Dans son édition du jour, le Journal du Jura, par Philippe Oudot, informe et commente relativement au licenciement de Daniel Brendel, deuxième vice-président de Swissmetal.
Le titre du papier est déjà sans équivoque : Journal du Jura en ligne : Ça sent de plus en plus le roussi…
En premier lieu, Philippe Oudot décode la formulation diplomatique de la séparation d’un commun accord et parle d’un licenciement avec effet immédiat; Martin Hellweg ayant «pris l’habitude de couper les têtes pour arriver à ses fins […] et le big boss ne supportant pas la contradiction, le fusible Daniel Brendel a sauté. Peut-être parce que confronté à la colère et au désespoir des clients, il a enfin osé ouvrir les yeux.»
Plus que la démission-licenciement de Daniel Bendel, personnage chargé «des basses besognes.», l’inquiétude vient que «dans la foulée de cette mise à l’écart, le groupe annonce une Xe réorganisation. Elle arrive moins de trois semaines après la dernière, annoncée le 13 avril.»
De plus, la nouvelle stratégie envisagée consiste à faire exactement le contraire de la réorganisation prévue l’été dernier. Après avoir tout réuni sous une même direction, il s’agit maintenant de créer deux secteurs d’activités: le décolletage et l’industrie.
Jusqu’à quand, s’interroge le Journal du Jura, Martin Hellweg pourra-t-il faire illusion auprès des actionnaires?
Perso : Sans parler des banques qui ont refinancé en 2005 Swissmetal avec une ligne de crédit passant de 7,5 millions à 20 millions (chiffres tirés du rapport annuel 2005 et analysé par Karl dans Une voix pour la Boillat).
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