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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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janvier 21, 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ChatGPT: derrière l’exploit, des ouvriers du clic exposés à des récits de viol

Afin d’éviter que ChatGPT ne puisse produire des textes racistes ou violents, OpenAI a fait appel à des travailleurs africains, chargés de classer textes et images selon leur toxicité.

Des travailleur de l'ombre ont classé de nombreux textes violents, pour batir des filtres contre les propos toxiques de ChatGPT. Dall-E

Une technologie vitrine… mais une arrière-boutique bien moins reluisante. Pour sécuriser ChatGPT, outil de génération de texte consulté par des millions d’utilisateurs à travers le monde, l’entreprise OpenAI aurait fait appel à des «travailleurs du clic» basés au Kenya et dans plusieurs pays d’Afrique. Leur mission: traiter à la chaîne, et à peu de frais, plusieurs milliers de documents choquants pour éviter que l’intelligence artificielle n’affiche des textes racistes ou violents.

Révélées par le magazine Time mercredi 18 janvier, ces pratiques mettent à mal les promesses philanthropiques et humanistes de la start-up. Depuis sa création par les hommes d’affaires Elon Musk et Sam Altman en 2015, OpenAI tente de se positionner comme une alternative éthique aux GAFAM. L’organisation met régulièrement en avant son travail «pour le bénéfice de l’humanité», et son souci de ne pas nuire avec ses technologies.

Pour éviter que ChatGPT ne serve à produire des appels à la haine ou la recette de fabrication d’une bombe artisanale, OpenAI aurait ainsi missionné à partir de novembre 2021 un sous-traitant, appelé Sama, qui collabore également avec Meta et Google. Le but? Classer pléthore de textes abjectes, et ainsi développer un filtre intelligent afin d’empêcher la machine de déraper – le système n’étant pas capable d’identifier la nature d’un texte de lui-même.

Mon commentaire :

Ce nouvel exemple illustre que derrière l’intelligence artificielle, on retrouve bien des humains exploités dans différentes régions du monde. On lira à profit le sociologue Antonio Casilli qui a enquêté sur ces « tâcherons » modernes dans cet entretien à France Info de 2019 : Avec le sociologue Antonio Casilli, une enquête sur « les galériens du clic ». Depuis la situation ne s’est pas améliorée avec la pandémie.

Source : ChatGPT: derrière l’exploit, des ouvriers du clic exposés à des récits de viol | Heidi.News

Crédit image : Des travailleur de l’ombre ont classé de nombreux textes violents, pour batir des filtres contre les propos toxiques de ChatGPT. Dall-E

Classé sous :actualité, luttes, monde, politis

janvier 9, 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les tweets de Trump n’ont jamais été que des tweets

Kaitlyn Tiffany couvre les questions technologies sur le site The Atlantic. Elle liste dans un article différents événements tragiques de ces dernières années où les réseaux sociaux ont joué un rôle central, puis revient sur l’utilisation de twitter par Donald Trump. Elle explique les raisons pour lesquelles, après l’émeute du Capitole, Twitter n’avait aucune défense pour maintenir le président sur la plateforme. Extraits traduits.


Les tweets ne sont pas que des tweets. L’internet, c’est la vraie vie.

Depuis qu’il a perdu sa candidature à la réélection, le président Trump a explicitement mis en avant des théories de conspiration sur l’élection, y compris des points de discussion spécifiques de QAnon sur les machines de vote défaillantes et un employé de bureau de vote individuel que le groupe a accusé de falsifier les votes. Son refus de céder a déclenché le mouvement « StopTheSteal », une large coalition en ligne de théoriciens de la conspiration des QAnon, de membres de la milice des Proud Boy, d’irréductibles de MAGA et de quelques politiciens républicains. Elle a passé des mois à s’enrichir sur les médias sociaux et à élaborer des plans pour attaquer sa propre démocratie.

L’insurrection est la dernière et, d’une certaine manière, la plus alarmante des leçons sur la façon dont l’extrémisme en ligne peut se traduire par une violence hors ligne, mais elle devrait être la moins surprenante. Elle s’est développée dans les espaces en ligne avant même les élections, et n’a cessé de s’intensifier depuis. Les conversations étaient publiques, facilement observables et encouragées par le président, qui les a souvent engagées directement et dont la carrière politique a été définie en attisant la paranoïa et la rage sur Internet.

Aujourd’hui, les grandes plateformes doivent faire le tri et prendre des décisions sur ce qu’elles sont prêtes à tolérer et à permettre. Bien qu’elles aient hésité à modérer ou à déplorer Trump pendant une grande partie de sa présidence, il les a poussées à agir de manière quelque peu pointue au cours des derniers mois.

Bien que la radicalisation sur Internet soit un ensemble de problèmes très complexes, des voix se sont déjà élevées pour demander une solution rapide au plus évident : l’interdiction. Twitter subit la pression de l’opinion publique depuis des années. L’entreprise a refusé de commenter mercredi la question de savoir si elle allait le retirer entièrement de la plateforme, mais peu après l’élection, lorsque j’ai parlé avec plusieurs experts de la modération, ils ont spéculé que l’entreprise ne prendrait cette mesure que si Trump incitait à la violence après avoir quitté son poste. Pour l’instant, il reste président, et son compte est protégé par une exemption que Twitter lui a spécialement réservée. L’argument de l’entreprise a toujours été que les déclarations d’un président sont dignes d’être publiées dans les journaux et doivent être vues par le public, quelle que soit leur nature.

