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Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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Modernité : dans modernité, il y a mode. Le discours politique de la modernité tente de nous faire croire que le culte de l’individualisme à tout crin tient lieu de cohésion sociale et de projet commun pour la collectivité.
Progrès : le progrès social constitue la force des lois conçues pour alléger la souffrance humaine et en améliorer la condition. Retraite, semaine de travail réduite, salaire suffisant, droit de vote des femmes… toutes ces revendications furent le fait des travailleurs/euses. Rien ne nous est donné, tout doit être conquis.
Je suis fier d’être progressiste… et heureux de ne pas être moderne.
Démocratie participative : principe promouvant l’idée qu’un citoyen actif et responsable doit pouvoir faire entendre son avis, proposer des projets et des solutions aux problèmes, être associé aux débats et aux prises de décision le concernant ainsi qu’assumer des responsabilités dans leur mise en oeuvre.
Blocher : mon dictionnaire ne reconnaît pas le nom de Blocher, car c’est un dictionnaire sain. Mais il me fait des propositions. Parmi celles-ci, il me propose de remplacer Blocher par bloquer. Sain et perspicace.
Démocrate : Qu’est-ce qu’un démocrate ? Un démocrate n’est pas quelqu’un qui croit au droit de vote, ou au pluralisme de la presse, ou aux débats politiques à la télévision : un démocrate est quelqu’un qui croit possible et utile de parler avec les gens qui ne sont pas d’accord avec lui – et qui le fait. Vacarme
Populiste : Le populiste s’appuie non pas sur le peuple mais sur une projection idéale et fantasmée d’une assemblée gagnée à sa cause et dont la fonction principale est d’approuver son action. (Umberto Eco)
Mise à jour (03.05.2007)

Interactions du lecteur

Commentaires

  1. Lorenzo Zago dit

    février 4, 2007 à 9:51 pm

    Cher camarade,
    tout d’abord mes félicitations pour ton blog, fort intéressant, original et bien structuré. Et, comme un blog est censé aussi stimuler un débat, je me permets d’intervenir sur le seul de tes propos qui me laissent un peu perplexe. Je me réfère, dans la rubrique «vocabulaire» au paragraphe sur la modernité et l’individualisme. Je suis en fait très intéressé aux ‘fonds de pensée’ qui parcourent les personnes de gauche et les électeurs susceptibles de nous voter. Aussi depuis que -il y a environ un an- j’ai assumé la présidence de la section PS de Saint-Blaise (NE), je suis souvent confronté à ce qui m’apparaissent comme des assomptions acritiques de fonds de pensées conservatrices dans des arguments et des discours qui se veulent de gauche.
    Mais venons au fond du sujet. L’individualisme est un des principes fondateurs d’un système démocratique, puisque seuls des individus libérés de contraintes arbitraires, qui sont essentiellement toutes celle qui ne découlerait pas des droits d’autres personnes ou d’obligations librement contractées, peuvent déterminer une vraie dynamique politique démocratique.
    Le contraire de l’individualisme est le communautarisme, que la gauche a combattu de tout temps et dans toutes ses formes, religieuses, ethniques, nationalistes et claniques.
    La gauche démocratique a toujours visé le progrès des personnes en tant qu’individus, qu’ils soient hommes, femmes, enfants, travailleurs, retraités ou étudiants. En somme l’individualisme est bien une idée ‘de gauche’ et qui ne doit pas se pervertir en une caricature d’égoïsme, prévarication sur les autres et repli sur soi.
    Quant à la modernité, les notion de progressisme et de lutte pour le progrès social n’ont pas qu’une dimension éthique, mais ont historiquement toujours été associées à une vision du sens et de la direction de l’histoire humaine vers l’établissement de meilleures conditions de vie.
    Et ce n’est pas parce que une certaine pensée de droite -plus ou moins liée à quelques milieux économiques- veut s’accaparer le mot modernité, que les progressistes doivent y céder cette part de leur vision, que même l’iconographie socialiste traditionnelle connaissait comme le ‘soleil de l’avenir’.

    Répondre
  2. lyonel.kaufmann dit

    février 11, 2007 à 1:02 am

    Cher Camarade, Cher collègue Président de section (pour moi depuis 5 ans!)
    Tout d’abord merci pour les compliments, cela fait toujours plaisir (on a beau faire le modeste et tout et tout, c’est pas vrai).
    Ensuite, j’ai pu découvrir un nouveau site bien fait et bien fourni. Celui de ta section. Bravo. Super
    Concernant maintenant l’individualisme, ton intervention est utile puisqu’elle me permet d’affiner mon propos. Je suis d’accord avec toi pour affirmer que les idéaux socialistes visent à émanciper l’individu. Je crains aussi tout autant que toi le communautarisme. Par contre, l’individualisme pour moi n’est pas à confondre avec la question de l’émancipation de l’individu et de son épanouissement.
    Par ailleurs, je critique dans mon vocabulaire « le culte de l’individualisme » et d’un individualisme « à tout crin » ce qui est un peu différent de la négation de l’individu et de son rôle.
    L’histoire du mouvement socialiste montre également que c’est au travers de luttes collectives que cet épanouissement et cette émancipation de l’individu ont été rendus possibles.
    Le récent conflit de la Boillat est évocateur de ce que cela signifie une lutte sociale. La dignité de chacun-e a été rendue possible par l’action collective de toutes et tous. Seul à seul avec la direction, l’individu a été nié et broyé. Bien sûr, la situation de la Boillat est précaire et guère encourageante, mais personne ne pourra enlever désormais la dignité et la fierté de chacune et chacun, y compris pour les personnes licenciées.
    Voilà, j’espère avoir été clair. Et le débat continue… A qui le tour?

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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