Les accords Rubik ne constituent qu’un «bon combat pour retarder la capitulation, inéluctable, du secret bancaire devant le fisc étranger». Parole d’orfèvre, c’est Paolo Bernasconi, avocat et ancien procureur général du Tessin qui le dit ce matin dans Le Temps. Il donne cinq à dix ans à la Suisse pour passer à l’échange automatique d’informations avec le fisc des Etats étrangers, mais cela pourrait aller plus vite. Car si l’accord avec l’Allemagne, clé de voûte du système, s’effondre, le reste suivra, en particulier l’Italie, très méfiante face aux propositions suisses.
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