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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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mai 14, 2007 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les médias et l’extrême droite profitent l’un de l’autre (Edicom 14.5.2007)

La presse de boulevard fait le jeu de l’extrême droite en présentant des sujets d’actualité de façon subjective et émotionnelle. Telle est la conclusion d’une étude menée par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS).
A l’inverse, cette même presse profite d’une présentation criarde des faits: briser les tabous fait grimper l’audimat et le lectorat. Des mises en scène telles que les rassemblements au Grütli s’inscrivent fort bien dans les nouvelles logiques médiatiques et apportent une attention accrue aux acteurs d’extrême droite, note le FNS.
Source : Edicom

Sans commentaire…

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mai 12, 2007 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Les socialistes caricaturent leur poulain dans la course à la Municipalité (24Heures 12.05.2007)

Le PS veut ravir le siège laissé vacant par Jacqueline de Quattro à la Municipalité. Et le parti à la rose a mis le paquet pour soutenir son candidat.
Lyonel Kaufmann et l'affiche
«Avec cette caricature, on sort des sentiers battus. Si elle me plaît? Oui, et de toute façon il faut accepter le reflet renvoyé par les autres »LYONEL KAUFMANN, CANDIDAT SOCIALISTE
CÉLINE MICHEL
Sa tête énorme semble avoir englouti ses yeux. Deux yeux aussi fins que les meurtrières du donjon qu’il tire vers lui au moyen d’une grosse corde. Suspendus aux créneaux de la tour, trois petits bonshommes font pencher l’édifice à droite. Sur un nuage, la néoconseillère d’Etat Jacqueline de Quattro observe la scène, hilare.
L’homme à la grosse tête, c’est Lyonel Kaufmann, candidat socialiste à la Municipalité de La Tour-de-Peilz. Et les trois petits bonshommes représentent les trois élus de droite qui siègent depuis l’été dernier dans la ville.
Cette caricature fleurira dès la semaine prochaine dans les rues de La Tour-de-Peilz. Elle illustre la campagne menée par le PS boéland en faveur de son poulain. Car si le Lyonel Kaufmann de l’affiche s’arc-boute pour redresser la tour rouge et blanche, symbole de la ville, c’est parce que le parti à la rose veut «rétablir l’équilibre».
«Dès l’élection de Jacqueline de Quattro au Conseil d’Etat, nous avons revendiqué son fauteuil. Les libéraux et les radicaux représentent 41% des élus au Conseil communal, contre 80% à la Municipalité. Les socialistes dénombrent 39% des sièges au Conseil, et seulement 20% à la Municipalité», calcule Sylvie Conod, la présidente du groupe. Les Boélands iront aux urnes le 17 juin prochain pour choisir le successeur de Jacqueline de Quattro. Rappelons que le radical Patrice Wenger brigue également son poste.
Un grand absent
Le dessin est l’oeuvre de Frédéric Huguenin, un enfant de La Tour-de-Peilz. «Nous voulions redonner une certaine fraîcheur à la campagne. On a déjà vu tellement de portraits sur nos murs depuis une année!», explique le conseiller communal socialiste Jacques Vallotton.
Unique municipal de gauche à La Tour-de-Peilz, Roland Piguet n’est pas représenté sur la caricature. Une absence en relation avec le conflit qui oppose l’élu à la section boélande dont il avait claqué la porte en novembre? «Roland Piguet? Il est dans la tour. Et il attend Lyonel », répond Jacques Vallotton avec le sourire.
RAPHAËL DELESSERT

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mai 11, 2007 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Votez l’équilibre ! Lyonel Kaufmann à la Municipalité

Cette fois-ci, c’est parti !
La campagne pour l’élection complémentaire à la Municipalité de La Tour-de-Peilz a été présentée hier officiellement à la presse.
Aujourd’hui, en primeur, je vous présente l’affiche de la campagne :

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mai 7, 2007 by Lyonel Kaufmann 4 commentaires

Les jeunes avec Ségolène Royal, les vieux avec Nicolas Sarkozy

Ce matin, j’entends un journaliste de la Radio Suisse Romande demander à une militante de Nicolas Sarkozy si les jeunes ont voté pour lui parce qu’ils seraient à la recherche de repères et d’un retour à l’ordre.
Là, pour le coup, j’ai presque envie de sortir un flingue. Comment peut-on à ce point ne pas faire son travail de journaliste? jouer à ce point à la désinformation?
En effet, si l’on prend notamment le dernier sondage IFOP-JDD qui donnait des chiffres proches du résultat final, la ventilation par âge du vote pour Ségolène Royal est sans appel :

18/24 ans : 53%
25/34 ans : 54%
35/49 ans : 56%
50/64 ans : 51%
65 ans et plus : 25%

Pas plus que les milieux populaires ou la gauche auraient lâché Ségolène Royal (voir « Des éléphants devenus dinosaures au Parti socialiste français » et notamment les propos d’Eric Dupin), les jeunes n’ont voté majoritairement Nicolas Sarkozy.
Comme l’indique un commentaire trouvé sur le blog des Actualités de la recherche en histoire visuelle :

Ce soir, 75 % de ceux qui étaient des bébés et des enfants au moment où oeuvraient les hommes et les femmes du Conseil National de la Résistance ont mis fin à la vision que ceux-ci avaient de la France. (Source : La nouvelle machine à gagner de la droite)

Ce n’est donc pas la France de l’Avenir qui a voté hier pour Nicolas Sarkozy.

