Voilà, c’est fait !
Depuis hier – soit le 1er juillet 2006, je suis le Président du Conseil communal de La Tour-de-Peilz.
Mon élection a eu lieu lors de la cérémonie d’assermentation des nouvelles autorités (Municipalité et Conseil communal) de La Tour-de-Peilz. Cette cérémonie a eu lieu le jeudi 22 juin.
A cette occasion et suite à mon élection à la présidence, j’ai tenu les propos suivants :
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Monsieur le Préfet,
Madame la Syndique,
Madame la Municipale et Messieurs les Municipaux,
Mesdames et Messieurs les Conseillères et Conseillers communaux,
Mesdames et Messieurs du Public,
Je vous suis très reconnaissant de l’honneur et de la confiance que vous venez de me témoigner.
Tout d’abord un immense merci à ma femme et à mes enfants. Pour ces derniers, il n’est pas toujours facile de comprendre comment on peut aimer la politique au point d’accepter qu’une partie de son visage soit arraché en quelques carrefours de la commune et sur le trajet de l’école. Et pourtant, c’est effectivement le bien commun, le service à la collectivité qui m’anime, me plaît, me motive et me motivera d’autant plus en cette année présidentielle.
Ensuite, un grand merci à mon parti et à ses membres. J’apprécie leurs encouragements et leur soutien. Je les remercie de l’opportunité qu’elles et ils m’offrent aujourd’hui.
Merci également à vous toutes et tous qui permettez à un fils de vendeuse en article ménager et d’un droguiste, à un petit fils de mères au foyer, de musicien des rues libre-penseur et d’ouvrier électricien syndicaliste de montrer la faculté d’adaptation et d’intégration de notre système démocratique. En cela, je suis également fier de pouvoir succéder à une réfugiée hongroise de 1956. La force d’une démocratie se mesure toujours à l’aulne de l’attention qu’elle porte aux plus vulnérables de ses membres. Ne l’oublions jamais.
La première année d’une législature a toujours quelque chose de particuliers. Elle en donne généralement le ton. J’invite donc tous les membres de ce Conseil à débattre, défendre ses idées ainsi que tout objet ou préavis dans le plus grand respect de l’égalité et du droit de chacun. Différence, tolérance et compréhension doivent nous animer au sein de cet hémicycle et ailleurs.
Je souhaite aussi que notre conseil et notre municipalité fassent mentir l’adage tenu à notre préfet par cette ancienne institutrice boélande et jubilaire :
«à mes débuts à La Tour-de-Peilz, les idées étaient aussi étroites que les rues, par la suite on a élargi les rues…»
Pour y parvenir, il suffit pourtant d’écouter le poète, Blaise Cendrars en l’occurrence :
Rien n’est admissible ; sauf la vie, à condition de la réinventer chaque jour.
Je vous remercie de votre attention.
Lyonel Kaufmann
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