Comme elle le dit elle-même:
C’est inquiétant cette suspicion perpétuelle, alors que contrôle systématique il y a, comme je l’ai rappelé. Oui, je remets chaque mois une déclaration de revenus, une copie de l’extrait de mon CCP du mois écoulé qui donne un certain aperçu de ma vie privée, car je n’ai pas encore pris le pli de ne plus payer mes courses avec ma carte. J’ai aussi remis ma déclaration d’impôts avec ma demande, tout comme mon dernier décompte de l’assurance-chômage mentionnant que je n’avais plus droit à rien.
Que demander de plus ?
Lisez bien l’entier de son billet. Ecoutez aussi et surtout.
Personnellement, je lui dis chapeau, car il en faut du courage pour dire de telles choses en public au Conseil communal ou sur son blog. Merci à elle.
Mais rien n’est pire que le silence et la suspicion.
Je me rappelle de ma mère qui racontait comment procédaient les indicateurs anonymes des services sociaux alors que mon père était malade et que notre famille vivait au moyen de l’AI (Assurance Invalidité). Pas de Stasi, de KGB, mais des braves citoyens derrière leurs fenêtres, prêts à toutes les filatures, toutes les bassesses. Ici en Suisse. A l’égard de tous les voisins, sans exception.
C’était il y a maintenant 40 ans. C’était hier. C’est aujourd’hui.
Le billet de Sylvie Freymond : Abuseuse ou méritante ?
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