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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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avril 11, 2008 by Lyonel Kaufmann

Les pompiers auront finalement leur nouveau véhicule

En décembre dernier, je vous annonçais que les pompiers du CRDIS Riviera (Vevey-La Tour-de-Peilz) ne disposeraient ni d’un nouveau véhicule pour le chef d’intervention, ni de nouvelles tenues. En effet, contrairement au Conseil communal de La Tour-de-Peilz, le Conseil communal de Vevey venait de les biffer de leur budget.
Avec mon collègue Lionel Girardin, nous avons alors décidé de remettre la compresse concernant le véhicule du chef d’intervention et de déposer un préavis spécifique au Conseil communal veveysan. Le préavis a été rédigé par le CRDIS et Lionel Girardin tout en le relisant pour ma part. Signe de bonne collaboration et de volonté commune, j’ai participé à la séance de la commission ad-hoc qui a alors accepté à une très large majorité ce préavis pour l’achat du véhicule.
La dernière étape a eu lieu hier soir et le Conseil communal de Vevey a suivi sa commission et a, à son tour, accepté le préavis. A ma/notre plus grande satisfaction.
Alors je remercie nos deux Conseil de permettre la bonne marche opérationnelle du CRDIS, composé il faut le rappeler de 2,5 permanents et pour le reste de volontaires.

Related Tags: ConseilCommunal, TourDePeilz, Pompiers, Vevey, CRDIS

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avril 10, 2008 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Privés de Festival du jeu, ils mijotent autre chose (24Heures)

Cet article de 24Heures fait suite aux articles presse, radio et TV annonçant que le Festival Jouez la Tour n’aurait pas lieu en 2008, articles qui faisaient suite à une intervention au Conseil communal et à la réponse que j’avais donnée au nom de la Municipalité (voir Pas de Festival du Jeu en 2008 (Revue de Presse).

Désireux de reprendre les rênes du festival, trois jeunes de la région ont finalement renoncé. Mais ils nourrissent d’autres projets pour animer la Riviera dans les mois à venir. Dans la ville du jeu, on commence à plancher sur un événement populaire pour l’an prochain. 
Baptisé «Jouez La Tour!» le Festival du jeu orga­nisé aux abords du châ­teau de La Tour-de-Peilz avait attiré 9000 personnes en 2004 et 11 000 en 2006. Engouement populaire, atmosphère particu­lièrement festive, réunion des générations: le concept a sé­duit. Mais il a aussi été gour­mand en ressources humaines et financières. Lorsque les deux locomotives de l’événement ont jeté l’éponge, invoquant des rai­sons professionnelles ( 24 heu­res du 19 mars), trois jeunes de la région se sont proposés pour en reprendre les rênes. C’était à la fin de l’année dernière. «Nous avions participé à l’orga­nisation du festival. Lorsqu’on a appris que son avenir était in­certain, nous avons eu envie de le faire revivre», explique Alain Ghiringhelli.
Plusieurs réunions ont lieu avec les dirigeants du Musée suisse du jeu, basé à La Tour-­de- Peilz, et les autorités de la ville. Las, les discussions ont avorté la semaine dernière; le projet nourri par le trio ne se fera pas. «Nous n’avons ni les mêmes attentes ni les mêmes envies que la Municipalité», constate Charlotte de Lattre. En charge de la Culture, Lyonel Kaufmann évoque, lui, des «divergences de vue pour la suite». Les trois jeunes adultes se sont donc résolus à tourner la page «Jouez La Tour!» pour mieux rebondir ailleurs. «Le jeu est un thème qui nous tient à coeur mais nous ne voulons pas nous enfermer là-dedans. Nous avons envie d’organiser des ma­nifestations populaires, ouvertes à tous. A La Tour-de-Peilz ou ailleurs sur la Riviera», affirme Amandine Etter. Un discours qui séduit Thierry Chevalley, l’ani­mateur jeunesse du Cercle de Corsier: «Ces jeunes sont déjà impliqués dans la vie associative, sportive ou artistique de la ré­gion. Ils ont aussi des connais­sances en matière d’organisation de manifestations. Il s’agit de les encourager dans cette voie!»
«Des envies pour une fête au village»
A La Tour-de-Peilz, on plan­che sur l’événement destiné à remplacer le Festival du jeu en 2009. «Le Musée suisse du jeu n’est pas en mesure de repren­dre seul et sous cette forme l’organisation d’une telle mani­festation. Or il y a des envies et des attentes à La Tour-de-Peilz pour une sorte de fête au vil­lage », constate Lyonel Kauf­mann. L’édile évoque une solu­tion en deux parties: les Boé­lands pourraient être conviés à une fête du jeu, ainsi qu’à une autre manifestation réunissant les sociétés locales. Si l’avenir s’annonce encore flou, une cer­titude s’impose aujourd’hui: la future manifestation populaire n’aura pas lieu avant 2009. 

