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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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actualité

février 26, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les États-Unis sont-ils encore les États-Unis? par Henry Rousso

Dans un témoignage publié sur le site du Huffington Post, l’historien Henry Rousso, spécialiste de l’Holocauste et de l’Occupation nazie en France, revient sur les circonstances qui ont failli le voir expulsé des Etats-Unis alors qu’il se rendait pour une conférence à l’Université du Texas à Houston. Édifiant et inquiétant à plus d’un titre dans cette Amérique trumpienne.

Henri Rousso, historien mondialement reconnu notamment pour son ouvrage « Le syndrome de Vichy », a été à deux doigts d’être refoulé du territoire américain alors qu’il était invité pour une conférence à l’Université du Texas.
Le refoulement a pu être évité de justesse grâce à l’intervention des responsables de l’université texane et avec l’aide d’une professeure de droit spécialisée dans les questions d’immigration, Fatma Marouf.

FORUM DES IMAGES Henry Rousso, l'historien auteur du "syndrome Vichy"

FORUM DES IMAGES
Henry Rousso, l’historien auteur du « syndrome Vichy »


Agé de 62 ans, Français juif né en Egypte, Henry Rousso est professeur d’université et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Dans un premier temps, il a pu donner de ses nouvelles par l’intermédiaire de deux tweets (Henry Rousso, l’historien auteur du « syndrome Vichy », à deux doigts d’être refoulé du territoire américain).
Dans un deuxième temps, il en a fait le compte rendu. Il s’agit d’un édifiant récit sur les résultats de moins de deux mois de présidence de Donald Trump. Il n’y a pas de quoi se réjouir. Comme dans l’Allemagne de 1933. En voici quelques extraits.
La situation :

«Le 22 février dernier, j’ai atterri vers 14h30 à l’aéroport de Houston, aux États-Unis, en provenance de Paris. Je devais me rendre à un colloque de la Texas A&M University (College Station), où j’ai été invité à plusieurs reprises ces dernières années. Au guichet de l’immigration, une fonctionnaire me refuse l’entrée et m’emmène dans une salle attenante pour contrôle, sans explications. Une trentaine de personnes y attendent que l’on statue sur leur sort. J’observe machinalement une certaine fréquence dans les entrées et sorties. Au bout de trois quarts d’heure, alors que la plupart de ceux qui attendent repartent sans problèmes, un jeune officier de police me demande de le suivre dans un bureau particulier. Commence alors un interrogatoire informel. Je lui demande ce qui me vaut d’être là. Il me répond : « contrôle aléatoire » (random check). Il me demande ce que je viens faire aux États-Unis. Je lui présente alors la lettre d’invitation de l’université. Cette intervention doit-elle être rémunérée ? Je confirme – c’est la règle dans beaucoup universités Nord-américaines. Il m’objecte alors que je n’ai qu’un visa touristique et non un visa spécifique de travail.»

Il en découlera alors un interrogatoire étendu à l’issue duquel le fonctionnaire l’informe qu’il va être refoulé (deported). A 19h00, Henry Rousso comprend que rien ne se passera avant le lendemain.

«Je m’apprête donc à passer encore entre une dizaine ou une vingtaine d’heures installé sur une chaise, sans téléphone – l’usage en est interdit –, avant de pouvoir occuper un fauteuil un peu plus adapté à la situation de personnes ayant effectué un long voyage. Toutes les heures, un fonctionnaire vient nous proposer à boire ou à manger, et nous fait signer un registre comme quoi nous avons accepté ou refusé. Malgré la tension, j’observe ce qui se passe dans ce lieu insolite, à la fois salle d’attente anodine et zone de rétention. Si la plupart des policiers adoptent un ton réglementaire, non discourtois, quelques-uns ricanent discrètement en observant cette population hétéroclite sous leur contrôle. Une policière engueule une femme dont le garçon de trois ans court dans tous les sens. Un homme se lève pour demander ce qu’il en est de sa situation. Trois policiers lui hurlent de s’asseoir immédiatement.»

