Bon j’avoue: les élections au Conseil fédéral m’ont laissé froid. Tactique en vue des élections fédérales de 2011, mépris de la fonction avec quatre conseillers fédéraux entrés en cours de legislature, débat et pronostics sur les personnes plus que sur le fond, tous les ingrédients étaient réunis pour s’en desintéresser. Et c’est loin d’être fini.
Actuellement, tous les ingrédients sont également réunis pour que le niveau de crédibilité du monde politique soit ainsi proche de zéro. Et les commentateurs politiques participent également à ce fiasco quand comme dans Le Temps, et à propos de Mme Simonetta Sommaruga ((Personnalité avec laquelle je précise qu’en tant que socialiste je ne me sens guère, pour ne pas dire plus, d’affinité. Et il m’étonnerait qu’avec le département qu’ils lui ont imposé les choses vont aller en s’améliorant. Vaut-il encore la peine d’être au Conseil fédéral?)), ils indiquent que celle-ci devra s’affranchir de la tutelle des consommateurs pour devenir une vraie conseillère fédérale. Que dire alors de M. Johann Schneider-Ammann, vice-président d’Economie Suisse, qui reprend le département de l’Économie? ((A lire, à ce propos, La lettre ouverte à Christian Levrat de Fabien Fivaz)) Quel beau foutage de gueule!
Aujourd’hui encore, avec la répartition des départements, la stratégie électorale a tenu lieu de programme politique. Les dindons de la farce en ont été les deux principaux partis politiques présents au Parlement fédéral. Ce faisant les partis dits du centre-droit viennent de placer le gouvernement et l’ensemble de la classe politique en année électorale.
L’ensemble des citoyen-ne-s de ce pays vient donc d’être pris en otage. C’est un joli cadeau fait à l’initiative prônant l’élection du Conseil fédéral par le peuple. Qui a dit autogoal?
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