pourraient être basés sur des hypothèses erronées et sur des préjugés. Dans ce cas, cela pourrait conduire à une catégorisation sociale et à une “discrimination algorithmique”. 
On est frappé également par la localisation de certaines de ces entreprises qui participent au projet (Pologne, Bulgarie), pays guère connu pour leur respect de la vie privée, ou des pays-clients de certaines autres comme la Syrie pour une entreprise italienne. Il apparaît assez clairement que ces technologies peuvent très facilement être détournées de leur objectif initial.
Photo par surian Soosay (cc-by)
Minority Report, c’est pour demain » OWNI, News, Augmented.