Vers 21h00, il assiste au renvoi d’un Mexicain, «bien mis de sa personne», menotté, enchaîné à la taille, et entravé aux chevilles. A 1h30 du matin, les choses évoluent enfin dans le bon sens pour Henry Rousso à la suite de l’intervention de l’Université du Texas. Un policier lui indique alors qu’il s’agirait d’une erreur. A aucun moment des excuses ne lui seront néanmoins adressées.
Vient alors le temps de l’analyse :

«Historien de métier, je me méfie des interprétations hâtives. Cet incident a occasionné pour moi un certain inconfort, difficile de le nier. Je ne peux, cependant, m’empêcher de penser à tous ceux qui subissent ces humiliations et cette violence légale sans les protections dont j’ai pu bénéficier.»

des questions :

«Quand bien même aurais-je commis une erreur, ce qui n’est pas le cas, cela méritait-il pareil traitement? Comment expliquer ce zèle, évident, de la part du policier qui m’a examiné et de son supérieur hiérarchique sinon par le souci de faire du chiffre et de justifier, au passage, ces contrôles accrus? J’étais d’autant plus « intéressant » que je ne tombais pas dans la catégorie habituelle des « déportables ».

Et enfin celui de sa conclusion qui n’a rien, mais alors rien, de rassurant :

«Telle est donc la situation aujourd’hui. Il faut désormais faire face outre-Atlantique à l’arbitraire et à l’incompétence la plus totale. Je ne sais ce qui est le pire. Ce que je sais, aimant ce pays depuis toujours, c’est que les États-Unis ne sont plus tout à fait les États-Unis.»

Il faut remercier grandement Henry Rousso pour son témoignage et son analyse dans un temps aussi rapide. Il faut espérer que les moyens actuels d’information permettent mieux que dans les années 1930 de faire circuler les informations et de se mobiliser contre l’arbitraire et le dévoiement de nos démocraties au profit de régimes autoritaires.
L’article complet à lire : Les États-Unis sont-ils encore les États-Unis?
Source de l’image : Panoramic Images

Classé sous :actualité, luttes, monde

février 26, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

25.02.2017 : Cesla Amarelle, Nuria Gorrite et Pierre-Yves Maillard @ La Tour-de-Peilz

Le printemps électoral vaudois a un peu d’avance sur le printemps météorologique. C’est ainsi que depuis hier Cesla Amarelle, Nuria Gorrite et Pierre-Yves Maillard ont fleuri les rues de La Tour-de-Peilz.

Cesla Amarelle sur la Place des Anciens Fossés

Cesla Amarelle sur la Place des Anciens Fossés


Merci aux camarades du PS La Tour-de-Peilz qui, comme dans d’autres endroits dans le canton, ont installé ces affiches. Sans nos militants, le Parti socialiste ne serait rien.
Nuria Gorrite devant le Château et le Musée suisse du Jeu

Nuria Gorrite devant le Château et le Musée suisse du Jeu


De bien belles affiches au service de candidat-e-s de valeur.
Pierre-Yves Maillard sur la Place des Anciens Fossés

Pierre-Yves Maillard sur la Place des Anciens Fossés


La campagne s’annonce passionnante.
A bientôt sur nos stands, dans les rues ou à la gare de La Tour-de-Peilz.

Classé sous :actualité, luttes, politis, Suisse

janvier 30, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

29 janvier : Hamon zappe Valls et dépasse déjà Mélenchon #Présidentielle2017

Dans un billet publié samedi, je titrais «ET SI HAMON RINGARDISAIT MÉLENCHON ET MACRON VAMPIRISAIT FILLON ? #PRÉSIDENTIELLE2017». Et le jour de la victoire de Benoît Hamon à la primaire organisée par le PS, une première enquête donne Hamon devant Mélenchon… 
Slate.fr note que si la primaire organisée par le PS n’a pas rencontré le succès de celle de 2011, elle a néanmoins permis d’arbitrer les rivalités internes et surtout de «donner à son vainqueur une précieuse légitimité populaire». Benoît Hamon a su susciter de l’enthousiasme dans l’électorat de gauche qui s’est déplacé.
Slate.fr poursuit en indiquant que

«Cette dynamique et ce succès devraient lui permettre d’installer une candidature socialiste dans l’élection présidentielle avec un potentiel moins ridicule que ne l’indiquaient les intentions de vote antérieures. D’ores et déjà, et avant même que les résultats de cette primaire de gauche ne soient connus, une enquête Kantar-Sofres attribue à Hamon de 13 à 15% des intentions de vote, au-dessus de Jean-Luc Mélenchon crédité de 10%».»