Article de Raphaël Delessert dans le journal 24Heures du 09 avril 2008
Je ne manquerai pas de vous tenir au courant des suites données par la Municipalité de La Tour-de-Peilz relativement à ce dossier. Comme indiquées déjà, les suites qu’entend donner la Municipalité à ce dossier vont dans le sens de moyens supplémentaires octroyés au Musée suisse du Jeu pour que ce dernier organise une Fête du Jeu et de l’organisation avec les sociétés locales d’un autre événement festif. Dans l’idéal, ces deux événements devraient avoir lieu en 2009.

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avril 4, 2008 by Lyonel Kaufmann

A People's History of American Empire (Howard Zinn)

 

Howard Zinn est l’auteur d’une Histoire populaire des Etats-Unis. Cette histoire des États-Unis présente le point de vue de ceux dont les manuels d’histoire parlent habituellement peu. L’auteur confronte avec minutie la version officielle et héroïque -de Christophe Colomb à George Walker Bush- aux témoignages des acteurs les plus modestes. Les Indiens, les esclaves en fuite, les soldats déserteurs, les jeunes ouvrières du textile, les syndicalistes, les GI du Vietnam, les activistes des années 1980-1990, tous, jusqu’aux victimes contemporaines de la politique intérieure et étrangère américaine, viennent ainsi battre en brèche la conception unanimiste de l’histoire officielle.
Depuis sa parution en 1980, l’ouvrage a connu 6 rééeditions et a dépassé en langue anglaise le 1,7 millions d’ouvrages vendus. En 2007, une version pour les jeunes a été réalisée en deux volumes : A Young People’s History of the United States (Vol. 1: Columbus to the Robber Barons et Vol. 2: Class Struggle to the War On Terror).
  

A People’s History of American Empire

 

En ce début d’avril, Howard Zinn, en collaboration avec l’historien Paul Buhle et le cartooniste Mike Konopacki, publie A People’s History of American Empire. Sous la forme d’une BD, cet ouvrage débute avec les événements du 11 septembre 2001, puis explore les cycles de l’expansion américaine dans le monde depuis Wounded Knee à l’Irak en passant par la Première Guerre mondiale, l’Amérique centrale, la guerre du Vietnam et la Révolution irannienne.
Basée sur la BD et avec la voix off de Viggo Mortensen, la vidéo « Empire or Humanity? What the Classroom Didn’t Teach Me about the American Empire » présente et résume l’ouvrage:
  

Cette vidéo a été réalisée par Tomdispatch.com. Sur ce même site, il est possible également de lire un essai d’Howard Zinn intitulé « Empire or Humanity?« .

 

  • A lire aussi l’article récent d’Howard Zinn: Beyond the New Deal (The Nation)
  • Voir aussi le site d’Howard Zinn

 

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avril 2, 2008 by Lyonel Kaufmann 1 commentaire

«Mettre fin à l'Obamania avec de froides et dures vérités»

Voici typiquement le style de campagne auquel Barack Obama doit s’attendre et auquel il sera confronté s’il est choisi pour affronter John McCain lors de l’élection présidentielle américaine de novembre:

C’est beaucoup moins construit, argumenté et développé que son discours sur la race (YouTube – Obama Speech: ‘A More Perfect Union’), mais l’objectif de destruction massive du «peut-être» candidat démocrate à l’élection présidentielle est évidente et a commencé du côté de républicain. En effet, j’ai trouvé cette vidéo sur le blog d’une militante du parti républicain, fort distinguée au demeurant, à l’appui de son dernier billet intitulé Ending Obama-mania with Cold, Hard Truth (mettre fin à l’Obamania avec de froides et dures vérités).

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mars 31, 2008 by Lyonel Kaufmann

CFF Cargo : une leçon de dignité contre la bassesse

Deux ans après la Boillat, c’est autour des ateliers CFF de Bellinzone que la mobilisation syndicale, ouvrière et de toute une région périphérique s’organise et (re)met aux goûts du jour les principes que l’on pensait oublier de la lutte ouvrière et de la grève. Comme le disait Karl en janvier pour les deux ans de la Boillat:

La grève des Boillat représente peut-être ce que les gens peuvent donner de meilleur. Comme quoi, on se passerait certainement bien du meilleur pour aller aux champignons, profiter du soleil et boire un coup avec les amis. Mais voilà, la bassesse ayant empoisonné Swissmetal, il fallait de la grandeur pour y remédier. (Karl : Une voix pour la Boillat).

