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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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novembre 23, 2010 by Lyonel Kaufmann 5 commentaires

Il y a vingt ans: Dürrenmatt comparait la Suisse à une prison

Rüschlikon, le 22 novembre 1990: Un discours mémorable du dramaturge suisse à l’occasion de la remise du prix Gottlieb Duttweiler à Václav Havel. Trois semaines après son étonnant discours, Friedrich Dürrenmatt décédait. C’est un testament qu’il vaut la peine de relire que nous propose Domaine public.

«Si bien qu’à votre grotesque tragique, on peut comparer aussi le grotesque suisse: il s’agit d’une prison, assez différente évidemment de celles où l’on vous a jeté, cher Havel, une prison où les Suisses se sont réfugiés». Et le dramaturge d’enchaîner avec une vaste description déroutante de Suisses qui sont tous prisonniers, mais également tous gardiens, afin qu’ils se sentent tout de même libres. Lire la suite… >>

via Domaine Public | Articles

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novembre 14, 2010 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Les Brèves de la semaine écoulée

Chaque semaine, les Brèves de la semaine font office de petit zinc de mon actualité politique (nouvelles, brèves) de la semaine écoulée. Elles regroupent les conversations de politis.ch sur Twitter, des extraits de publications ou images retranscrites sur Tumblr. et mes lectures trouvées sur la toîle, commentées et conservées sur Delicious. Certains éléments donnent lieu ensuite à des billets en bonne et due forme ici, d’autres non. Bonne lecture.

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Je publie: Les Brèves de la semaine écoulée – Chaque semaine, les Brèves de la semaine font office de petit zinc de … http://ht.ly/19QwlV [PolitisCh]
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A publié "C’est une histoire de télé-réalité qui nous est soumise depuis six mois… On met des…".
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"C’est une histoire de télé-réalité qui nous est soumise depuis six mois… On met des personnages, on les…" http://tumblr.com/xikoyayxx [PolitisCh]

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novembre 7, 2010 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Les Brèves de la semaine écoulée

Chaque semaine, les Brèves de la semaine font office de petit zinc de mon actualité politique (nouvelles, brèves) de la semaine écoulée. Elles regroupent les conversations de politis.ch sur Twitter, des extraits de publications ou images retranscrites sur Tumblr. et mes lectures trouvées sur la toîle, commentées et conservées sur Delicious. Certains éléments donnent lieu ensuite à des billets en bonne et due forme ici, d’autres non. Bonne lecture.

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Rare un commentaire presse qui sort du tropisme ordinaire sur le PSS : «Le PS serre gauche: et pourquoi pas?» http://bit.ly/c5c3PU [PolitisCh]

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novembre 4, 2010 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Barack Obama : une raclée justifiée?

Après les résultats des élections du mid-term, Barack Obama en conversation téléphonique avec le républicain John Boehner, futur speaker de la Chambre des Représentants. (Official White House Photo par Pete Souza)


A la veille des élections de mi-mandat, Médiapart ((Obama: le mirage et la route parcourue article réservé aux abonnés)) soulignait que

la vraie spécificité du 44e président des États-Unis, ce sont les attentes qu’il a suscitées, chez ses électeurs, mais aussi chez tous ceux qui l’observaient depuis l’étranger. De son prédécesseur, George W. Bush, personne n’attendait rien, sauf la réédition d’une présidence modérée comme celle de son père. Il a radicalement surpris. D’Obama, on attendait tout, et peut-être même davantage. Il n’était pas «juste un autre candidat qui fait des promesses». Il était ce curieux mélange de figure historique réincarnée (Martin Luther King, John F. Kennedy, Woodrow Wilson) et de super-héros implacable dont le pouvoir consiste à soulever les enthousiasmes grâce à un slogan : «Yes we can !». C’est pour cela que, lorsqu’on examine aujourd’hui son bilan, l’amertume prime.

Considérant que la critique de droite de Barack Obama existe, mais que ses arguments ne sont pas très intéressants, Médiapart a été du côté voir de la gauche pour tenter de se faire une idée plus juste du bilan d’Obama. Au final, le journal arrive à la conclusion qu’il y a deux camps :

Ceux qui estiment qu’Obama n’était de toute manière pas ce qu’il prétendait être (un grand réformateur), ou qu’il a manqué de courage et de convictions. Et puis il y a ceux qui estiment qu’il a été aussi loin qu’il pouvait dans les conditions actuelles, et que ses réussites sont significatives.

Dans le premier camp, Ari Berman, un jeune journaliste du magazine The Nation, note qu’

Obama n’a pas réussi la transition entre faire campagne et gouverner. Au lieu de s’appuyer sur le mouvement populaire qui l’avait porté, il l’a abandonné et a choisi de s’insérer dans le jeu washingtonien traditionnel.