Voilà qui ne plaira pas à tout le monde… D’autant que Benoît Hamon dans son discours de victoire n’a pas manqué de se poser en rassembleur de la gauche. Une aspiration unitaire, relève encore Slate.fr, demeurée très présente dans l’électorat de gauche que l’attitude sectaire de Mélenchon hérisse.
En outre, la lecture des différents éléments de l’enquête Kantar-Sofres est intéressante :

En effet, on peut observer deux éléments :

  • parti de nulle part, considéré comme n’ayant pas de stature présidentielle, Benoît Hamon(34% considèrent qu’il ferait un bon président de la république) fait déjà mieux que Marine Le Pen (28%) et Jean-Luc Mélenchon (21%) en très peu de temps;
  • son potentiel électoral au premier tour de la présidentiel est égal à celui de François Fillon.

J’opte pour l’hypothèse d’un renforcement rapide de l’inversion des courbes entre celle de Benoît Hamon et celle de Jean-Luc Mélenchon ainsi que l’hypothèse d’un ralliement relativement rapide d’EELV à la candidature Hamon…
Source : Présidentielle: tout devient possible | Slate.fr
Crédit photo : AFP | Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, François Fillon et Marine Le Pen par Joel Saget / Emmanuel Macron (au centre) par Fred Dufour

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janvier 29, 2017 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les points principaux du programme de Benoît Hamon #Présidentielle2017 

En ce dimanche 29 janvier 2017, Benoît Hamon a remporté le deuxième tour de la primaire du PS et de ses alliés avec plus de 58% des suffrages face à Manuel Valls. Voici un résumé des principaux points de son programme.

Le revenu universel, sa mesure emblématique

C’est l’idée phare de Benoît Hamon : mettre en place un revenu universel d’existence.
Le candidat compte d’abord mettre en place, dès 2018, un RSA remanié, qui serait augmenté d’environ 10 % pour atteindre 600 euros par mois et serait versé sans condition à tous les ayants droit. Les jeunes de 18 ans à 25 ans (environ 6 millions de personnes) toucheraient quant à eux ce même revenu, sans condition de ressources.
La perspective de mettre en place un véritable revenu universel sans condition de 750 euros pour tous les Français de plus de 18 ans est, quant à elle, renvoyée à un horizon lointain : « A terme », soit après la tenue d’une « grande conférence citoyenne », mais pas forcément avant 2022.

La Une de Libération après la victoire de Benoît Hamon.

Réformes institutionnelles, environnement, sujets de société… ses principaux thèmes de campagne

Derrière sa mesure phare, on retrouve trois grands thèmes de campagne dans le programme de Benoît Hamon. Sur le plan politique, il fait ainsi la part belle aux réformes institutionnelles. Il veut limiter l’utilisation de l’article 49.3 – qui permet de faire adopter une loi sans vote des parlementaires – aux seuls textes budgétaires et instaurer un « 49.3 citoyen ». Il souhaite également reconnaître le vote blanc, imposer un non-cumul des mandats dans le temps, accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, introduire une dose de proportionnelle aux législatives ou encore revenir au septennat non renouvelable.
Deuxième axe de campagne : l’environnement. L’ancien ministre de l’éducation nationale veut développer une fiscalité environnementale, notamment par la TVA. Il veut aussi lutter contre la maltraitance animale, sortir du diesel à l’horizon 2025, réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % et fermer les centrales à risque en fin de vie. Il propose enfin de lutter contre le gaspillage alimentaire et lutter contre les perturbateurs endocriniens, ainsi que les pesticides.
Dernier grand thème développé : les sujets de société. Il veut ainsi créer une police des discriminations, légaliser l’euthanasie active, protéger les lanceurs d’alerte, autoriser la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples de femmes. Le candidat souhaite également légaliser la consommation de cannabis.
Source : Le programme de Benoît Hamon pour l’élection présidentielle veut retrouver les « fondamentaux » de la gauche

Classé sous :actualité, luttes, monde

janvier 28, 2017 by Lyonel Kaufmann 6 commentaires

28 janvier : et si Hamon ringardisait Mélenchon et Macron vampirisait Fillon ? #Présidentielle2017