Dans le cas de CFF Cargo, les mêmes ingrédients, une distribution comparable et des acteurs quasi interchangeables occupent la scène tant médiatique que sur le terrain: Gianni Frizzo endosse le rôle du président du comité de grève et véritable icône du mouvement, occupé alors par Nicolas Willemin pour la Boillat; Andreas Meyer, directeur des CFF, singe Martin Hellweg (Swissmetal) dans le rôle du patron sans scrupule. L’évêque de Lugano endosse le rôle de la caution morale ou politique, captée alors par Pierre Kohler. Et surtout tout un canton se lève, se dresse et fait entendre sa voix dans l’indispensable soutien du terreau local aux grévistes. Puis des manifestations se font jour au Tessin d’abord, puis dans d’autres lieux helvétiques. Plus tard viendra peut-être la manifestation nationale à Berne.

De la mobilisation des employés de Bellinzone de CFF Cargo émerge la tradition des luttes ouvrières que la Suisse a connu et que certains cherchent à faire taire sous le verni anesthésiant de la sacro-sainte Paix du Travail. Ainsi, dans son édition du samedi 29 mars, le Journal «Le Courrier» retrace l’histoire du site de Bellinzone et nous permet de mieux comprendre tant l’attachement d’une région aux ateliers de Bellinzone

«Chaque mois, lorsque je me rends au Tessin, je passe régulièrement devant la gare de Bellinzone et les Officine des CFF. J’y jette un coup d’oeil, sans plus. Pourtant, il y a quelques jours, en pensant au conflit qui oppose les ateliers à la direction, je me suis rendu compte que toute ma famille a travaillé aux CFF, comme la plupart des familles de la ville. Mon père était contrôleur des convois à la gare voyageurs et marchandises de Bellinzone, deux de mes oncles travaillaient aux Officine, un troisième conduisait les trains, le quatrième était magasinier aux CFF de Chiasso. C’est tellement implicite, au Tessin et particulièrement à Bellinzone, de travailler aux CFF, que je l’avais moi-même oublié. Quand on entre aux ateliers, on est chaleureusement accueillis par un «merci de votre visite et de rester avec nous», on s’y sent tout de suite à l’aise, le tout est parfaitement organisé. Une équipe accueille, une autre assure la sécurité, une troisième s’occupe des repas, d’autres encore accompagnent les hôtes lors des visites des ateliers. On sent la préparation, le sérieux, le respect de tous.»

que les combats et les luttes qui ont émaillés l’histoire ouvrière suisse ou la spécificité du développement industriel helvétique jusque dans les régions décentrées de notre pays:

L’histoire de Bellinzone se confond avec celle des ateliers des CFF. Retour dans le passé. Au milieu du XIXe siècle, les premières lignes de chemin de fer sont construites au Tessin en même temps que commencent les travaux de percement du tunnel du Gothard. La ligne du Gothard est inaugurée en 1882. A la même période s’ouvrent les premiers ateliers de réparation des locomotives à Biasca, ainsi qu’un petit atelier à Bellinzone (45 ouvriers).

L’augmentation du trafic ferroviaire rend rapidement nécessaire la création d’un grand atelier à Bellinzone. Ce sera chose faite en 1891 et quelques années plus tard, 425 employés y travaillent. Les Officine des CFF sont nées. Ces ateliers ne cesseront de se développer jusqu’à récemment. En fait, jusqu’à ce que les régies fédérales, auparavant créatrices de postes de travail dans les régions périphériques, changent de politique et se lancent sur des marchés extérieurs, et que les services publics commencent à être libéralisés.

L’année 1889 voit la création d’un premier syndicat. Dans les ateliers, 65% des ouvriers sont syndiqués, un taux très élevé. La première revendication est la journée de travail de neuf heures sur une semaine de six jours. Alors que des licenciements sont évoqués, on lance le slogan «travailler moins pour travailler tous». Face à l’intransigeance de la direction des CFF, le syndicat lance un préavis de grève pour mai 1901. Après quelques jours de grève, la direction cède. En 1918, les ouvriers tessinois suivent massivement la grève générale de novembre. Exaspérée par les privations et les rationnements, la population se mobilise elle aussi. Les actions cesseront à la suite des menaces d’intervention de l’armée.

Vieille lune et ringardise deviennent soudain hypermodernes et les symboles d’une lutte toujours à construire et à renouveler contre le mépris et la bassesse. De là (re)naissent à la dignité et à la grandeur les gens simples, vaillants garants de l’âme humaine et d’un helvétisme fort éloigné des bocaux de chloroforme et du décor en carton-pâte d’un Heidiland dans lesquels certains voudraient nous enfermer.

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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