Je persiste, parce que je l’ai vécu pendant toutes ces dernières années, à considérer l’UDC Vaud comme un parti honorable et un partenaire loyal. Je ne puis, à ce stade, dire que ce partenariat n’est plus possible.
Dominique Kohli, candidat libéral au national,
en commentaire à son billet
« Mouton noir et moutons blancs. Pas d’accord ! »
en commentaire à son billet
« Mouton noir et moutons blancs. Pas d’accord ! »
Un rappel peut-être à M. Kohli, dont je salue le billet et la prise de position au demeurant:
– M. Parmelin, UDC de son état et à ce titre candidat au Conseil national et au Conseil des Etats, est membre du comité d’initiative « mouton noir » de l’UDC suisse.
Une question à M. Kohli:
– M. Parmelin fait-il partie pour vous de ces membres «honorables» et de ces partenaires «loyaux» de cet UDC Vaud?
Pour nos autres lecteurs, un deuxième rappel historique cette fois-ci:
Lors des élections du 5 mars 1933 en Allemagne, le parti national-socialiste et Hitler obtiennent 17 millions de voix (44%). C’est encore insuffisant à Hitler pour modifier la Constitution en sa faveur. Il lui manque la majorité des deux tiers.
Les sociaux-démocrates conservent 7,2 millions de voix et les communistes 4,8 millions de voix. Zentrum, le parti catholique du Centre, accroît pour sa part le nombre de ses électeurs et avec son allié, le Parti catholique du peuple bavarois, obtient un total de 5,5 millions de voix.
Lorsque le 23 mars, l’Assemblée se réunit à Berlin, à l’Opéra Kroll. Elle se voit soumettre par Hitler un «décret d’habilitation» qui ne projette rien moins que de donner au chancelier un pouvoir législatif exclusif pendant quatre ans, autrement dit le droit de gouverner et légiférer à sa guise sans l’accord des députés !
Les sociaux-démocrates, dans un ultime sursaut de lucidité, refusent le vote du décret. Hitler, à la tribune, les couvre d’un torrent d’injures.
Mais le chef du Zentrum (parti catholique du Centre), Monseigneur Ludwig Kaas, convainc son groupe parlementaire de voter pour Hitler contre la vaine promesse que celui-ci respecterait le droit de veto du président von Hindenburg. Fort de la majorité indispensable des deux tiers, l’ancien clochard de Vienne dispose dès lors d’un pouvoir dictatorial sur la plus grande puissance d’Europe continentale.
Dès le 31 mars, faisant usage du décret d’habilitation, Hitler dissout les Diètes (ou assemblées législatives) des différents États qui composent la République allemande, à l’exception de la Prusse. L’Allemagne devient sans coup férir un État centralisé.
Source: Herodote.net
Vu que tu m’as fait l’honneur d’une citation il y a quelques jours concernant l’UDC prétendument fréquentable, rajoutons une louche avec une citation de Claude Ruey à la RSR (Forums, 31.08) qui répondait à la question de savoir si l’UDC était encore un parti fréquentable pour les libéraux aujourd’hui.
« Il y a plein de bons types à l’UDC. Il y a malheureusement à Zürich un certain nombre de personnes qui, de manière relativement perverse d’ailleurs, agissent sur les peurs des gens et d’ailleurs proposent des solutions qui n’arrivent pas à avoir des bons résultats, arrivent à des fins contraires. »
On est sauvé! il ne s’agit donc que de quelques xénophobes isolés. Bon, ok, c’est visiblement eux, d’ailleurs, qui dictent la politique nationale de l’UDC. D’ailleurs, ils sont zürichois et c’est connu, si les gens votent UDC c’est pour la fameuse aile bernoise et on voit bien que c’est elle qui fait la pluie, et d’ailleurs le beau temps.
De qui se moque-t-on?
Merci Caleb pour ces propos édifiants de Claude Ruey.
Il faut dire qu’il a certainement peur pour sa réélection. Toute voix est donc bonne à prendre, quitte à se boucher le nez.
A ce propos mon prochain billet de demain sera à lire à la lumière de cette compromission de Claude Ruey (billet rédigé en ayant pas connaissance de ses propos de Forum).
Franchement, je trouve que, mis à part cette ambiguïté, Dominique Kohli a été beaucoup plus clair.