Après cette semaine, il sera encore plus difficile pour Twitter de défendre cette position, et pour quiconque de suggérer que les tweets ne sont que des tweets.

L’article original : Trump’s Tweets Were Never Just Tweets

Classé sous :actualité, monde, politis, Presse

novembre 24, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les premières nominations de Biden promettent une administration à l’opposé de celle de Trump

Donald Trump s’est résigné, lundi 23 novembre, à donner son feu vert pour le début de la transition, sans pour autant reconnaître encore sa défaite. « Dans l’intérêt supérieur de notre pays, je recommande » que l’agence gouvernementale chargée du transfert du pouvoir fasse « ce qui est nécessaire concernant les protocoles, et j’ai demandé à mon équipe de faire de même », a ainsi tweeté le président américain, contre toute attente.

President-elect Joe Biden smiles as he meets virtually with the United States Conference of Mayors at The Queen theater Monday, Nov. 23, 2020, in Wilmington, Del. (AP Photo/Carolyn Kaster)

Le président élu, Joe Biden, avait commencé, sans l’attendre, à dessiner son gouvernement. Après la nomination, le 11 novembre, de celui qui sera son principal bras droit, Ronald Klain, un très proche, expert reconnu de l’Etat fédéral, puis celle de sa garde rapprochée à la Maison Blanche, le 17 novembre, où on retrouve son ancienne directrice de campagne, Jen O’Malley Dillon, ainsi que deux conseillers de longue date, Steve Ricchetti et Mike Donilon, le président élu a dévoilé lundi les noms d’une partie de son futur cabinet.

La proximité avec l’ancien vice-président démocrate, le souci de la compétence, de la parité et de la diversité apparaissent comme les principaux critères de choix.

Photo : 

Joe Biden, lors de la conférence des maires des Etats-Unis, au Queen Theater, à Wilmington (Delaware), le 23 novembre. Carolyn Kaster / AP

L’article : https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/24/experience-et-diversite-la-future-administration-de-joe-biden-est-le-parfait-contraire-de-celle-de-donald-trump_6060865_3210.html

Classé sous :actualité, monde, politis

octobre 10, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Donald Trump ou la haine des classes moyennes

François Busnel: «Diaboliser Trump, c’est refuser de voir le trumpisme dans nos sociétés» – Le Temps.

La culture de Trump, c’est la télévision. C’est le divertissement de masse érigé en culte parce qu’il permet de concilier les deux opposés de sa présidence: d’un côté, des classes pauvres biberonnées au complotisme et aux fake news, de l’autre, des riches pour lesquels on multiplie les cadeaux fiscaux, ce qui verrouille leur allégeance. La culture, c’est l’instrument de promotion des classes moyennes. Or Donald Trump hait les classes moyennes. Pour lui, tu es riche… ou rien.

Source : François Busnel: «Diaboliser Trump, c’est refuser de voir le trumpisme dans nos sociétés» – Le Temps

Classé sous :actualité, Opinions, politis

octobre 3, 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Contaminé par le Covid, Trump paie le prix de sa désinvolture

Donald Trump a été contaminé par le nouveau coronavirus. Pour ce chroniqueur du New York Times, si ce qui arrive au président américain n’est pas une surprise et comporte une certaine morale.

Crédit photo : Donald Trump, lors d’un meeting de campagne à Bemidji (Minnesota), le 18 septembre 2020. PHOTO ​REUTERS/Tom Brenner

La morale de cette histoire “saute aux yeux”
Tout d’abord, elle montre que le virus est toujours là, et que rien ne garantit, contrairement aux radieuses prophéties du président, qu’il disparaisse dans un avenir proche, en tout cas pas si on le prend à la légère.

Autre morale de cette histoire, également évidente mais qu’il faut apparemment développer : prendre les choses à la légère comporte des risques. Le président en est désormais l’exemple parfait. La première dame aussi. Sans parler de Hope Hicks, l’une de ses plus proches conseillères [dont la contamination a été connue avant celle de Trump], et qui sait combien d’autres dans son entourage immédiat ?

Je pose la question parce que, depuis le début, il règne à la Maison-Blanche une mentalité désinvolte aussi bien dans les attitudes que les comportements à l’égard du nouveau coronavirus.

Cette mentalité se manifestait de façon hallucinante lors des points presse que le président avait l’habitude de faire, et dont l’objet était principalement de se faire mousser ainsi que son administration pour leur gestion extraordinaire de la pandémie. Ils l’ont tellement bien gérée que l’Amérique a décroché le statut exceptionnel de numéro un mondial des cas de Covid-19 et de décès associés.

Cette désinvolture était évidente dans les meetings de campagne organisés par le président et qu’il persistait à honorer ces dernières semaines. Et cette mentalité n’avait pas encore disparu le jeudi 1er octobre, lorsque, selon un article de Peter Baker et de Maggie Haberman publié dans le New York Times, [la porte-parole de la Maison-Blanche] Kayleigh McEnany a tenu un point presse sans porter de masque, alors que la contamination de Hicks était confirmée et que McEnany avait passé du temps dans un avion avec elle.

Source : Contaminé par le Covid, Trump paie le prix de sa désinvolture

Classé sous :politis

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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