Dans une de ses dépêches datée du 19 juin 2006, Radio Chablais nous apprend que la SATOM a confié la prise en charge des déchets verts de ménage à la compostière de Belmont-sur-Lausanne poétiquement nommée la Coulette. Cette même entreprise qui n’avait pas vu son contrat renouvelé par Compost Chablais Riviera.
Le compte-rendu et la dépêche de Radio Chablais
Le compte-rendu et la dépêche de Radio Chablais
LA SATOM TROUVE UNE SOLUTION PROVISOIRE POUR LE COMPOST
Les déchets de compost de la Riviera et du Chablais quitteront la région à titre provisoire. Après la reprise de Compost Chablais-Riviera par la SATOM, la collecte se réorganise. Eco-Tri à Massongex, qui jouait les entremetteurs pour les Alémaniques de Kompogas dont l’offre a été écarté, refuse désormais de prendre les déchets verts de ménage, pourtant pris en charge depuis la fermeture de l’usine de Villeneuve.
C’est ce qui a incité la SATOM, depuis le début de cette semaine, à trouver une solution qui a de quoi surprendre. Plus de la moitié des déchets de compost des communes partenaires est acheminée directement par les communes à la compostière la Coulette à Belmont-sur-Lausanne, connue aussi sous le nom d’entreprise Favre. Celle-ci joue le rôle de sous-traitant. C’est la Satom qui s’occupe de la facturation auprès des communes.
Il faut savoir que l’entreprise Favre est l’ancien exploitant de la compostière de Villeneuve, avant qu’elle ne soit confiée à Daniel Savary qui a commis des indélicatesses l’an dernier. La SA et cet ancien exploitant s’étaient séparés en très mauvais termes. Ce retour de Favre sur la scène de Compost Chablais-Riviera n’inquiète pas le directeur de la SATOM. Ni même le syndic de Roche André Gremion qui faisait partie des partisans de la solution Kompogas qui offrait une technologie éprouvée. Au contraire, selon lui, de la SATOM. Il n’entend cependant pas jeter la pierre à l’entreprise Favre qu’il considère comme un bouc émissaire. Cette entreprise a en effet dû gérer une compostière « impossible à faire fonctionner ».
Environ l’autre moitié des déchets est collectée à la SATOM, puis envoyée dans d’autres centres vaudois et fribourgeois. Le reste, soit les méthanisables, sera incinéré. Le prix du traitement du compost est inchangé par rapport à l’époque de la compostière de Villeneuve : la SATOM facture 128 francs la tonne. Rappelons qu’elle entend remettre en état l’usine de Villeneuve si l’assemblée générale extraordinaire de juillet lui donne le feu vert.
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