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politis.ch

Regard sur la politique par Lyonel Kaufmann, socialiste boéland*

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janvier 31, 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

« Je suis Chávez » | Ecrans

Le 23 janvier à Caracas – Photo JUAN BARRETO / AFP

Les services de communication du gouvernement vénézuélien ont trouvé la parade : si Chávez n’est pas là, Chávez sera partout. Des milliers de militants ont ainsi suivi la consigne de la dernière manifestation chaviste, le 23 janvier, se parant de tee-shirts, banderoles et autres pancartes sur lesquels il était inscrit « Je suis Chávez. »
Lire la suite : Hugo Chávez érigé en martyr médiatique- Ecrans.

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janvier 30, 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Primes maladies : le mépris du Conseil des Etats

C’est une forme particulièrement abjecte de mépris des citoyens qui a amené les membres de la commission de la santé du Conseil des Etats à refuser d’entrer en matière sur le remboursement des primes maladies payées en trop par les assurés de certains cantons. Par son attitude et dans son obstination, ce cénacle ne peut qu’accélérer le désenchantement des citoyens helvétiques à l’égard du monde politique. 
Personnellement, et habituellement, je ne suis pas un fan des débats pugilats, organisés par Infrarouge. Exceptionnellement, et un peu par hasard, j’ai regardé, hier soir, l’émission qui revenait sur le scandale causé en Suisse romande par la décision de la commission des Etats de ne pas rembourser les assurés qui ont trop payé pendant 15 ans, soit 2 milliards de francs au total dont un milliard pour les Romands.
Sans revenir sur le problème lui-même, j’avoue m’être plutôt concentré sur la manière dont la politique et les politiciens pouvaient être perçus par les spectateurs après un tel débat.
De ce côté-là, les sénateurs ayant refusé d’entrer en matière, représenté hier soir par Christine Egerszegi (PLR, AG), présidente de la commission de la santé du Conseil des Etats et Urs Schwaller (PDC, FR), ont donné une image, à mon avis, pitoyable du monde politique. La présidente de la Commission ne donnait pas l’impression d’être prête à faire de sorte que le débat soit repris au sein de la commission et renvoyait la patate chaude aux cantons et au Conseil national, histoire de refaire un tour et de noyer le poisson. Urs Schwaller se réfugiait lui sur une prétendue nécessité d’assurer la sécurité du droit plutôt que de corriger une profonde injustice. Que dire de ces sénateurs qui se réfugient derrière le règlement du Parlement ou des principes juridiques plutôt que de résoudre un problème politique et une injustice crasse? Ils sont ternes comme des ronds de cuir, infatués par leur semblant de pouvoir. De quoi favoriser le «tous pourris» et le désenchantement du politique de la part des citoyens. Irresponsables.

La Commission de santé du Conseil des Etats au travail.


Globalement, l’ensemble des acteurs repoussait la question de leur responsabilité et donnait l’impression que personne ne pilotait véritablement le système de la LAMAL. Dans les commentaires du forum de l’émission, les internautes parlaient, à son sujet, «d’une machine à Tinguely dont personne ne maîtrise les mouvements». Le mécanisme paraît surtout fonctionner aux (grands) bénéfices des assureurs-maladies.
Enfin, le système s’emballe puisque, sans solution réparant cette injustice, c’est le système péréquatif entre cantons qui pourrait être menacé si Genève et Vaud, par mesure de rétorsions, cessaient de verser leurs écots au pot commun des cantons. A la grande crainte et aux hauts cris d’Urs Schwaller qui soudain prend peur pour son canton de Fribourg. On a envie de lui dire, eh bien, bouge ton c.. ((On m’excusera, je l’espère, mon énervement. Ce sera mon hommage du jour à Alain Leresche, camarade de Saint-Légier, enterré hier après-midi. Salut l’artiste !)) et fais de la politique — soit ce pourquoi tu as été élu — plutôt qu’un cours d’arguties juridiques. Il serait temps.
P.S. : comme d’habitude Pierre-Yves Maillard a été très bon. Et il était pour le moins saisissant de voir Isabelle Moret (vice-présidente du PLR suisse, conseillère nationale, VD) et Bertrand Buchs (député PDC, GE) s’opposer, dans un dialogue de sourds, à leurs deux camarades de parti, membres du Conseil des Etats. Par ailleurs, je salue l’unanimité des députés du Grand Conseil vaudois qui a voté, hier mardi, en faveur d’une résolution pour obtenir le remboursement des primes vaudoises d’assurance-maladie payées en trop.
La présentation de l’émission : http://www.infrarouge.ch/ir/1971-primes-maladie-passe-milliard-romands

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janvier 28, 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Votations fédérales (3 mars) : Initiative Minder

Pour une fois, politis.ch donne la parole à EconomieSuisse. Profitez-en!

Horst Bühler, membre d’Economiesuisse, commente pour 120 Secondes le sondage qui révèle que l’initiative Minder serait acceptée par le peuple en mars prochain.

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janvier 27, 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A l’école, mieux vaut être inquiet et consciencieux qu’ouvert et curieux | Globule et télescope

La personnalité des élèves de 16 ans a-t-elle une influence sur leurs résultats scolaires à 19 ans ? Telle est l’une des questions auxquelles Pia Rosander a répondu, le 25 janvier 2013, lors de la soutenance de sa thèse à l’université de Lund, en Suède.

