De Gaule au Forum d’Alger – 4 juin 1958
L’un disait Je vous ai compris et les portes de la réconciliation s’ouvraient, l’égalité entre Algériens et Français de la Métropole était réalisée. Ainsi avec le général de Gaule, il lui suffisait de parler pour que les problèmes se résolvent sur le champ. Telle était la force de la parole gaulienne : impérieuse, impérative, performative.
L’autre court (Libération il court, il court le chef d’Etat). A peine descendu de son bateau, il court. A peine investi président, il court à Toulouse, il court à Paris, il court à Brégançon. Et demain? il court. Pour aller où?
Or, dans le bouddhisme, le noble sentier octuple est la voie qui mène à la cessation de la souffrance, de l’attachement. Ce sentier comporte huit étapes dont la dernière permet d’accéder au nirvāna.
Dans le cas présent et celui de Nicolas Sarkozy plus particulièrement, la sixième étape nous intéresse au plus au point puisque c’est celle de l’effort juste. Il est alors donné le conseil suivant à celui qui cherche à atteindre le nirvāna :
tu dois aller vers la guérison comme un coureur de fond, à la vitesse maximum que tu peux soutenir.
Quelle sera donc la force de la course sarkozienne?
Hummmm – il a plutôt l’attitude d’un sprinter que d’un coureur de fond!!! C’est quand même génant en politique, car il faut construire l’avenir sur le long terme!!