Dans son billet, Jean-Claude Péclet met en évidence l’importance croissante prise par le Service civil ainsi que l’intérêt, dans de nombreux domaines, de pouvoir recourir à celui-ci. Ceci malgré les résistances en Suisse à son égard et la longue criminalisation du refus de service militaire.
Or, l’initiative du GSsA nous met devant un non-choix qu’exprime fort bien Jean-Claude Péclet, car si l’initiative est acceptée
«Sans obligation de servir, plus de civilistes. A moins de revoir complètement le concept et d’introduire dans la Constitution une obligation générale de service à la collectivité (personnellement, j’y serais plutôt favorable). Plusieurs politiciens de droite comme de gauche ont proposé des solutions, mais aucune ne rallie une majorité pour l’instant.»
Toutes celles et ceux, comme Jean-Claude Péclet ou moi-même, qui souhaitent une obligation générale de service à la collectivité, se retrouvent donc aujourd’hui devant le même dilemme que les EMS, les hôpitaux, les fermes et les forêts à nettoyer, les musées, les administrations publiques ou les associations culturelles ainsi que la Civiva (fédération service civil).
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