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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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janvier 30, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

29 janvier : Hamon zappe Valls et dépasse déjà Mélenchon #Présidentielle2017

Dans un billet publié samedi, je titrais «ET SI HAMON RINGARDISAIT MÉLENCHON ET MACRON VAMPIRISAIT FILLON ? #PRÉSIDENTIELLE2017». Et le jour de la victoire de Benoît Hamon à la primaire organisée par le PS, une première enquête donne Hamon devant Mélenchon… 
Slate.fr note que si la primaire organisée par le PS n’a pas rencontré le succès de celle de 2011, elle a néanmoins permis d’arbitrer les rivalités internes et surtout de «donner à son vainqueur une précieuse légitimité populaire». Benoît Hamon a su susciter de l’enthousiasme dans l’électorat de gauche qui s’est déplacé.
Slate.fr poursuit en indiquant que

«Cette dynamique et ce succès devraient lui permettre d’installer une candidature socialiste dans l’élection présidentielle avec un potentiel moins ridicule que ne l’indiquaient les intentions de vote antérieures. D’ores et déjà, et avant même que les résultats de cette primaire de gauche ne soient connus, une enquête Kantar-Sofres attribue à Hamon de 13 à 15% des intentions de vote, au-dessus de Jean-Luc Mélenchon crédité de 10%».»

Voilà qui ne plaira pas à tout le monde… D’autant que Benoît Hamon dans son discours de victoire n’a pas manqué de se poser en rassembleur de la gauche. Une aspiration unitaire, relève encore Slate.fr, demeurée très présente dans l’électorat de gauche que l’attitude sectaire de Mélenchon hérisse.
En outre, la lecture des différents éléments de l’enquête Kantar-Sofres est intéressante :

En effet, on peut observer deux éléments :

  • parti de nulle part, considéré comme n’ayant pas de stature présidentielle, Benoît Hamon(34% considèrent qu’il ferait un bon président de la république) fait déjà mieux que Marine Le Pen (28%) et Jean-Luc Mélenchon (21%) en très peu de temps;
  • son potentiel électoral au premier tour de la présidentiel est égal à celui de François Fillon.

J’opte pour l’hypothèse d’un renforcement rapide de l’inversion des courbes entre celle de Benoît Hamon et celle de Jean-Luc Mélenchon ainsi que l’hypothèse d’un ralliement relativement rapide d’EELV à la candidature Hamon…
Source : Présidentielle: tout devient possible | Slate.fr
Crédit photo : AFP | Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, François Fillon et Marine Le Pen par Joel Saget / Emmanuel Macron (au centre) par Fred Dufour

Classé sous :actualité, luttes, monde

janvier 29, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les points principaux du programme de Benoît Hamon #Présidentielle2017 

En ce dimanche 29 janvier 2017, Benoît Hamon a remporté le deuxième tour de la primaire du PS et de ses alliés avec plus de 58% des suffrages face à Manuel Valls. Voici un résumé des principaux points de son programme.

Le revenu universel, sa mesure emblématique

C’est l’idée phare de Benoît Hamon : mettre en place un revenu universel d’existence.
Le candidat compte d’abord mettre en place, dès 2018, un RSA remanié, qui serait augmenté d’environ 10 % pour atteindre 600 euros par mois et serait versé sans condition à tous les ayants droit. Les jeunes de 18 ans à 25 ans (environ 6 millions de personnes) toucheraient quant à eux ce même revenu, sans condition de ressources.
La perspective de mettre en place un véritable revenu universel sans condition de 750 euros pour tous les Français de plus de 18 ans est, quant à elle, renvoyée à un horizon lointain : « A terme », soit après la tenue d’une « grande conférence citoyenne », mais pas forcément avant 2022.

La Une de Libération après la victoire de Benoît Hamon.

