
Samedi 22 septembre, l’animation du soir sous le Marché couvert de Montreux. Concert de Les Waiters, groupe de reprise.
Ce week-end, la commune de Montreux fête les 50 ans de sa fusion avec une série d’animations qui mettent en avant ses différentes sociétés et groupements et destinées en premier lieu à ses habitants.
Après deux jours, on peut dire que l’opération est plus que réussie à voir les gens qui se sont pressés sur les quais ou sous le Marché couvert. Le tout se déroule dans une ambiance bon enfant et conviviale.
Réunion de 25 villages, les diverses prestations et les nombreux stands démontrent que la fusion n’a pas amené de perte d’identité pour ceux-ci. Bien au contraire, ils sont en 2012 plus vivants que jamais. Preuve, encore une fois, que les lieux et entités ayant une identité n’ont pas à craindre d’une fusion.
Lors de la partie officielle de vendredi, Jean-Jacques Cevey, syndic de Montreux de 1969 à 1988, rappelait aussi que la réussite de cette fusion était le résultat d’une volonté et d’une ambition politique avant d’être le résultat d’une addition des plus et des moins d’une telle opération. Ce fut d’abord une aventure humaine et non technocratique.
Volonté, vision et ambition que l’on peine malheureusement aujourd’hui à percevoir concernant le devenir régional de la Riviera et l’éventuelle création d’une commune Riviera.
Cela est regrettable lorsqu’on s’aperçoit que certaines réalisations montreusiennes de ces cinquante dernières années n’auraient pu voir le jour sans une telle réunion des forces et des énergies. Ainsi en est-il probablement d’une manifestation comme le Festival Jazz de Montreux ou de plusieurs grands équipements collectifs tels la piscine de la Maladaire ou l’Auditorium Stravinsky.
L’exemple de Montreux démontre que nous ne pourrions qu’être plus forts et assurer ainsi le développement économique comme la qualité de vie et des prestations à nos populations en fusionnant les 10 communes de la Riviera sans perdre la moindre once de nos identités villageoises ou de quartiers.
Puissions-nous nous en inspirer ces prochains temps et trouver le souffle nécessaire que mérite une telle ambition et le devenir de notre Riviera.
Bonjour,
Je suis entierement d’accord avec votre analyse.
La Riviera ne doit pas se montrer frileuse.
Ce qu’a fait Montreux en 1962 etait audacieux.
Les 10 communes de la Riviera doivent s’en inspirer.
Jean-Marc Roduit
Conseiller communal PDC, Vevey
Farouche partisan de la fusion des 10 communes
Il faut espérer que le débat se fasse et embarque les habitants de la Riviera.