Le trait de personnalité le plus clairement associé au succès à l’école n’est guère surprenant. Les élèves consciencieux, qui arrivent à l’heure et font bien leurs devoirs, obtiennent les meilleurs résultats. Plus étonnant, le second trait de caractère qui conduit au diplôme est… l’inquiétude. Contrairement à ce qu’attendait la chercheuse, l’ouverture d’esprit et la curiosité intellectuelle, à l’inverse, ne sont pas des traits de caractère qui favorisent le succès scolaire. Au contraire, semble-t-il…

Globalement, la chercheuse considère que son étude plaide en faveur d’une plus grande individualisation de l’enseignement dans le secondaire.
L’article complet : Globule et télescope » A l’école, mieux vaut être inquiet et consciencieux qu’ouvert et curieux.

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janvier 26, 2013 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Propos de crise (9) : An VI

Fragments discontinus de crise. Ecrits du bord de l’écran.
En 2008, je publiais mes premiers propos de crise et en 2010, je titrais dans un billet 1932 et 2010 : l’An III de la crise… En 2013, nous sommes donc en l’an VI de la crise. En 1935, il restait 4 ans avant que la Deuxième guerre mondiale ne débute.
En 1935, le cercle vicieux de la crise est à l’oeuvre: moins d’activité engendre moins de revenus, ce qui tend à comprimer la demande, donc l’activité. Ainsi, en France, le revenu national a baissé de 10% environ en francs constants entre 1930 et 1934, contre 20 à 25% en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, et 30% en Allemagne. Les effets de la crise sur le budget des Etats sont parfaitement chiffrables: tandis que les recettes publiques baissent chaque année, les dépenses s’accroissent, en raison du poids croissant des emprunts qui servent à combler l’écart entre les deux grandeurs.
Au niveau de la politique monétaires, les «dévaluateurs» (faire baisser la valeur de sa monnaie nationale) s’opposent aux «déflateurs» (faire baisser les prix). Avec la crise des années 19303, les dévaluations compétitives des grands pays industriels tendent à refiler la crise aux pays plus attachés à la stabilité monétaire. En 1935, la déflation frappa de manière générale la consommation en Suisse, dans la mesure où les consommateurs reportaient le plus longtemps possible leurs achats en escomptant une baisse des prix. La Dévaluation – intervenue tardivement le 26 septembre 1936 – vint infléchir la tendance déflationniste, elle rendit les entreprises suisses à nouveau plus concurrentielles.
En ce début 2013, les mauvaises nouvelles nous viennent de l’Organisation mondiale du travail (OIT). Ses prévisions n’augurent rien de bon puisque celles prévoient que pour la première fois le nombre de sans-emploi dans le monde dépassera les 200 millions.
Après une reprise de l’emploi en 2010, les places de travail disponibles ont à nouveau plongé en 2012 pour atteindre les 197 millions d’individus (+ 4,2 millions), soit 5,9% de la population active.  Parmi les gens qui ont perdu leur travail en 2012, le quart d’entre eux vivaient dans les pays post-industrialisés. Les trois quarts de ces nouveaux chômeurs vivaient dans des pays en développement. Tous les continents sont touchés.
De plus, le chômage augmente malgré une remontée de la croissance de la production et l’OIT ne prévoit aucune amélioration à l’horizon 2017. En outre, lorsque de nouveaux emplois sont créés, ils sont devenus inaccessibles pour les chômeurs de longue durée. Pour leur part, les jeunes sont également particulièrement touchés par le chômage. Selon l’OIT,

«73,8 millions de jeunes sont au chômage dans le monde, et le ralentissement de l’activité économique va probablement pousser un autre demi-million de jeunes vers le chômage d’ici 2014». 

La crise a fait apparaître un nouveau phénomène, relève l’OIT, celui des jeunes qui connaissent le chômage de longue durée, «dès leur arrivée sur le marché du travail».
Au rang des principaux coupables de cette péjoration de l’emploi mondial, l’OIT pointe les programmes d’austérité. Dans sa conférence de presse, le directeur de l’OIT, Guy Ryder, pointe également «les incohérences politiques», en «particulier dans la zone euro, avec une approche au coup par coup des problèmes», incohérences qui ont eu des répercussions sur les décisions liées à l’investissement, ce qui a ralenti la croissance d’emplois.
Depuis lors, la situation du chômage en Espagne vient confirmer la tendance. Au quatrième trimestre 2012, le taux de chômage s’affichait à 26%, contre 25% au trimestre précédent. Le chômage touche  5,97 millions de personnes. Ce taux représente plus du double de la moyenne de l’Union européenne. Parmi les chômeurs, les jeunes sont la population la plus touchée: 60% des Espagnols de moins de 25 ans pointaient au chômage durant le dernier trimestre 2012.
En France, celle-ci a connu en décembre sa 20e hausse consécutive du taux de chômage. 2012 aura été la deuxième pire année de l’histoire sur le front du chômage. Comment s’étonner dès lors qu’un Français sur deux considère aujourd’hui que «le déclin de la France est inéluctable» et que trois sur cinq voient dans la mondialisation «une menace pour la France». Par ailleurs, 87 % des sondés sont d’accord pour dire que l’«on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre». Comme l’indique Michel Winock

«Les ingrédients du populisme sont là et dépassent l’électorat de Marine Le Pen.»

Contrairement aux années 1930, cette fois-ci le national-populisme autoritaire se retrouve seul face au modèle libéral. A moins qu’une véritable révolution sociale n’émerge.

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*boéland : surnom donné aux habitants de La Tour-de-Peilz

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Image parEak K. de Pixabay

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