Aujourd’hui, à l’heure du déjeuner, ACTA a été rejeté par le parlement européen.
Les résultats du vote sont sans équivoque :
Pour : 39
Contre : 478
Abstention : 165
viaACTA est mort – Standblog.
Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*
by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire
Aujourd’hui, à l’heure du déjeuner, ACTA a été rejeté par le parlement européen.
Les résultats du vote sont sans équivoque :
Pour : 39
Contre : 478
Abstention : 165
viaACTA est mort – Standblog.
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Le 4 juillet 1982, les municipalités d’Ornans et de La Tour-de-Peilz signaient l’acte de jumelage entre les deux communes. Ce jumelage était placé sous l’égide du peintre Gustave Courbet, né à Ornans en 1819 et mort à La Tour-de-Peilz en 1877. Avec une légère anticipation, les deux municipalités ont fêté à Ornans le samedi 30 juin le 30e anniversaire de ce jumelage en compagnie de la fanfare de la Garde républicaine.
L’aubade du dimanche sous les arcades de la mairie d’Ornans
Lors de ce week-end, la municipalité d’Ornans avait l’insigne honneur d’accueillir la fanfare de la Garde républicaine pour un concert le samedi soir, une aubade le dimanche matin et un défilé à cheval le dimanche après-midi. C’était une bonne et agréable manière de fêter en musique le jumelage pour nos deux autorités.
Jean François Longeot, maire d’Ornans, en bonne compagnie
C’est à Jean François Longeot, maire d’Ornans, que revient l’idée d’associer cette commémoration du jumelage à la présence de la fanfare de la Garde républicaine. Une riche idée pour une délégation suisse peu habituée aux fastes d’une telle formation solennelle et militaire, mais qui a été ravie et conquise autant par les prestations majestueuses et musicales des Gardes républicains que par leur simplicité et leur contact facile tout le reste du temps.
Merci donc tant à la municipalité d’Ornans et à son maire qu’à la fanfare de la Garde républicaine pour ce week-end passé en leur compagnie. En 2013, le retour du 30e anniversaire aura lieu lui à La Tour-de-Peilz. Dans l’intervalle, la municipalité d’Ornans viendra, comme en 2011, assister aux festivités du 1er août et, du 27 au 30 septembre 2012, aura lieu la troisième édition boélande de la manifestation «Autour de Courbet».
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(source: http://journal.tdg.ch/vaud/actu/vaudois-utilisent-transports-publics-2009-03-30)
La semaine dernière dans le quotidien 24 Heures, Justin Favrod dressait le bilan politique de François Marthaler à l’issue de presque 9 ans passés au Conseil d’Etat vaudois. Un bilan qualifié de « long comme un jour sans pain ». Sur son blog, François Marthaler revient alors sur son bilan établi à l’occasion de la dernière assemblée générale des Verts à laquelle il lui a été donné de participer en qualité de Conseiller d’Etat.
Ce rapport étant le dernier de sa carrière politique, François Marthaler s’est permis d’étendre son commentaire jusqu’au 30 juin 2012 et d’en profiter pour faire son bilan provisoire, après presque 9 ans passés au Conseil d’Etat.
Bonne lecture de ce bilan d’un conseiller d’Etat atypique autant attachant que parfois agaçant. Il m’intrigue relativement tant au sens de son action que de sa manière de la conduire.
via Comme un jour sans pain | François Marthaler.
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Quatre mois après le jugement survenu à Turin, condamnant à seize ans de prison, nouveaux soucis en vue pour l’ancien propriétaire du groupe suisse Eternit, Stephan Schmidheiny, et le baron belge Jean-Louis de Cartier de Marchienne.
En effet, un procès pénal de l’amiante pourrait avoir lieu en France. C’est le principal enseignement de l’arrêt de la Cour de cassation, rendu mardi 28 juin, qui casse et annule, « en toutes ses dispositions », celui de la cour dappel de Paris. En effet, cette juridiction avait annulé, le 16 décembre 2011, la mise en examen pour « homicides et blessures involontaires » de cinq responsables d’Eternit et celle de la société en tant que personne morale.
via Amiante: le dossier Eternit n’est pas mort | Mediapart.
