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Histoire de finir ce week-end en beauté après les manifestations du 30e anniversaire du Jumelage, j’ai participé ce lundi de Pentecôte à la 4e édition de la Bénédiction des Motards, organisée par le moto-club boéland les Têtes Brûlées.
Plus de soixante-dix motards étaient inscrits s’étaient donnés rendez-vous, avec départ 9h00, à la station Agip de La Tour-de-Peilz.
Au rendez-vous de 9h00 à La Tour-de-Peilz
A 9h30, c’est l’heure du départ pour Aigle où nous rejoignons d’autres motards, puis nous entamons la montée vers le col des Mosses. Nous y arrivons vers 11h00. C’est alors l’heure du repas et des discussions.
La bonne humeur règne au moment du repas
Après ce chaleureux et sympathique repas aux Mosses, plus d’une centaine de motards recevront à la Lécherette la Bénédiction dispensée par les pasteurs Richard Falo et Guy Labarraque.
Le pasteur Richard Falo de La Tour-de-Peilz
Le pasteur Guy Labarraque
Christine, alias Lady Harley, présidente du moto-club Les Têtes brûlées et à l’initiative de cette bénédiction.
La galerie de photos de la journée :

Ce week-end des manifestations officielles du 30e du Jumelage s’est conclu par un pique-nique musical aux Vergers de la Ville à La Tour-de-Peilz. Il a été heureusement épargné par la pluie. Reportage photo.

Après une nuit passée à l’abri PC de La Faraz, l’Harmonie municipale d’Ornans est à nouveau à pied d’œuvre

Magnifique ciel bleu pendant la demie-heure du concert

Le public apprécie tout à la fois le soleil et la prestation musicale

Ce pique-nique conclut donc un week-end très réussi consacré au début des manifestations du 30e anniversaire du jumelage.

La prochaine manifestation est agencée au samedi 13 juillet 2013 à 20h00, Salle des Remparts. Il s’agira d’un concert de variété française par les Marchands de Bonheur, groupe, groupe vocal ornanais interprétants les chansons des Compagnons, de Mouloudji, de Bourvil, Montand, Ferrat, mais aussi de chanteurs contemporains.

Comme indiqué dans mon précédent billet, ce samedi 18 mai (hier) était organisée la manifestation officielle à la salle des Remparts marquant le 30e anniversaire du jumelage de notre commune avec celle d’Ornans (Doubs). Des discours et un concert de l’Harmonie municipale d’Ornans formaient le programme de la manifestation.
Pendant près d’une heure, l’Harmonie municipale d’Ornans a ravi l’assemblée par son programme varié et magnifiquement interprété par une quarantaine de musiciens.
L’Harmonie municipale d’Ornans sur la scène des Remparts, magnifiquement décorée.
Mon discours officiel :
Monsieur le Premier adjoint du Maire d’Ornans, cher Jean,
Chers Collègues d’Ornans et de La Tour-de-Peilz,
Mesdames et Messieurs,
Un jubilé, c’est l’occasion de remercier chaleureusement celles et ceux qui se sont investis dans ce jumelage. En premier lieu, bien évidemment, les signataires du jumelage. J’adresse un amical salut particulier à René Gros, ancien maire d’Ornans, qui, malheureusement, n’a pas pu être des nôtres aujourd’hui. En cette fin d’après-midi, j’aperçois quelques têtes connues de La Tour-de-Peilz ou d’Ornans qui ont fait vivre ce jumelage et auxquelles j’adresse un salut amical et de grande reconnaissance pour leur engagement et le travail accompli. J’éviterai d’en dresser la liste ad nominam, histoire d’éviter un malheureux et regrettable oubli.
Si nous sommes réunis ce soir pour l’ouverture officielle des manifestations boélandes du 30e anniversaire du jumelage de nos deux communes d’Ornans et de La Tour-de-Peilz, nous le devons à ce personnage hors normes qu’a été Gustave Courbet, pur produit d’un bouleversant 19e siècle.
En effet, le 19e siècle a tout renversé sur son passage. Ere des Révolutions avec les Révolutions française, industrielle, de 1830 et de 1848 sans oublier le Romantisme, le naturalisme, le réalisme ou l’impressionnisme dans le domaine culturel, le 19e siècle nous a largement façonné.
Né en 1819 et mort en 1877, Gustave Courbet est fils de ce temps. Son engagement personnel, pictural et politique trouve non seulement sa source, mais participe également, par son oeuvre et son action, à cette formidable transformation alors à l’oeuvre sur le continent européen.
Dans ce maelstrom, il est piquant que nos paisibles communes d’Ornans et de La Tour-de-Peilz fassent aujourd’hui parties des légatrices universelles d’un tel personnage. Pourtant les douceurs de la Loue comme celle du Léman ont forgé et inspiré le peintre. Il en est notamment issu son naturalisme à Ornans et, au crépuscule de sa vie lémanique, des tableaux proches de l’impressionnisme.
Du coeur et de l’entrain à l’ouvrage…
31 ans après la signature par René Gros, maire d’Ornans, et Ferdinand Grognuz, syndic de La Tour-de-Peilz, le sens de notre serment demeure et c’est heureux. Il consiste à se rappeler d’où nous venons et à faire en sorte que celles et ceux qui, à l’image de Gustave Courbet, ont fait ce que nous sommes, restent vivants et présents avec nous. Non pas pour y cultiver une stérile nostalgie, mais pour répondre aux questions et aux défis qui se posent à nous aujourd’hui et demain. Pour l’observateur attentif aux soubresauts économiques, environnementaux et sociaux actuels, notre ère présente alors quelques similitudes en 2013 avec le 19e siècle en général et Gustave Courbet en particulier. Sachons donc en être les dignes successeurs.
Mais place maintenant aux manifestations de ce jumelage mettant Gustave Courbet et nos amis ornanais à l’honneur. Pour le plus grand plaisir du public présent, ces manifestations ont magnifiquement débuté hier soir avec la représentation, ici même, par le Théâtre de la Clairière du spectacle «Courbet derniers feux». Elles se poursuivent ce soir par un concert de l’Harmonie municipale d’Ornans, puis par un apéritif auquel toutes les personnes présentes sont conviées. Je vous donne également rendez-vous demain aux Vergers de la Ville pour un pique-nique musical ouvert à tout en chacun, puis par la suite pour d’autres manifestations qui auront lieu de mi-juillet jusqu’à fin novembre.
J’en profite pour remercier chaleureusement Melody Pointet, notre coordinatrice culturelle, pour l’énergie, l’entregent et le travail employés tant à la confection qu’à la réalisation de ce programme. Sans elle, il n’aurait pas été possible de mettre sur pied un si riche programme. Mille fois merci à elle.
Je vous remercie de votre attention et je passe sans délai la parole à Jean Mareuge, 1er adjoint du Maire d’Ornans.
Bonne soirée à vous.
Deux rappels ont témoigné du plaisir pris par les spectateurs à l’écoute de ce concert.

