Pour Slate, Dominique Strauss-Kahn est un agent (involontaire) du changement culturel. Ce qui s’est passé dans la chambre 2806 du Sofitel de New York laissera plus de traces sur l’évolution des mœurs que sur le cours de la vie politique.
«L’affaire DSK augure donc davantage des évolutions des mentalités quant aux rapports hommes-femmes qu’un effondrement politique de la gauche. Certes, comme disent les sondeurs qui n’insultent jamais l’avenir, il va falloir suivre la maturation qui s’exerce dans les esprits. Or, que pensent les femmes en leur for intérieur de cette affaire? Un rapport sexuel, exécuté en sept minutes, entre deux personnes qui ne se connaissaient pas auparavant, et situés dans des statuts sociaux fondamentalement dissymétriques?
Un rapport qui, selon les avocats de DSK, est consenti, qui donc n’est ni un viol, ni un acte rémunéré –en d’autres mots, une impulsion réciproque? Pour une femme (et sans doute aussi un homme), ce tableau laisse pantois. Incrédule.»
Source : Affaire DSK: ce que pensent les femmes (et Martine Aubry) | Slate.
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