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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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luttes

septembre 2, 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En Andalousie, plongée dans l’enfer des serres de la tomate bio | Le Monde

Campohermoso (Espagne), trois fois la superficie de Paris consacré exclusivement à la culture intensive de fruits et légumes. Des serres, seulement des serres. Un dédale de kilomètres de serres, toutes en plastique. Une marée blanche qui dévore la côte, engloutit les villes et grignote inexorablement la montagne. Sous les serres d’Almeria, la production été comme hiver d’aliments bio se fait au prix d’une surexploitation des ressources humaines et naturelles.

Calahonda (Espagne), le 21 juin. Le village est encerclé par des centaines de serres consacrées notamment à la culture de tomates. JULIEN GOLDSTEIN POUR « LE MONDE »
Calahonda (Espagne), le 21 juin. Le village est encerclé par des centaines de serres consacrées notamment à la culture de tomates. JULIEN GOLDSTEIN POUR « LE MONDE »

Cette seule image accompagnant l’article du journal Le Monde en dit déjà beaucoup…

La suite de l’article (réservé aux abonnés) : En Andalousie, plongée dans l’enfer des serres de la tomate bio | Le Monde

Classé sous :actualité, luttes, monde, politis

août 15, 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Elfriede Jelinek : « on ne dévoile pas le racisme ou le sexisme d’une langue en l’édulcorant »

L’auteure de « La Pianiste », Prix Nobel de littérature 2004, enfant terrible de l’Autriche, tient le monde à distance depuis quinze ans. Présence purement numérique, elle publie ses textes tranchants et ironiques sur Internet, et n’accorde plus que de rares interviews – telle celle-ci au journal « Le Monde ».

Vous considérez-vous toujours comme une artiste engagée ?

« Artiste engagée, c’est presque devenu une insulte. Dans leur grande majorité, ceux qui écrivent aujourd’hui revendiquent plutôt le fait d’être politiquement incorrects. Moi aussi, je m’insurge depuis un certain temps contre les dérives de la « political correct­ness ». Quand on est écrivain, on n’a pas le choix, on ne peut pas faire autrement. C’est un langage trop souvent perverti, qui n’est plus qu’un rituel vide de sens, un apaisement superficiel des rapports sociaux. A bien des égards, il tend à niveler les différences au lieu de les faire éclater au grand jour, tout en se revendiquant de la bien-pensance. Or on ne dévoile pas le racisme ou le sexisme d’une langue en l’édulcorant, ou en inventant d’autres mots parce que les anciens sont usés. Ces mots soi-disant nouveaux ne sont en réalité que des clichés, qui servent à discipliner les gens. Tous ceux qui sont opprimés ont beau le souhaiter eux aussi, ce n’est pas en disant que les Afro-Américains, par exemple, sont des citoyens à part entière qu’ils le deviennent dans les faits. C’est une façon d’édulcorer ou d’euphémiser les rapports sociaux. Que fait-on alors des Nègres, de ­Genet 1958 ? Ou du Combat de nègre et de chiens, de Koltès Minuit, 1979 ? Ce n’est pas non plus en ­féminisant la langue que l’on parviendra à l’égalité entre les sexes. Même si c’est très important et que je suis pour, ce n’est qu’une première étape. Il ne faut pas s’arrêter là. Il faut sans cesse faire éclater la plaie pour en faire sortir le pus. »

Source : Elfriede Jelinek : « La rage me submerge toujours autant, sans quoi je n’écrirais pas »

Classé sous :lecture, luttes

août 6, 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Toni Morrison (1931 – 2019) et le racisme

«La fonction, la très sérieuse fonction du racisme, est la distraction. Il vous empêche de faire votre travail. Il vous pousse à expliquer, encore et toujours, votre raison d’être. Quelqu’un dit que vous n’avez pas de langue, alors vous passez 20 ans à prouver que vous en avez. Quelqu’un dit que votre tête n’est pas correctement formée, alors vous avez des scientifiques qui travaillent pour démontrer le contraire. Quelqu’un dit que vous n’avez pas d’art, alors vous ressortez tout cela. Quelqu’un dit que vous n’avez pas de royaumes, alors vous ressortez tout cela. Rien de tout cela n’est nécessaire. Ils auront toujours à redire.»

— Toni Morrison, écrivaine américaine et récipiendaire du prix Nobel de littérature, s’exprimant en mai 1975 sur le racisme. L’auteure de Beloved, Song of Solomon et Sula avait 88 ans.

Source : La citation du jour | Le blogue de Richard Hétu

Crédit image : Angela Radulescu • CC BY-SA 2.0

Classé sous :actualité, luttes

juillet 16, 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trump Fans the Flames of a Racial Fire – The New York Times | Verbatim

Article du New-York Times à la suite des tweets racistes de Donald Trump :

“In many ways, this is the most insidious kind of racial demagoguery,” said Douglas A. Blackmon, the author of “Slavery by Another Name,” a Pulitzer Prize-winning history of racial servitude in America between the Civil War and World War II. “The president has moved beyond invoking the obvious racial slanders of 50 years ago — clichés like black neighborhoods ‘on fire’ — and is now invoking the white supremacist mentality of the early 1900s, when anyone who looked ‘not white’ could be labeled as unwelcome in America.”

— À lire sur www.nytimes.com/2019/07/14/us/politics/trump-twitter-race.html

Classé sous :luttes, monde, politis

juillet 15, 2019 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

«Nous avons commencé avec nos ordinateurs sur le canapé !»

L’opération contre les immigrés clandestins lancée par le président américain à travers le pays est pour l’instant mise en échec, tandis que le mouvement de défense des migrants grossit.

Vendredi, plusieurs milliers de manifestants étaient réunis pendant trois heures à New York. Plus de 800 rassemblements similaires avaient lieu aux Etats-Unis et jusqu’en Europe et en Australie, à l’initiative de Lights for Liberty, un groupe de veillées de protestation créé à la mi-juin par des mères de famille new-yorkaises outrées par les conditions de détention des enfants à la frontière mexicaine. «Nous n’en revenons pas nous-mêmes, dit Meryl Ranzer, artiste et prof dans un institut de mode, cofondatrice du mouvement. Nous avons commencé avec nos ordinateurs sur le canapé !» Le mouvement ressemble étonnamment, par son ambiance spontanée, à un Occupy Wall Street voué à la défense humanitaire des immigrés.

— À lire sur www.liberation.fr/planete/2019/07/15/trump-le-coup-de-filet-anti-migrants-entrave-par-la-mobilisation-citoyenne_1740042

Classé sous :luttes, politis

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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