Comme indiqué hier, les festivités du 30ème de notre jumelage avec Ornans ont débuté ce soir avec la représentation du spectacle «Courbet derniers feux» par le Théâtre de la Clairière (Besançon).

Courbet et Pata
Les spectateurs ont été sous le charme de cette création évoquant les dernières d’années de Courbet en exil en Suisse et évoquant son parcours ainsi que ses rapports avec Ornans, sa famille et son art.

Joana
Après la représentation, le public a eu l’occasion de converser avec l’auteur et les comédiens.
Un grand merci à la troupe du Théâtre de la Clairière pour sa présence et sa disponibilité.

Le week-end de Pentecôte marque le début des festivités du jumelage de notre commune avec celle d’Ornans. Ce jumelage a été initié en 1982 et trouve à son origine la personne du peintre Gustave Courbet, né à Ornans en 1819 et mort à La Tour-de-Peilz en 1877.  Avant la manifestation officielle du samedi 18 mai, le Théâtre de la Clairière nous offre à la Salle des Remparts son spectacle intitulé «Courbet derniers Feux».

Peu de temps avant sa mort, exilé en Suisse, le peintre Gustave Courbet reçoit la visite d’une amie à qui il livre ses confidences. Il ne regrette rien de ses engagements qui l’ont conduit en peinture comme en politique à affirmer l’indépendance absolue de l’artiste créateur. Plusieurs années plus tard, visitant la maison de l’exilé, Johanna Hefferman, qui fut le modèle et la maîtresse de Courbet, évoque ce qui l’a conduit à redécouvrir l’œuvre du peintre natif d’Ornans dont elle mesure la place singulière dans l’histoire de la peinture.
« Encore plein d’Ornans et des tableaux de Courbet, j’ai lu d’une seule traite votre texte. Pour avoir lu une biographie de Courbet et quelques textes, je trouve votre œuvre tout à fait réussie, sensible, donnant à voir, à entendre Courbet et à réfléchir. Bref, vous m’avez donné un fort moment de lecture. »
Max Gallo, de l’Académie Française
Johanna Hefferman : Caroline Dutheil
Gustave Courbet : François Louis
Chérubino Pata : Benjamin Rota
Lydie Joliclerc : Sandrine Baumajs
Texte : Pierre Louis / Costumes : Maryline Paquin / Lumières : André Clerc
Âge : dès 14 ans
Durée : 1h20
Location
A la Salle des Remparts, Place des Anciens-Fossés 7, 1814 La Tour-de-Peilz
Ouverture des portes à 19h30. Possibilité de se désaltérer sur place, à la buvette.
Réservations
– au guichet du Greffe municipal, Grand-Rue 46, 1814 La Tour-de-Peilz ;
– sur culture@la-tour-de-peilz.ch ;
– au 021 977 01 10
Tarifs
Adulte 10.- / Etudiants, AVS 7.- / Enfants (-16 ans) 5.-
Billets à payer et à retirer le soir même, sur place.