Réformes institutionnelles, environnement, sujets de société… ses principaux thèmes de campagne

Derrière sa mesure phare, on retrouve trois grands thèmes de campagne dans le programme de Benoît Hamon. Sur le plan politique, il fait ainsi la part belle aux réformes institutionnelles. Il veut limiter l’utilisation de l’article 49.3 – qui permet de faire adopter une loi sans vote des parlementaires – aux seuls textes budgétaires et instaurer un « 49.3 citoyen ». Il souhaite également reconnaître le vote blanc, imposer un non-cumul des mandats dans le temps, accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, introduire une dose de proportionnelle aux législatives ou encore revenir au septennat non renouvelable.
Deuxième axe de campagne : l’environnement. L’ancien ministre de l’éducation nationale veut développer une fiscalité environnementale, notamment par la TVA. Il veut aussi lutter contre la maltraitance animale, sortir du diesel à l’horizon 2025, réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % et fermer les centrales à risque en fin de vie. Il propose enfin de lutter contre le gaspillage alimentaire et lutter contre les perturbateurs endocriniens, ainsi que les pesticides.
Dernier grand thème développé : les sujets de société. Il veut ainsi créer une police des discriminations, légaliser l’euthanasie active, protéger les lanceurs d’alerte, autoriser la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples de femmes. Le candidat souhaite également légaliser la consommation de cannabis.
Source : Le programme de Benoît Hamon pour l’élection présidentielle veut retrouver les « fondamentaux » de la gauche

Classé sous :actualité, luttes, monde

janvier 22, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La résistance à Trump s'organise dans les rues des grandes villes américaines

Des millions de personnes ont manifesté dans le monde pour rejeter le nouveau président des États-Unis. Alors qu’il s’agissait au départ de défendre le droit des femmes, le mouvement est devenu une coalition de toutes les oppositions à Trump. Combien de temps durera cet élan ? Le compte-rendu de Mediapart.

Washington (États-Unis), envoyé spécial.– Pour un pays qui, depuis la fin des années 1960, a quelque peu perdu l’habitude des grandes marches de protestation, le défilé de Washington, ainsi que ceux qui l’ont accompagné dans la plupart des grandes villes américaines, avait quelque chose de réconfortant. D’encourageant même, survenant au lendemain de l’inauguration de Donald Trump, avec son discours martial et la foule clairsemée qui l’a accueilli. Les manifestants eux-mêmes paraissaient surpris de se retrouver si nombreux pour un événement parti d’une invitation lancée sur les réseaux sociaux il y a deux mois et demi, juste après l’élection présidentielle.
Au départ, il s’agissait d’un mouvement de femmes décidées à ne pas courber l’échine ni à laisser se répandre dans la sphère publique les propos phallocrates de Trump et de sa clique. À l’arrivée, des centaines de milliers de manifestantes et de bonnets roses plus tard, l’ambition initiale était nettement dépassée. Cela s’est révélé tout simplement être le plus grand rassemblement anti-Trump américain et même mondial : défense de la démocratie, du droit des femmes à disposer de leur corps, des minorités, de l’égalité raciale, de l’environnement, du salaire minimum, etc.

Des manifestantes, samedi 21 janvier 2016 à Washington © TC

Des manifestantes, samedi 21 janvier 2016 à Washington © TC


Cette immense mobilisation a surpris tout le monde aux États-Unis. Il y avait bien des signes qui indiquaient que la jauge serait élevée, mais elle a dépassé toutes les attentes : plus de 500 000 personnes ont défilé sur l’esplanade du Capitole à Washington alors que 200 000 étaient attendues, 150 000 à Chicago, des dizaines de milliers à New York et jusque dans des petites villes en dehors des écrans radars des médias. Au total, et si l’on compte les défilés dans le monde, ce sont plusieurs millions de personnes qui sont descendues dans la rue. Ces chiffres dépassent ceux de toutes les manifestations des dernières années aux États-Unis, qu’il s’agisse du mouvement Occupy ou contre la guerre en Irak.
Il reste à ce mouvement de ne pas sous-estimer Donald Trump comme tous les anciens adversaires du candidat et maintenant du président élu.
L’article en entier : La résistance à Trump s’organise dans les rues des grandes villes américaines | Mediapart

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janvier 22, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trump : Une «présidence Snapchat» ?

Depuis sa campagne, pendant la transition et probablement pendant sa présidence, Donald Trump rompt avec les codes habituels de la communication politique. Le blog "An 2000" de Vincent Glad nous propose differentes pistes d'analyse interessantes de son utilisation des médias sociaux.