Mise à jour (lundi 7 mai à 11h28)

IPSOS a réalisé un nouveau sondage réalisé à la sortie des urnes et sur un échantillon plus important. Ce nouveau sondage nuance quelque peu le tableau de celui indiqué ci-dessus, mais c’est bien les plus de 60 ans qui font pencher largement la balance du côté de Nicolas Sarkozy.
La ventilation par âge du vote pour Ségolène Royal est la suivante :

18/24 ans : 58%
25/34 ans : 43%
35/44 ans : 50%
45/59 ans : 55%
60/69 ans : 39%
70 ans et plus : 32%

C’est donc essentiellement la France qui ne se lève plus pour aller travailler qui trouve que les autres ne le font pas assez et qui fait pencher la balance…

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mai 7, 2007 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Des éléphants devenus dinosaures au Parti socialiste français

Margaret Karcher

Pour un-e militant-e de gauche, il n’y a guère de raison de se réjouir avec l’annonce de l’élection de Nicolas Sarkozy.
En effet, alors que la majorité de droite sortante n’a cessé de perdre tous les scrutins depuis 2002, la gauche n’a pas réussi à l’emporter lors de la présidentielle. Quand le pourra-t-elle à nouveau? Si la suite ressemble au triste spectacle des dirigeants socialistes en cette soirée électorale, pas avant longtemps.
A dire vrai, ce spectacle exprime mieux que tout la machine à perdre générée par le parti socialiste français et la gauche en général. Comme le titre fort justement un article du nouveau journal en ligne Rue89* : Défaite de la gauche le 21 avril 2002 n’était pas un accident.
Il met à nu également le manque de leaders potentiels de ce parti. Certes Ségolène Royal a des défauts** et a certainement fait des erreurs, mais qui n’en ferait pas avec un tel panier de piranhas. Elle a au moins eu le mérite de ne jamais se dégonfler, de montrer sa stature présidentielle et d’opposant potentiel à Nicolas Sarkozy lors du débat du deuxième tour et de faire front en premier lieu aux peaux de bananes glissées par les éléphants —ou plutôt devrais-je dire ce soir les dinosaures— du parti socialiste. Comment peuvent-ils, ces derniers s’imaginer, dès 20h05 en ce dimanche 6 mai 2007, incarner l’avenir de ce parti? Sans être pour ma part ségoléniste, cette dernière au moins ne laisse pas les militant-e-s socialistes tout seuls comme le fit Lionel Jospin en mai 2002 et j’espère que, si ce n’est les éléphants, la majorité des militant-e-s lui en seront gré.
Cependant, la chance et le malheur de Ségolène Royal résident dans son faible ancrage institutionnel au sein de ce parti socialiste français. Son malheur, car évidemment les aparatchiks du parti (les fabusiens, les partisans de Dominique Strauss-Kahn ou ceux d’Henri Emmanuelli) pourraient trouver en elle un bouc émissaire facile à leur défaite (le syndrôme Lionel Jospin) et procéder à sa liquidation. Sa chance aussi, car Désir d’avenir pourrait tout aussi bien fournir la base à un nouveau mouvement politique, voire à un nouveau parti. Sa chance encore, car dans cette campagne Ségolène Royal a su s’attirer un vote jeune qui pourrait former la base de son mouvement.
D’autant plus que, comme le relève Eric Dupin, le résultat de Ségolène Royal est loin d’être infâmant comme certains voudraient trop nous le faire croire :

La sociologie des votes montre que la gauche a conservé ses positions de forces. Sarkozy n’est majoritaire qu’à partir de 50 ans. Le vote Royal est écrasant (65%) parmi les salariés du secteur public alors qu’il est minoritaire chez ceux du privé (46%). En dépit des efforts du candidat de l’UMP auprès des catégories populaires, il a été minoritaire à la fois chez les employés (44%) et chez les ouvriers (41%). Un certain « peuple de droite » a soutenu Sarkozy : 60% des Français sans diplôme et 54% de ceux qui disposent des revenus les plus bas. Mais il s’en faut de beaucoup que le candidat de l’UMP ait convaincu la majorité des milieux populaires. Les murmures d’Eric Dupin

Toujours est-il que je vois mal le Parti socialiste français échapper à un nouvel Epinay. S’il est intelligent il laissera les clés de la maison, sous une forme ou sous une autre, à Ségolène Royal. S’il ne l’est pas…

* Rue89 vient d’être lancé en ce dimanche 6 mai par trois anciens collaborateurs de Libération. Donnez-lui sa chance, il la mérite… surtout en prévision des mois et des années à venir.
** Bizarrement, on la traite d’ambitieuse. Pour elle, c’est un défaut. Chez Nicolas Sarkozy une qualité. Va comprendre.

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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