Montreux-Riviera accueillera en juin 2016 la Fête fédérale de musique. Les concerts et concours auront lieu à Montreux, Vevey et La Tour-de-Peilz.
Hier, à Aigle, les syndics de la Riviera étaient en nombre (7) pour soutenir Laurent Wehrli et la candidature de Montreux-Riviera lors de l’Assemblée générale de l’Association suisse des musiques. Le canton également soutenait également cette candidature et était représenté par Anne-Catherine Lyon. Cette dernière rendit un hommage appuyé aux communes de la Riviera pour leur engagement en matière de collaboration régionale culturelle.
Ainsi donc, sur les week-ends des 10-11-12 et 17-18-19 juin 2016, la Riviera vaudoise accueillera près de 40’000 musiciens et 200’000 visiteurs pour la Fête fédérale de musique.
A La Tour-de-Peilz, la Salle des Remparts ainsi que l’Aula du Gymnase de Burier et les salles de gym seront mis à contribution.
La clause de sauvegarde comme substitut aux manquements politiques | Domaine Public
Un excellent article de Domaine Public relatif à l’application de la clause de sauvegarde par le Conseil fédéral.
Dans tous ces dossiers – lutte sans concession contre le dumping salarial, politique du logement, aménagement du territoire, formation, fiscalité -, on constate que la droite a fait obstacle aux solutions qui atténueraient les effets négatifs de la libre circulation. Dès lors l’activation de la clause de sauvegarde, soutenue par les libéraux-radicaux, les démocrates-chrétiens et l’UDC, fait figure de substitut à des politiques que ces partis se refusent à mettre en oeuvre. A cet égard, la droite portera une lourde responsabilité au cas où un vote populaire conduirait à remettre en cause la libre circulation.
La clause de sauvegarde comme substitut aux manquements politiques – Domaine Public.
Révolution et redistribution ou le retour de la lutte des classes
Et si l’économie était la grande oubliée des révolutions ? Depuis deux décennies, les questions politiques et culturelles ont relégué la justice sociale au rang de préoccupations secondaires. Selon l’historien Charles Walton, le problème de la redistribution, déjà posé lors des révolutions de la fin du XVIIIe siècle, se situe pourtant au cœur des motivations des révolutionnaires égyptiens.
Concernant préalablement les études sur la Révolution française et les questions de classe comme de justice sociale, Charles Walton note que
«Ce manque d’intérêt pour les questions de classe et de justice sociale au profit de celles de culture et de libéralisme se reflète dans les travaux sur la Révolution Française. On y a délaissé petit à petit les question socio-économiques, pourtant centrales dans les années 1950-70, au profit de la culture et d’idées politiques comme la souveraineté, la représentation et l’opinion publique ; des droits de l’homme (droits civils et politiques uniquement, une impasse étant faite sur les droits sociaux et économiques) ; de questions relevant de la subjectivité individuelle comme les sentiments et les émotions ; de la morale et de la religion à travers les thèmes de la régénération et de la contre-révolution ; et de la violence politique caractéristique des épisodes de guerre et de la Terreur. Rares ont été les universitaires qui ont cherché les causes de la Révolution Française ou de sa radicalisation dans des facteurs économiques, fussent-ils matériels ou culturels.»
Concernant le printemps arabe, il indique que
«La question de la redistribution, le « double mouvement » de Polanyi et un discours sur les droits de l’Homme qui ne traite que d’une partie de la question peuvent tous trois venir éclairer l’analyse du printemps arabe.»
Le double mouvement de Polanyi (La Grande Transformation) réside dans l’observation suivante : «la libéralisation économique amène plus souvent – et paradoxalement – à un État plus lourd et plus répressif qu’à un Etat plus petit et plus démocratique.».
Dans la conclusion de son article, Charles Walton indique que
«La démocratie se retrouve […] de nos jours dénuée d’une véritable économie politique. À mesure que communisme et capitalisme finissent tous deux par dégénérer en une situation de clientélisme, les inégalités et les frustrations politiques se font plus intenses. Le passé récent pourrait peut-être nous aider à réfléchir à la direction à prendre pour l’avenir. S’il s’agit d’éviter de construire de nouvelles utopies, nous pouvons tenter de récupérer les éléments que la précédente, celle des droits de l’homme, avait oubliés ou rejetés à la marge : les droits économiques et sociaux. […] Même s’il existe des mouvements qui se battent pour la mise en place de droits économiques et sociaux, ils ont tendance à ne pas avoir droit de cité dans les médias occidentaux, qui préfèrent attribuer les problèmes de l’Egypte à la religion qu’à une crise de la redistribution.»
Finalement, en Egypte comme ailleurs, la lutte des classes n’a pas fini de parler d’elle. N’en déplaise à certains.
A lire : Révolution et redistribution | La Vie des idées
L’armée suisse sauvée par le service civil? | Béquilles
Dans son billet, Jean-Claude Péclet met en évidence l’importance croissante prise par le Service civil ainsi que l’intérêt, dans de nombreux domaines, de pouvoir recourir à celui-ci. Ceci malgré les résistances en Suisse à son égard et la longue criminalisation du refus de service militaire.
Or, l’initiative du GSsA nous met devant un non-choix qu’exprime fort bien Jean-Claude Péclet, car si l’initiative est acceptée
«Sans obligation de servir, plus de civilistes. A moins de revoir complètement le concept et d’introduire dans la Constitution une obligation générale de service à la collectivité (personnellement, j’y serais plutôt favorable). Plusieurs politiciens de droite comme de gauche ont proposé des solutions, mais aucune ne rallie une majorité pour l’instant.»