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Dans cet article, version française adaptée d’un article publié par l’hebdomadaire allemand Die Zeit le 14 juin, Joëlle Kuntz revient sur les rapports de la Suisse avec l’Europe, ses minorités latines et l’initiative UDC demandant l’élection du Conseil fédéral par le peuple. Tout en intelligence, comme à son habitude.
Tout d’abord, concernant nos rapports avec l’Europe, pour Joëlle Kuntz
«Après le vote du 6 décembre 1992 sur l’adhésion à l’Espace économique européen (EEE) qui opposait Alémaniques et Romands, ces derniers ont renoncé à leur préférence pour l’Europe par crainte de creuser davantage le fossé culturel et politique observé sur ce thème entre les différentes parties du pays. Après ce moment fortement diviseur, les minoritaires ont fait clairement le choix de la Suisse et vingt ans plus tard, ce choix se révèle plus ferme que jamais, même si les terres romandes – et les grandes villes qui ont la même sensibilité en matière d’ouverture – n’abandonnent pas entièrement le projet européen.»
Concernant la place des minorités latines au sein du Conseil fédéral et de l’Etat fédéral né en 1848, Joëlle Kuntz relève
«Une répartition de la représentation par région culturelle complétait cette architecture gouvernementale faite pour un Etat reconnu comme pluriel. Ni la Suisse romande, ni la Suisse italienne n’étaient désignées comme «minorités» car en ces temps anciens du vingtième siècle, le nombre ne faisait pas toute la démocratie.»
Pour elle, tout a changé avec une UDC revendiquant notamment un deuxième siège au gouvernement fédéral et n’ayant pour seul argument que sa masse d’électeurs. En cela, même si l’UDC est en échec, la logique des masses électorales a affaibli la logique des équilibres fédéraux propres aux institutions suisses.
C’est toujours ce paradoxe que nous avons parfois relevé ici que le parti voulant incarné la «suissitude» jusqu’à sa caricature est en fait le fossoyeur de la Suisse moderne et de l’Etat fédéral de 1848 qui en est issu.
Concernant cette systématique du nombre en lieu est place de l’équilibre notamment confessionnel ou linguistique, l’initiative de l’UDC pour l’élection du gouvernement par le peuple ((Comme l’indique fort justement Joëlle Kuntz :
«L’initiative de l’UDC, déposée en juillet 2011, prévoit une élection majoritaire à deux tours sur l’ensemble du pays qui formerait une seule circonscription. Deux conseillers fédéraux «au moins», sur sept, devraient obligatoirement provenir de la Suisse francophone ou italophone. Au vu des masses électorales existantes, il n’y en aurait sans doute pas davantage. Plus encore qu’aujourd’hui, la lutte des «minorités» pour les deux postes laisserait les italophones sur le carreau.»)) en est le couronnement, car
«Non seulement elle prive les Chambres fédérales de leur fonction essentielle, la pesée des équilibres dans le choix des conseillers fédéraux, mais elle ouvre la porte à la démagogie électorale pour une institution qui s’en était farouchement protégée jusqu’ici, arguant de la complexité du pays.»
En mettant en relation notre situation intérieure et notre politique européenne, Joëlle Kuntz en conclut:
«Sans débouché politique institutionnel stable vers son voisinage européen immédiat, le corps suisse se ronge de l’intérieur.»
Et dans la mesure où les Européens revoient leur position relativement à la Suisse en raison de leurs propres difficultés et «des richesses réfugiées en Suisse pour échapper à leur discipline», alors
«Le rapport de forces devient critique. Il induit chez les Confédérés des réflexes de peur qui modifient subrepticement leur stabilité intérieure et les relations qu’ils ont les uns avec les autres. Ainsi, tout en affichant leur extériorité comme un tabou, ils sont trempés jusqu’au cou dans la crise européenne.»
Un article à lire en entier : La Suisse jusqu’au cou dans la crise européenne | Domaine Public.
Illustration : Document Wikipedia (licence CC)