Dans cette semaine un peu grisaille politiquement parlant pour les démocrates de ce pays, une bonne nouvelle a néanmoins égayé ma semaine.
C’était lundi soir, le téléphone sonne vers 21h45. : »(ce qui généralement n’est pas bon signe, vous en conviendrez) »: Au bout du fil, le pasteur Goy. Tous les deux nous sommes parrains d’une famille de réfugié, les V., réfugiés, mais non-membres des fameux 523.
C’était lundi soir, le téléphone sonne vers 21h45. : »(ce qui généralement n’est pas bon signe, vous en conviendrez) »: Au bout du fil, le pasteur Goy. Tous les deux nous sommes parrains d’une famille de réfugié, les V., réfugiés, mais non-membres des fameux 523.
La famille V. se compose des parents ainsi que le leur fils de 4 ans, né en Suisse. Ils habitent le canton de Vaud depuis avril 2002 et sont indépendants financièrement depuis fin 2002. Ils sont originaires de Bosnie-Herzégovine, membres de la minorité orthodoxe. Depuis décembre 2002, le père travaille dans une entreprise de construction de la région lausannoise. Il est actuellement chef d’équipe.
Après avoir travaillé pendant une année, la mère doit arrêter en raison d’un syndrome de stress post-traumatique lié à leur passée en Bosnie-Herzégovine. En effet, à Srebrenica, elle a subi des violences qui aujourd’hui encore sont inexprimables et indépassables.
Concernant le mari, un rapport de police atteste que le 4 avril 2002 celui-ci a été agressé par des individus non identifiés de religion musulmane. A cette occasion, il a subi de graves lésions au niveau de la tête, de la colonne vertébrale, des jambes et de la main droite. Il a été retrouvé à demi-conscient, la tête recouverte de sang.
C’est les raisons pour lesquelles le couple a décidé de se réfugier en Suisse et de demander l’asile. Pourtant, l’asile leur est refusé en juin 2006.
Mais en ce lundi 8 octobre, le dénouement est heureux pour la famille V., car le pasteur Goy m’annonce que les V. ont reçu le jour même leur permis B.
Preuve en est qu’il ne faut jamais désespéré complètement sur le front de l’asile et que la mobilisation sous diverses formes finit dans de nombreux cas par payer. Tout n’est peut-être pas définitivement pourri au Royaume de l’Asile…
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