La parole présidentielle n’est plus destinée à être fixée dans le marbre, mais se perd aussitôt dans le flux, une fois que la prochaine vague médiatique a déferlé. Le New York Times parle ainsi d’une «présidence Snapchat»: «[Les déclarations de Trump] devraient probablement être traitées moins comme des propos politiques et plus comme des Snaps. Ils existent pour attirer l’attention sur le moment, puis ils disparaissent».
Ce mode de prise de parole dans l’instantané du flux permet une autre caractéristique du trumpisme: le droit fondamental à la contradiction, puisque rien n’est jamais vraiment gravé. En ce sens, Trump, qui a bien compris comment fonctionne les réseaux sociaux (un contenu n’est pertinent que sur le moment, dans son contexte de publication) tue dans l’oeuf le fact-checking journalistique qui se borne à considérer que la parole politique est d’or et qu’elle ne peut être contredite ultérieurement.

Au final, l'article presente Trump comme étant lui-même un média :

Avec Trump, «le medium n’est pas seulement le message, c’est aussi le bureau», écrit joliment la Columbia Journalism Review. Le bureau d’un futur président des Etats-Unis.

Et il s'inspire, entouré de Steve Bannon, ancien rédacteur en chef de Breitbart.com, devenu chief strategist à ses côtés à la Maison-Blanche, de la stratégie mise au point par la Russie :

Les Russes ont Russia Today pour mener la guerre médiatique à l’international, Trump a son compte Twitter pour le seul champ de bataille qui l’intéresse: les Etats-Unis.

L'article en conclut qu'il reste maintenant à savoir si Trump pourra continuer à tweeter ainsi en étant à la Maison-Blanche. Il semble penser que oui.
Source : C'est quoi son PUTAIN DE DÉLIRE à Trump sur Twitter ?!!!!!!

Classé sous :actualité, lecture, luttes, monde, Opinions, Presse

janvier 20, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Géopolitique de « Rogue One » (ou comment dire au revoir à l’Amérique)

Vincent Lowy, professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Lorraine, nous offre une brillante et fouillée analyse de la serie Star Wars et plus particulièrement de son dernier avatar «Rogue One».

Dark Vador, idole affichée de Steve Bannon.  Pixabay

Dark Vador, idole affichée de Steve Bannon. Pixabay


Pour Lowy, Rogue One est un des premiers jalons culturels de l’ère Trump. Ce film est au leader populiste ce que Hairspray (2007) a été à Obama : un retentissant manifeste pour l’Amérique à venir.

Hanté par les fantômes numériques d’acteurs disparus, ce film boucle une boucle absurde et autoréférentielle, concluant implicitement à l’impossibilité d’un avenir commun dans une Amérique déchirée, où couve une guerre civile de basse intensité.

https://youtu.be/iJ53mRO80c0
Alors que

le modèle des premiers films de la saga était en réalité le cinéma rooseveltien de l’âge d’or, en particulier les films de Frank Capra : La guerre des étoiles, c’est Monsieur Smith au Sénat. Les sénateurs corrompus et les prévaricateurs professionnels doivent s’incliner devant l’idéalisme boy-scout et l’exercice d’une presse indépendante. Seul le retour in extremis aux valeurs des pères fondateurs d’un certain nombre de figures nixoniennes et mélancoliques permet de maintenir la foi dans la République.


Si comme le suggère Ian Doscher cité par Lowy, les rebelles de Rogue One ont l’allure des terroristes qui minent le moral de l’Occident et des gagnants de la mondialisation,

c’est que la dépression post-11 septembre touche désormais au cœur du narcissisme américain et de son envahissante psyché. Il n’y a désormais plus de conversion possible dans cette Amérique en guerre contre elle-même, où les médias traditionnels sont supplantés par des sites conspirationnistes qui menacent leur rôle historique de gardien de la démocratie.

Lowy en conclut que

Dans ce monde-là, les mauvais pères sont appelés à le rester…

À lire : Géopolitique de « Rogue One » (ou comment dire au revoir à l’Amérique)
Prolongement : Les paradoxes temporels du nouveau « Star Wars »

Classé sous :luttes, monde, Opinions

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