Toutes celles et ceux, comme Jean-Claude Péclet ou moi-même, qui souhaitent une obligation générale de service à la collectivité, se retrouvent donc aujourd’hui devant le même dilemme que les EMS, les hôpitaux, les fermes et les forêts à nettoyer, les musées, les administrations publiques ou les associations culturelles ainsi que la Civiva (fédération service civil).
A lire : L’armée suisse sauvée par le service civil? « Béquilles.
Ueli Maurer et les officiers vaudois à La Tour-de-Peilz
En ce samedi 13 avril 2013, la Société vaudoise des officiers a tenu, au Gymnase de Burier à La Tour-de-Peilz, sa 188e assemblée générale. Compte-tenu de la votation de cette année sur l’initiative du GSsA demandant la suppression de l’obligation de servir, l’arrière-plan de cette Assemblée était entièrement occupé par cette question et les différents argumentaires contre l’initiative. Parmi les invités et intervenants, on notait la présence d’Ueli Maurer, Conseiller fédéral et Président en exercice de la Confédération, de Jacqueline de Quattro, Conseillère d’Etat et de Denis Froidevaux, Président de la Société suisse des Officiers.
Au titre de syndic de la commune sur le territoire de laquelle se tenait cette AG, j’ai adressé le message de bienvenue suivant aux participants :
Monsieur le Président de la Confédération,
Madame la Conseillère d’Etat,
Monsieur le Président de la Société suisse des officiers,
Monsieur le Président de la Société vaudoise des officiers,
Mesdames et Messieurs les invités,
Mesdames et Messieurs,
J’ai l’avantage de vous adresser le mot de bienvenue de la part des Autorités de la commune de La Tour-de-Peilz et de vous souhaiter une excellente assemblée.
Concernant notre commune, celle-ci fait partie du district Riviera-Pays-d’Enhaut, composé de 13 communes. Actuellement notre commune compte 10’800 habitants environ. C’est la troisième commune du district, après Vevey et Montreux. La commune s’est surtout développée à partir de l’arrivée du chemin de fer en 1861 et le développement économique et industriel veveysan. L’essor économique de la commune débute avec l’arrivée en 1917 de la société Peter, Cailler Kohler Chocolats suisses SA. Depuis 1978, elle est le siège de Nestlé suisse SA.
Les habitants de la Tour-de-Peilz sont surnommés les Boélands. Nous connaissons trois versions de l’origine de ce surnom. La version héroïque trouverait son origine dans une brouille de ses habitants avec les baillis bernois et le fait qu’ils auraient bêler ou boéler au passage de ces Excellences de Berne. La deuxième version viendrait des bacounis, célèbres bateliers lémaniques, qui signalaient leur passage et arrivées par des cris codés. Plus paillarde, la troisième version évoque, elle, le bruit des navigateurs qui, une fois dispersés dans les bistrots du bourg, discutaient bruyamment avec les vignerons et ouvriers de campagne. Dans tous les cas, les jaloux disent que si les Boélands parlent forts, ils mordent peu.
Si vous avez l’occasion de passer par notre centre-ville, les trous que vous y observerez n’ont rien des stigmates d’un éventuel conflit entre Vevey et Montreux, mais tout à voir avec le réaménagement de notre centre-ville. Il y est prévu la construction d’un parking souterrain et de recréer une place centrale. Autrement, une fois la belle saison venue, la vie se déroule au bord du lac et autour de son port, considéré comme un des plus charmants du Léman. Vous y trouverez également le Château, construit par les Savoie et ancienne résidence des baillis bernois. Il a été acquis, en 1979, par la commune et abrite aujourd’hui le Musée suisse du Jeu.
Par ailleurs, La Tour-de-Peilz est également le siège de l’Association de commune Sécurité Riviera. Celle-ci a été créée en 2007 avec comme objectif de regrouper, à terme, l’ensemble des prestations de sécurité civile pour les 10 communes de l’ancien district de Vevey.
A sa création au 1er janvier 2007, l’Association a permis de régionaliser les polices municipales et les deux CSU, Centres de secours et d’urgence, de Montreux et Vevey.
Par la suite, en 2009-2010, les Municipalités et les Conseils communaux se sont prononcés à l’unanimité en faveur de l’intégration de l’ORPC Riviera. L’intégration de la Protection civile à Sécurité Riviera est devenue effective le 16 mars 2011.
Actuellement, un nouveau préavis a été déposé pour l’intégration, au premier janvier 2014, des Services de défense contre l’incendie. Le Conseil intercommunal se prononcera le 18 avril prochain, puis l’ensemble des Conseils communaux d’ici à début juillet. Nous avons très bon espoir de disposer, au niveau régional, d’une véritable plate-forme de sécurité civile, sous une forme unique en Suisse à notre connaissance.
Cette volonté de la Riviera s’inscrit dans une conception plus large où l’ensemble des partenaires du domaine de la sécurité coopèrent et coordonnent leur actions au service de notre population.
Avant de terminer mon intervention, et n’ayant plus la possibilité de le remercier via Facebook, je remets à Monsieur le Président de la Confédération, en guise de bienvenue, un carton de trois bouteilles du vin de notre commune ainsi qu’un DVD de présentation de celle-ci.
Bonne assemblée.
Après la partie statutaire, Monsieur Josef Lang, membre du Comité d’initiative du GSsA et vice-président des verts suisses, était fort entouré de trois opposants à l’initiative soit Madame Marie-Hélène Miauton, essayiste et chroniqueuse, Monsieur le Commandant de corps Dominique Andrey, commandant des Forces terrestres, et le Brigadier Denis Froidevaux, président de la Société Suisse des Officiers.
Concernant ma position sur les débats actuels entourant l’armée suisse, je vous laisse lire l’article suivant : Avec le Gripen, l’armée suisse prend le risque d’exploser en vol.