Au niveau concret, cela s’est traduit par la recherche constante du compromis dans ses propositions au Congrès. Pour des bénéfices maigres… Dès lors, pour Thomas Frank, auteur de Pourquoi les pauvres votent à droite, n’aurait-il pas mieux valu pour Barack Obama «Tant qu’à se faire traiter de communiste, obtenir quelque chose pour sa peine».
Dans le camp des défenseurs de l’action politique de Barack Obama, ceux-ci dressent une liste de mesures progressistes qui, selon le journaliste Nicholas Lemann, «est bien plus importante que les efforts combinés de Jimmy Carter et de Bill Clinton»: réformes de l’assurance-santé et du secteur financier, mais aussi le plan de sauvetage de l’économie, les prêts d’urgence aux banques, l’élargissement des prêts étudiants, l’augmentation du salaire minimum, l’amélioration des performances énergétiques des automobiles, l’extension des allocations-chômage, le déblocage de prêts fédéraux pour les PME, le sauvetage de l’industrie automobile, les restrictions placées sur les lobbyistes, l’interdiction pour des entreprises ayant des arriérés d’impôts d’obtenir des contrats gouvernementaux…
Cependant,

En période de crise, Barack Obama a effrayé les conservateurs modérés et les centristes avec ses projets. Il a dû reculer et, ce faisant, il a perdu son aile gauche, sans pour autant s’attirer la reconnaissance de la droite modérée.

Sans amélioration économique, les deux prochaines années de sa présidence s’annonce donc particulièrement difficile pour Barack Obama. ((La bonne santé économique a été un facteur non négligeable lors de la réélection de Bill Clinton.))
Par ailleurs, maintenant que les résultats sont connus, John Dickerson, chef du service politique de Slate.com, observait ((Etats-Unis: l’heure des éléphants)) concernant les élus démocrates que

Ceux qui ont gardé leur poste à la Chambre des représentants sont plus libéraux [au sens américain du terme] et donc moins susceptibles de s’aligner sur les nouveaux élus républicains, plus conservateurs. Après avoir constaté que les plus traditionalistes étaient passés au premier rang dans le Grand Old Party en s’affirmant haut et fort, les progressistes pourraient être tentés d’appliquer la même méthode dans le camp démocrate.

A méditer certainement pour Barack Obama comme pour les socialistes suisses tentés par le social-libéralisme…

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octobre 31, 2010 by Lyonel Kaufmann 2 commentaires

Le président des riches érige de nouvelles Bastille

La France est dans un triste Etat, mais qui n’est pas perdu pour tout le monde. Reste la garde à vue, version 2010 de la Bastille et de l’arbitraire royal, pour le commun des mortels.

Petits chèques entre amis, dîners mondains, légions d’honneur et comptes en Suisse … L’affaire Bettencourt a jeté une lumière crue sur les connivences souterraines qui unissent pouvoir politique et puissances de l’argent. Dans ce livre-enquête, les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, spécialistes de la bourgeoisie française, donnent à voir, au-delà des scandales, la logique d’un système. Pour faire vivre un monde où l’entre-soi permet l’affirmation des réseaux, ils rapportent des histoires révélatrices, glanées dans les coulisses du règne de Nicolas Ier. En brossant la chronique des premières mesures prises, ils dévoilent les ressorts d’une politique systématique en faveur des nantis : bouclier fiscal, abattements et exonérations en tout genre, dépénalisation du droit des affaires ne sont que les éléments visibles d’une guerre des classes au service de l’aristocratie de l’argent. Aux discours du Sarkozy qui prétendait vouloir refonder le capitalisme s’oppose la réalité des actes : paradis fiscaux, fonds spéculatifs, bonus des traders, stock-options et cadeaux aux banques se portent bien et ont permis au capital financier de retrouver de sa superbe. Derrière la façade d’un pouvoir démocratique se dessine ainsi le tableau inquiétant d’un tout autre régime : une oligarchie, un gouvernement des riches pour les riches. ((Le président des riches – Michel PINÇON, Monique PINÇON-CHARLOT – Éditions la découverte.))

A cette description de la France de Sarko, j’ajouterai le retour à l’embastillage et sa lettre de cachot moderne qu’est devenue la garde à vue, symbole du pouvoir sarkozien. En effet, au-delà de la dernière affaire courante à ce propos, ((La garde à vue pour demande d’«inflation» à Dati illégale? | Slate.fr)) c’est la systématisation de cette pratique qui est effarante puisque, depuis 2002, leur nombre a doublé suite à l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur et ce pour l’essentiel pour des délits mineurs. Comme l’indique le journal Libération ((«J’ai dû me mettre toute nue» | Libération))

Le commun des mortels peut se retrouver au poste pour des broutilles, fouillé, mis à nu, et enfermé des heures dans une geôle ou «cage» de GAV souvent surpeuplée et immonde.

En 1789, une seule Bastille existait, symbole de l’arbitraire du système monarchique. En 2012, tout poste de police français est devenu une Bastille en puissance.

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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