Devant l’impact du #PénélopeGate, les analystes politiques prédisent maintenant un affrontement Macron-Le Pen au deuxième tour de la présidentielle française. Or, jusqu’à aujourd’hui, la leçon serait plutôt qu’il ne fait pas bon être favori dans cette campagne électorale, même pour Marine Le Pen.
Dès lors, je postulerai qu’il ne fait pas bon être favori dans le contexte français de cette élection et devant la désagrégation du paysage politique tel qu’il s’est construit dans le cadre de la Vème République. Et qu’il est plutôt prudent de ne pas se précipiter sur l’un ou l’autre scénario.
Ainsi, si le corps électoral français veut mettre en avant la logique du changement et que Benoît Hamon sort vainqueur de la primaire socialiste, Hamon sera le seul avec Emmanuel Macron a l’incarner un tant soit peu. Même si le risque de désintégration est fort pour le PS.
Il n’est donc pas interdit de penser qu’en étant désigné, Hamon ringardise, à l’étape suivante, Jean-Luc Mélenchon et qu’ensuite une partie des électeurs du PS ne soit plus tentée par le vote utile Emmanuel Macron. Surtout si ce dernier élargit son électorat sur les terres d’un François Fillon désormais exsangue et à l’agonie.
Il ne faut pas oublier que pour une bonne partie des électeurs PS, le vote Macron se fera par défaut et non par adhésion, contrairement aux cadres qui cherchent à préserver leur prébendes. S’il y a rupture chez les Socialistes, elle est peut-être autant, voire plus, entre les cadres, attachés à leurs postes, et les militants de base qu’entre deux visions du socialisme. Ainsi donc le risque de désintégration du parti ne serait pas forcément moins grande si c’est Manuel Valls qui était désigné ce dimanche. Surtout qu’un Parti de gauche sans militants n’a plus d’avenir.
Alors, dans le fond, après le scénario Macron – Le Pen au deuxième tour et les cascades de surprises auxquelles nous assistons jour après jour, soyons un peu fou et émettons un pronostic Hamon-Macron au deuxième tour.
Il ne faut pas oublier que l’axe Melanchon-Hamon-Macron représente dans les sondages plus de 40% des intentions de vote comparativement au 20 à 25% repectifs de la droite et de l’extrême-droite. Cela est d’autant plus remarquable pour la gauche après un quinquennat aussi pitoyable.
Plus que jamais les bons indicateurs résulteront non des sondages mais des capacités de mobilisation sur le terrain et les réseaux sociaux. Il s’agit d’un retour de la politique à l’ancienne qui n’est pas pour déplaire. C’est aussi là, plus que dans les adhésions d’apparatchiks que se mesurera vraiment le phénomène ou la bulle Macron.
Dans un autre ordre d’idée, il n’est ainsi même pas sûr que nous sommes actuellement spectateur de l’agonie finale de la Vème République. En effet, tous les protagonistes en sont les produits et ce n’en est pas le moindre des paradoxes que les produits les plus orthodoxes de cette Vème République soient ceux qui disent vouloir s’en distancier le plus à savoir Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
En effet, ces trois acteurs se sont auto-proclamés candidats et surtout candidats providentiels en opposition aux acteurs en place. C’est à ce titre exactement ce qu’avait fait François Mitterand en se posant en opposant au Général de Gaulle (relire François Mitterrand, 
Le Coup d’Etat permanent, Paris, Plon, 1964.) ou Jacques Chirac par rapport à Valéry Giscard d’Estaing, Nicolas Sarkozy par rapport à Jacques Chirac et François Hollande contre Nicolas Sarkozy.
Auto-proclamés, car aucun des trois ne s’est soumis à une primaire et à un choix démocratique interne ou externe. Ils ont acté leur candidature en quelque sorte tout seul dans leur coin et ont mis leur partenaires devant le fait accompli.
A noter que Benoît Hamon, en sortant du gouvernement il y a deux ans et en se posant en opposant à Hollande a suivi la démarche usuelle des prétendants à l’Elysée et ici à la manière de Nicolas Sarkozy. Il est même plus frondeurs ou en rupture de Hollande qu’Emmanuel Macron.
Mise à jour (18:05) : 
Je lis Mediapart et je retrouve des éléments évoqués ici : Pour Benoît Hamon, c’est déjà presque lundi matin.

Classé sous :actualité, Opinions

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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