- La concordance est aussi ancienne que la Suisse moderne | Domaine Public– La composition du Conseil fédéral obéit à la règle de la concordance depuis 1848 déjà, rappelle l’historien et homme de médias Roger Blum (NZZ, 21.11).De l’observation du comportement électoral du Parlement depuis 1848, Roger Blum dégage trois principes. Tout d’abord le Parlement vise une certaine concordance. Il place au gouvernement des représentants de différentes tendances politiques de manière à ce que les compromis se nouent déjà au sein de l’exécutif. […]
Ensuite le Parlement refuse l’accès à l’exécutif aux formations qui n’adhèrent pas à un consensus minimal: reconnaissance de l’Etat fédéral, acceptation de la laïcité et de la défense nationale, adhésion à l’Etat de droit – y compris au droit international -, à la tradition humanitaire de la Suisse et à la collaboration internationale. C’est pourquoi les conservateurs catholiques ont dû attendre jusqu’en 1891 et les socialistes jusqu’en 1943 pour faire leur entrée au Conseil fédéral. […]
Enfin le Parlement se réserve le droit de ne pas suivre les propositions des partis: tous les partis gouvernementaux se sont vu imposer à l’occasion des magistrats dont ils n’avaient pas présenté la candidature.
Reste maintenant à savoir à quelle sauce sera apprêté le Conseil fédéral à mi-décembre 2011…
politis
Election au Conseil fédéral: Pierre -Yves Maillard au 19:30
On ne peut pas dire que les journalistes l’ont ménagé. On ne peut pas dire non plus que Pierre-Yves Maillard n’a pas été à la hauteur…
Avant, la TSR avait dressé son portrait
Conviction et constance lui vont comme un gant. Ne trouvez-vous pas?
Avion de combat : Des avions contre la formation
Ainsi donc le Conseil fédéral a-t-il choisi le Grippen comme nouvel avion de combat pour l’armée suisse. Ce choix n’a nullement à voir avec un intérêt de sécurité armée. Que ce soit par la décision des Chambres fédérales prise contre l’avis du Conseil fédéral ou le choix de l’avion lui-même. Tout cela ne serait, dans le fond, pas si grave si un tel achat n’avait pas pour conséquence des coupes annoncées notamment dans le domaine de la recherche ou des infrastructures…
Ainsi donc, la Suisse devrait acheter 22 avions de combat Gripen au groupe suédois Saab. Le Conseil fédéral a tranché mercredi en faveur de cette offre. Il recale ainsi les Rafale du Francais Dassault et les Eurofighter du groupe EADS (D,I,GB,E).
Devisé à 50 millions l’unité – mais Saab Defence, son constructeur, casserait encore le prix –, le Gripen (griffon) a été mis en service, dans sa génération actuelle, en 1996. Plus de 240 exemplaires auraient été vendus, notamment en Hongrie, République tchèque, Afrique du Sud et Thaïlande. Des doutes ont été émis sur la capacité de Saab à assurer la production, mais le fabricant a assuré que le gouvernement suédois garantit le maintien d’une industrie aéronautique jusqu’en 2040. (Le Conseil fédéral choisit le Gripen, chasseur à prix cassé | Le Temps)
Les autres avions sur les rangs pour remplacer la flotte de Tiger auraient coûté plus cher et donc laissé moins de marge de manoeuvre pour le budget de l’armée (tsrinfo)
Selon les informations recueillies par Le Temps, l’essentiel du crédit devrait rester en Suisse et bénéficier aux ateliers de RUAG. La solution proposée par les Suédois de Saab consisterait à vendre à la Suisse les cellules et l’équipement de 22 avions Gripen de la version actuelle pour 1,3 milliard. Les ateliers de RUAG se verraient alors confier un mandat pour équiper ces structures d’un nouvel équipement électronique, de radars et de systèmes d’armes de la dernière génération, pour un montant équivalent, donnant ainsi naissance à une nouvelle version du Saab Gripen, New Generation (NG).
Cependant, au sein des commissions de politique de sécurité, on doute de la capacité d’Armasuisse, la structure chargée de l’acquisition, de s’assurer du bon déroulement d’une telle «helvétisation» à hauts risques, alors qu’elle n’est pas parvenue à maîtriser la mise en œuvre du système électronique de conduite des forces terrestres acquis pour 700 millions. (Gripen resterait en Suisse | Le Temps)
Par contre, ce qui paraît sûr pour certains conseillers fédéraux, c’est que des coupes seront inévitables dans d’autres domaines, comme la formation, la recherche, l’agriculture, l’aide au développement et les infrastructures. (tsrinfo)
Revue de presse : Les Anonymous dans l’agenda politique (28 novembre 2011)
- Les Anonymous dans l’agenda politique | OWNI– Le 17 décembre prochain, les Anonymous lanceront l’opération « horizon » qui devrait consacrer leur rôle politique. Ce jour-là, les Anonymous commémoreront la date anniversaire du décès de Mohammed Bouazizi, à l’origine de la révolution tunisienne et du printemps arabe. Mais aussi, ils célèbreront l’anniversaire de Bradley Manning, qui fêtera le même jour ses 24 ans en prison, pour avoir transmis des documents classifiés à Wikileaks.L’évènement interviendra alors que, selon plusieurs études et travaux de recherche, le phénomène des Anonymous change de dimension et peut prétendre maintenant à une véritable légitimité politique. Le constat s’impose notamment à la lecture du dernier article de l’anthropologue new-yorkaise Gabriella Coleman, rare chercheuse
spécialisée depuis plusieurs années sur les Anonymous et les collectifs de hackers.
Un changement d’époque sur lequel OWNI nous éclaire.
De la droite vaudoise et plus particulièrement de son Entente…
Cet extrait de la lettre mensuelle du Parti démocratique bourgeois vaudois (PDB Vaud) est intéressant sur l’état de forme de la droite vaudoise et plus particulièrement de son Entente…
Indépendants et fidèles à nos valeurs démocratiques, libérales et humanistes, nous n’entendons pas suivre, tels nos voisins libéraux-radicaux, le chemin des alliances de circonstance avec les forces protestataires du moment. […]
L’UDC vaudoise, dont bon nombre d’entre nous sont issus, est tombée sous le charme et la coupe des hérauts zurichois et des apparatchiks fédéraux. Elle devra faire très vraisemblablement et prochainement l’expérience de ne plus avoir de représentant au sein du gouvernement vaudois. A trop jouer avec le feu, on finit par se brûler et c’est dans leur propre positionnement que les forces anciennement agrariennes devront chercher le pourquoi de leur malheur. Osons humblement espérer que cette situation ne perdurera pas et que l’UDC saura, au service et dans l’intérêt du bien commun, retrouver un jour une stature gouvernementale.